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le temps est une perception
qu’est-ce que l’on entend par la longueur du temps qui passe?
je reçois les bulletins de linda naiman régulièrement. coach en créativité à vancouver, elle couvre le sujet de bien diverses façons.
j’ai bien aimé un passage sur le temps dans sa dernière édition. elle nous rapporte que selon brian eno, il y a une grande différence entre new york et l’angleterre.
saviez-vous qu’il y a même un organisme américain qui travaille sur le « »slower/better » thinking». elle en parle aussi.
je vous en cite un passage qui vous donnera exactement l’idée : «At a recent workshop on whole-brain thinking I asked a group of managers to listen to a piece of Baroque music, then tell me what they experienced. Most of them thought the piece went on too long and they were somewhat bored by it. When I told them the piece was only three minutes long, they were surprised. When I asked them to paint what they heard as I played the same piece again, they complained the music ended too fast and they barely had enough time to finish.»
prenez conscience du temps qui passe et essayez de l’utiliser judicieusement et de l’apprécier complètement. doit-on absolument toujours courir après quelque chose?
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le droit d’auteur dans l’actualité
mes étudiants me questionnent souvent ce qu’est le droit d’auteur exactement, jusqu’où ça va. nous avons accès à tellement d’images de nos jours.
nous avons tous vu et revu cette affiche d’obama pendant la campagne électorale américaine. cette image de shepard fairey, artiste américain, est faite à partir d’une photo de manny garcia de l’associated press. en fait on connait la provenance de la photo depuis peu. l’associated press elle-même avoue l’avoir découvert récemment.
en règle générale, si l’artiste (ici le photographe) ne reconnaît pas son oeuvre, l’image devient propriété de la personne qui l’a transformée. mais où commence et où fini le droit d’auteur dans ce cas ? belle question, beau débat. ça se réglera peut-être en cour cette fois-ci.
on en parle ici. et un peu partout dans la presse. à suivre
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l’expérience «cerveau» de jill bolte taylor
je ne sais pas si vous êtes familiers avec les conférences ted, mais j’ai écouté une conférence hier qui m’a ravie et touchée.
pour faire une histoire courte, les conférences annuelles ted (Technology, Entertainment, Design) nous éclairent sur des sujets assez divers, mais par des personnes étonnantes. les conférences sont disponibles sur le web gratuitement pour notre plus grand plaisir.hier j’ai écouté la conférence de jill bolte taylor qui fait de la recherche sur le cerveau, un sujet qui me passionne.
au début de sa présentation, elle explique clairement la différence entre le cerveau droit et le cerveau gauche. elle nous donne des exemples très concrets de cette différence dans notre vie. c’est la meilleure explication que j’ai entendue sur le sujet.
elle témoigne ensuite d’une hémorragie au cerveau qu’elle a eu il y a plusieurs années. témoignage touchant et particulier parce qu’elle décrit d’une manière toute spéciale ce qui se passait dans sa tête et dans son corps lors de l’incident et de sa guérison (8 ans). évidemment, ses recherches lui donne une vision particulière de son expérience, si je puis dire.
18 minutes (la durée de la conférence en ligne) peut vous paraître long sur votre ordinateur, mais jill nous éclaire beaucoup sur notre perception de la vie et de nos choix.
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coupures : une dénonciation percutente
temps d’élection, coupures en culture par un gouvernement qui ne sait pas ce qu’est la culture, résultat, il ne s’y intéresse tout simplement pas.au québec, cette ignorance du gouvernement fédéral de la chose culturelle a levé une tollé de commentaires et d’oeuvres spontanés.
je vous suggère ce film d’un jeune réalisateur sherbrookois, anh minh truong, qui a, en autre, été finaliste à «fais ça court!» l’an passé.
ce très court métrage tire, à mon avis, tout à fait dans le mille. bon visionnement.
merci ginette pour le lien!
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une grande question
j’aime bien ramasser chez mon libraire des extraits gratuits. j’ai lu lundi le premier chapitre du roman «train de nuit pour lisbonne» de pascal mercier, chez 10/18. le début de l’histoire est excellent.
par contre, le fascicule commençait par cette phrase (voir l’image).
j’ai gardé la page. je pense à cette phrase depuis. ça me trotte dans la tête…
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the girl effect
«the girl effect». touchant. convaincant et seulement typographique.
pensez microcrédit. et je vais tout à fait dans ce sens.
c’est un mouvement sur lequel on parle de plus en plus souvent.via design observer