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une journée à trois-rivières
je suis allée vendredi, avec une amie, visiter la 5e biennale d’estampes de trois-rivières . toujours une bien belle exposition, les oeuvres sont très variées et viennent de plusieurs pays. cette année, beaucoup de gravures par procédés photographiques. est-ce une tendance ? en tous les cas, ça nous a moins plu, mais ça ne m’a pas empêché d’en acheter deux.un des aspects intéressants de cette biennale est la possibilité de pouvoir acheter des gravures d’artistes étrangers qui ont un autre regard ou une autre façon de faire.
un ajout cette année, 21 bannières sous le titre «le crieur silencieux», sont placées dans quelques rues du centre ville. l’art visuel dans la rue de cette façon, c’est plutôt rare. une bien bonne idée !
à noter que cette ville se développe vraiment bien. depuis deux ans, nous avons remarqué plusieurs nouveaux restos et commerces forts sympathiques. bref une très belle journée !
ci-contre une gravure de marcin bialas de la Pologne. -
expo «actualité de l’estampe au québec», à voir !
magnifique exposition de gravures en ce moment à la grande bibliothèque. il s’agit des 4 lauréats du prix de la fondation monique et robert parizeau.
sous le titre «actualité de l’estampe au québec» les gravures de ludmila armata, elmyna bouchard, francine simonin et louis-pierre bougie valent grandement le déplacement.
chaque artiste présente plusieurs oeuvres. il nous est donc aisé de bien reconnaître le style, l’approche, la démarche et les techniques utilisées par chacun.
une première pour moi, une gravure de francine simonin en plusieurs morceaux qui devient murale. c’est imposant, absolument surprenant et inhabituel. à voir !
(malheureusement les images disponibles en ligne ne rendent pas justice à cette expo.)
jusqu’au 18 novembre et c’est gratuit. -
réservez votre 22 septembre !

il y aura une journée creacamp le 22 septembre prochain. un évènement incontournable pour les créatives (et les créatifs, bien sûr), bref, tout le monde intéressé par l’élan créatif !
réservez votre journée et votre place via le site. -
mes cours de créativité cet automne

vous êtes plusieurs à m’écrire pour recevoir des informations sur les ateliers de créativité que je donne. voilà, c’est planifié pour cet automne, j’ai mis des «X» dans mes cases de calendrier._l’atelier d’une journée comprend :
• une courte partie théorique sur le processus créatif,
• des exercices de réchauffement pour vous sensibiliser au processus,
• quelques exercices plus longs d’exploration.tout le travail se fait manuellement : collage, gouache, etc.
un atelier d’une journée dure environ 6h.
l’horaire est de 9h à midi et de 1h à 4h.si vous voulez réserver votre place et/ou voulez plus d’informations, vous m’écrivez tout simplement.
le prochain atelier sera un samedi vers la fin octobre.
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FTA, avoir les émotions à vue
après la mort du festival international de la nouvelle danse (FIND), voici la première année où la danse et le théâtre sont présentés sous le même festival, festival trans-amériques (FTA). j’ai eu la chance de voir quantité de spectacles à l’intérieur du FIND, des oeuvres qui m’ont nourries, surprises, émues.

cette année, j’ai acheté des billets pour quatre spectacles de danse à l’intérieur du FTA.
d’abord la chorégraphie de brice leroux, qui était des plus hypnotiques avec ces dix avant-bras en constant mouvement. seulement, je suis restée déçue de l’absence des danseurs aux applaudissements. dommage.dave st-pierre, ça ne se raconte tout simplement pas. ça se vit. je ne peux en dire plus, sinon que j’irai voir tout ce qu’il fait. j’avais vu le spectacle précédent et je suis convaincue qu’il faut voir son travail plus souvent.
hier, sarah chase et peggy baker m’ont fait voyager dans ces souvenirs qui nous font, impossible de ne pas revenir sur soi après un spectacle pareil.
j’attends daniel leveillé avec impatience dimanche.
c’est du bonheur ça !
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streamline, une façon de faire
tiré de la chronique de nathalie petrovski« car toute cette quincaillerie chromée et clinquante, épousant la ligne aérodynamique d’un courant d’air ou d’un courant d’eau, a été conçue en fonction de la classe moyenne et non d’une élite.
Le premier but du style streamline c’était l’accessibilité à tous. Le deuxième, c’était de se servir de l’esthétisme pour donner l’impression à la ménagère et à son mari que les tâches domestiques seraient plus faciles et agréables à accomplir.
Le streamline marque donc le début de la consommation de masse mais aussi d’un esthétisme de masse.»
ça résume assez bien ce que fut ce mouvement américain qui, heureusement, inspire encore les produits (haut de gamme surtout).
quand on regarde les objets exposés, on se demande bien ce qui a pu se passer pour que les produits d’aujourd’hui soient si laids et compliqués sans raison.ma mère a un malaxeur tout à fait dans cet esprit et il fonctionne encore merveilleusement bien !
à visiter gratuitement. profitez-en pour faire du dessin et tirer quelques lignes en courant d’air ou courant d’eau !
découvrez comment certaines lignes donnent de l’aérodynamisme aux objets.voir des images ici
lire les renseignements icin’oubliez pas le musée est maintenant ouvert les mercredis, jeudis et vendredis soir jusqu’à 21h.

















