j’ai lu récemment un article sur l’artiste Nonggirrnga Marawili, aborigène. Cette artiste est connue seulement depuis les années 90, mais peint depuis toujours.

je vous envoie sur la page «google images» pour vous donner une idée de son travail.

dans la peinture de cette culture, seuls les hommes peuvent peindre des œuvres sacrées et deviennent connus. les femmes le sont plus tard dans leur vie, mais elles font preuve de plus d’innovation selon l’article que je n’ai malheureusement pas trouvé en ligne.

j’ai bien aimé cette citation «Nongirrna paints like a plant grows».

j’adore ses tableaux où on sent un lien fort entre la tradition, le symbolisme et l’abstraction. inspirant.

il y a quelque chose qui revient toujours, les éditions spéciales de timbres de noël.

cette année, au canada, nous avons la belle surprise d’une petite série à partir des tableaux de Maud Lewis (1903-1970), artiste autodidacte de la nouvelle-écosse.

Maud était une artiste pour qui la créativité n’était pas un problème, mais plutôt une façon de survivre. tout était prétexte à créer, dessiner, peindre. je me souviens d’avoir visité sa petite maison au musée des beaux-arts d’halifax. 

les timbres sont une belle façon de la faire connaitre. si vous voulez en savoir plus, mettez la main sur l‘excellent film «Maudie» qui raconte son histoire. j’ai vraiment beaucoup aimé.

Tommy Kane est reconnu comme un urban sketcher. j’en parle aujourd’hui parce que contrairement à d’autres, il fait de ses pages des compositions plus étranges les unes que les autres. 

pour lui, il s’agit en effet de dessiner ce qu’il voit en mélangeant les éléments devant lui et placés avec beaucoup de fantaisie et d’humour. ses dessins au crayon très fin sont parfois presque surréalistes. parcourir les pages est très inspirant.

j’ai beaucoup aimé. je vous envoie vers ses cahiers, mais faites le tour. cet artiste devenu végane dans les dernières années a même fait une section à ce sujet sur son site. visitez son blogue pour voir ses plus récents projets.