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vous aimez la cuisine et le dessin?
je vous propose le challenge #historyeatsillustrated qui a commencé hier. une fois par semaine pour les quatre prochaines semaines, une peinture sera proposée et vous vous en inspirez pour faire votre propre version.
j’aime bien la fréquence de ce défi proposé par Anna Tjan, qui a partagé sur instagram un tableau de Pierre Dupuis, «Nature morte aux prunes et aux abricots» (français, 1650).
j’ai aussi aimé plusieurs des résultats et cela ne fait que commencer. je vais sûrement découvrir de magnifiques nouveaux talents à suivre.
je vais sans doute le faire ce week-end. ce que je vois m’inspire.
de mon côté, j’ai voulu terminé une palette de gouache. j’ai donc rempli plusieurs pages de mon cahier avec des compositions rapide à la gouache pour ensuite ajouter quelques accents de pastel gras. pour m’amuser et ne pas gaspiller. je les ajoute sur instagram en ce moment.
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découvrez Alice et Martin Provensen
plusieurs couples ont créé ensemble, en architecture, en design et cette fois-ci sur des illustrations. je viens de découvrir Alice et Martin Provensen, illustrateur.trice et auteur.trice de livres pour enfants américains. leur première création a été publiée autour de 1949.
dernièrement, un livre qui porte leurs noms a été publié pour souligner l’étendu de leur travail. cet ouvrage de grand format et de presque 250 pages est vraiment très bien structuré. au début, on peut lire une longue interview avec la fille du couple. cette partie présente aussi des pages de leurs multiples cahiers d’esquisse remplis lors de voyages en europe. j’ai eu un coup de cœur pour ces quelques pages, bien sûr. ensuite quelques présentations de gens qui les ont connus et par la suite, on parcourt les illustrations de plusieurs de leurs livres.
j’ai beaucoup aimé leur façon de faire: les illustrations sont riches, les compositions judicieuses, les harmonies de couleurs magnifiques et il semble y avoir l’utilisation de la technique du pinceau sec pour enrichir les fonds et les textures. le genre de dessin qui ne vieillit pas.
en 1951, le couple achète une maison à la campagne et commence à s’inspirer de ce qui les entoure: les animaux, les enfants, la nature. après le décès de Martin en 87, Alice a continué à créer des livres et a produit passé ses 90 ans. un très beau livre si vous aimez les illustrations de cette période.
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livre: «Make Art or Die Trying»
je suis passée à pixelfed.social
amatrice, dites-vous?
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semer un intérêt pour le zine
depuis que je suis à magog, j’ai dans l’idée d’organiser un petit salon du zine. je ne sais pas trop par où commencer, mais il me semble qu’un tel événement serait possible ici. j’ai déjà trouvé le lieu.
comment semer l’idée? j’ai rédigé un projet que je viens de proposer à la bibliothèque de la ville. une activité pour l’automne prochain. j’aime les groupes mixtes, donc je voudrais des adolescents, des adultes et des gens plus âgés. c’est la richesse d’un groupe où les histoires et les expériences se mélangent.
je prévois un premier salon en 2023. un projet à très long terme pour moi.
je suis aussi dans l’organisation d’un événement similaire à notre-dame-du-portage pour les journées de la culture de septembre prochain.
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aussi, je voudrais remercier celles et ceux qui m’ont fait des dons pour mes zines Ukraine. je suis loin de mon objectif, mais il reste encore une dizaine de jours (pour le 15 avril). je suis patiente. si vous aviez l’idée de faire un don, ne m’oubliez pas!
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les travaux de Marianne
lors de mon dernier petit voyage à montréal, j’ai visité une exposition de Marianne Chevalier. cette artiste/illustratrice a une façon bien personnelle de faire des collages numériques et de leur appliquer des couleurs très très contrastantes par la sérigraphie.
«Le côté “récit” est un aspect important de ma démarche. Inspirée par les
contes de fées dans leur version d’origine, par les mythologies, les
imageries alchimiques et les fabliaux du Moyen-âge, je m’intéresse à
l’ambiance brutale et inquiétante qui émane parfois de ces sources
imagées.»Cette artiste a une feuille de route impressionnante et remplie de plusieurs expositions ici et ailleurs. sur son site, vous pourrez apprécier toute l’étendu de sa création. ça foisonne d’images réalisées de bien belle façon par des sources riches et des textures étoffées. Portez attention aux détails, ils sont nombreux.
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les concepts décalés de Nicole McLaughlin
j’adore la créativité de Nicole McLaughlin. j’ai découvert son travail via une publication sur les métiers d’art américain. cette designer graphique établie à new york a été stagiaire dans une compagnie de souliers athlétiques.
quand elle a découvert tout ce que l’on jetait en tests, maquettes, idées non retenues, etc. elle s’est dite qu’elle pouvait sûrement faire quelque chose avec ça.
elle aime trouver une solution à un problème ou se demande comment maximiser la matière. la designer utilise les matériaux trouvés surtout pour s’envelopper, les pieds (beaucoup) et le corps. comme elle le dit elle-même, il faut suivre ce que le matériel peut faire et pas l’inverse.
ça donne des idées rigolotes, mais ça fait aussi réfléchir. ses conceptions sont tellement originales, c’est un plaisir de la suivre sur instagram. je vous le recommande. un autre article sur elle ici.
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trop de web?
je passe beaucoup trop de temps sur les écrans. c’est pour cette raison que j’ai bien aimé l’article «All You Need Is 15 Minutes of Strategic Internet Browsing» de Aishwarya Agrawal.
«To make it all worse, I’m also easily curious.
And by that I mean, I don’t have black and white boundaries to my
interests. I like knowing about, well, everything. And while that comes
as a handy tool to me as a designer, I often found myself getting into
the deep rabbit hole called the internet.»vous vous reconnaissez là-dedans? moi oui, tout à fait. la journaliste
nous donne quelques pistes, comme se minuter, ou aller chercher une
application qui vous fera réaliser le temps que vous y passez et arrêtez
de faire trop de signets que vous ne lirez jamais (coupable ici).j’ai fait le choix de ne pas mettre mon
ordinateur dans mon atelier. sinon, je ne décrocherais pas et tout
serait un bon prétexte pour retourner voir, juste 5 minutes.depuis longtemps, je me fais une liste sur papier de ce que je dois faire sur mon ordi le matin: blogguer, ajouter instagram, et répondre à quelques courriels. ça fonctionne assez bien. l’après-midi, je fais autre chose et le soir je ne vais pas sur internet parce que je dors mal.
j’y arrive assez bien, mais c’est quand même difficile de résister à faire des découvertes extraordinaires en tout temps. mais est-ce que cela m’aide vraiment dans ma créativité? pas sûr.
photo de Annie Spratt.
