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aujourd’hui, un peu de vert
sur designboom cette semaine, deux sujets «verts» ont attiré mon attention et m’ont fait sourire.
d’abord Christophe Guinet, jardinier de bonsaï qui fait pousser ses minis-arbres à travers les souliers de courses nike. l’idée ici est que la nature se réapproprie un objet créé par l’homme. sur le lien, vous trouverez d’autres projets connexes comme «sneakerium» and «just grow it». avec les bonsaïs, il faut avoir du temps…
ensuite encadrer la nature. l’idée n’est pas nouvelle, mais ici, elle prend une autre forme. l’artiste Fabian Knecht a construit un «cube» dans une forêt ancienne. ce projet autrichien est bâti autour d’un arbre et d’un rocher. quand on entre dans le cube, on peut admirer de très près une section de la forêt. une belle façon de faire ressortir et de porter attention sur la nature. il a exploré d’autres projets similaires. les liens sont dans l’article.
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jouer avec la fibre!
je vous envoie découvrir les vêtements de l’artiste Ogawa Tomoko qui travaille à la machine à coudre. il se sert de la couture comme d’un crayon. je suis tombée en amour avec son travail. qu’il s’agisse de veste, de pantalon ou de sac, tout est magnifique… et japonais.
Sagarika Sundaram est une artiste qui vit à new york. elle dit sur son travail: «…creates sculpture, relief works, and installation using raw natural fiber and dyes»
c’est toute son approche qui est ici intéressante. les harmonies de couleurs souvent très franches, le mélange des textures et les superpositions crée une profondeur, une densité et un univers pour chaque pièce dont le format semble très grand en réalité. voir aussi sa page instagram.
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au bord du fleuve
comme mon livre d’artiste est en grande partie terminé, je suis allée passer quelques jours au bord de notre beau fleuve st-laurent.
lundi dernier, je me suis installée et je me suis donné comme objectif de faire une dizaine de dessins dans ma journée. ce que j’ai fait. je ne les aime pas tous, loin de là, mais j’ai essayé et appris des choses sur chacun.
j’en ai partagé quelques-uns sur ma page instagram où j’ai aussi mis la photo comme comparatif pour mieux comprendre le dessin. j’avais apporté des palettes d’aquarelle et des crayons fusain. j’ai essayé des rythmes, des mélanges de traits, bref, plusieurs petites choses. j’ai dessiné le paysage, les roches, des coins de roches avec de l’eau (je n’y suis pas arrivé en fait…), des arbres au bord du fleuve, etc.
je lisais aussi un livre sur le zen en art. on y disait surtout que regarder/dessiner nous oblige à prendre notre temps, de porter attention, suffisamment pour remarquer toute la beauté de la nature. c’est méditatif. il a fait beau et cela m’a fait du bien. c’est, au final, le plus important.
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on dessine et on déplie
voici comment se présente l’artiste allemande Anne Graete:
«Je m’appelle Anne et je suis artiste, illustrateur et pédagogue sociale.»j’aime beaucoup ce qu’elle fait bien sûr, mais ce sont ses personnages en papier plié qui ont attiré mon attention. d’abord, ses femmes-papillons. quand on regarde, on voit deux jambes et des ailes. on déplie et un personnage sympathique apparaît. même chose pour ses femmes-sirènes cachées sous une forme de poisson.
sur sa page instagram, ouvrez l’œil, vous en verrez d’autres, comme ses têtes d’enfants qui sourient et soudain montrent les dents.
il y en as plusieurs autres, faites des découvertes! pour qui aime dessiner et qui aime le papier, il y a de quoi vous faire sourire!
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mon livre avance…
je vous avais parlé le 9 août dernier de mon projet pour l’exposition à la biennale.
mon livre est maintenant relié et les «poignées» pour tourner les pages installées et cousues depuis hier. j’ai une idée plus juste et réelle de la «lecture» que les gens en feront.
je suis à un moment où j’avance quand je sais où avancer, sinon, comme j’ai encore un peu de temps (vernissage le 26 septembre prochain), je continue de réfléchir à chaque pas. arrive une étape en création d’une pièce finale où on ne veut pas tout gâcher par un choix qui ne serait pas judicieux. j’ai passé plus de quatre mois sur ce projet, alors un peu plus ou un peu moins…
je vous présente une portion de la page couverture et la position des «poignées», bouts ramasser sur des chantiers de construction ou dans la nature. il m’en manque encore une.
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photographiez-vous les arbres?
c’est ce que fait le photographe américain Mitch Epstein. depuis plus de 20 ans, il cadre le paysage américain, celui qu’on voit peu et surtout avec son angle à lui.
j’ai beaucoup aimé sa série «Hoh Rain Forest». on dit que l’artiste a changé son point de vue à ce moment-là, on y trouve des photos sans humain. dans cette suite, tout l’accent est mis sur la beauté. mais vraiment, toutes ses séries sont intéressantes.
alors je vous repose la question, est-ce que parfois vous prenez le temps de bien regarder un arbre, sa forme, la subtilité de son feuillage, la texture de son tronc?
je l’ai fait beaucoup cet été pour mon livre «nos horizons organiques organisés» où j’ai surtout photographié le sommet des arbres. une belle observation un peu imposée par le propos du livre. une belle découverte à chaque fois pour moi.