-
le «droit de suite» typographiquement expliqué
voici une courte animation exceptionnelle pour deux raisons: d’abord pour le choix d’avoir illustré le propos avec des lettres seulement (brillant!), et pour le message, clairement expliqué. ça ressemble à une histoire pour enfant et pourtant, le droit d’auteur touche pas mal tout le monde.
ce film créé par pierre-emmanuel lyet, a été créé pour la société française de gestion collective des droits d’auteur dans les arts visuels (peinture, sculpture, photographie, multimédia…)
à voir absolument.
-
pourquoi un artiste devrait bloguer
à lire «Why artists & illustrators should blog». Amy Ng, du site pikaland, nous explique les raisons pour lesquelles elle aime lire les blogues d’artiste. les portfolios en ligne c’est bien beau, mais ce n’est pas suffisant. le but visé avec l’ajout d’un blogue, selon elle, serait de fournir plus de détails sur votre travail«I don’t mean telling people how you go about making your artwork (not if you don’t want to!) I’m talking about sharing with people why you made it. It’s not surprising that when I am at your portfolio page, I search for links to your blog next.»
«I see artwork and portfolios all the time. Sure – it’s pretty and all that. But I’m not looking for pretty. I’m looking for meaning. A story. Something that I can connect to.»
vraiment intéressant.
je suis assez d’accord. comme artiste qui blogue depuis un certain temps, je ne veux pas nécessairement tout dire, mais j’aime bien partager quelques étapes de mon processus de temps à autre à travers mes billets. écrire là dessus met de l’ordre dans ma tête.
les commentaires à la suite de son article sont tout aussi éclairants.
-
créativité = curiosité + rigueur
voilà les éléments nécessaires à la réussite d’un projet selon andrew zuckerman et je suis totalement d’accord.
à écouter, cette conférence d’environ 30 minutes où il parle des étapes et des apprentissages reliés à son projet «wisdom». il nous raconte les leçons de vie apprises, explique ses choix techniques et/ou esthétiques et nous fait part de ses réflexions multiples toujours en relation avec la créativité.
andrew zuckerman est celui derrière ce projet dont j’avais parlé ici en 2008. wisdom est une série de photos, d’interviews, qui se déclinent sur quelques livres, une expo, un film, etc. bref, un magnifique projet sur la sagesse.
j’ai beau lire et écouter toutes sortes de choses sur la créativité, j’aime bien qu’on me redise l’importance de l’engagement dans un projet, l’importance de se mettre en situation de risque, etc. revenir à l’essentiel. il est vrai qu’on apprend toujours de nos projets quand on y est vraiment impliqué. apprendre est un grand plaisir finalement, non?
-
écrire à la main?
le débat sur l’apprentissage de l’écriture à la main est toujours bien présent. mais on peut ajouter à cette question l’importance pour les adultes de maintenir cette pratique pour garder son cerveau en santé. à l’heure des claviers ou équivalent sur les objets informatiques usuels, nous perdons graduellement cette façon de faire. écrivant de moins en moins bien, de plus en plus rapidement et donc, de manière de moins en moins lisible.«Other research highlights the hand’s unique relationship with the brain when it comes to composing thoughts and ideas. Virginia Berninger, a professor of educational psychology at the University of Washington, says handwriting differs from typing because it requires executing sequential strokes to form a letter, whereas keyboarding involves selecting a whole letter by touching a key.»
est-ce que nos idées prennent forme plus facilement à l’aide d’un crayon que d’un clavier? dans mon cas, c’est certain, mais nombreux sont les auteurs qui n’écrivent que sur un clavier. alors, à mon avis, chaque instrument a son utilisation. je ne me passerais ni d’un clavier, ni de mes crayons, plumes et autres.
un article sur le sujet qui date de quelques mois.
-
des échecs pour avancer
je suis à lire un livre qui vous intéressera peut-être.
«Design Disasters: Great Designers, Fabulous Failure, and Lessons Learned» par steven heller, parle des échecs graphiques de plusieurs designers connus. on fait référence à la fois à des cas très précis, mais aussi à la place importante des échecs dans nos carrières (je m’inclus là dedans, bien sûr).
chaque témoignage écrit par une ou un designer fait deux ou trois pages. le ton est toujours personnel et pas vraiment spécialisé. si vous n’êtes pas designer, mais que le sujet vous intéresse, vous y trouverez votre compte.
dans une société où les gagnants ont la cote, il est rassurant de lire que les gens (qui deviennent parfois des références pour nous), se rappellent très bien d’échecs cuisants et les voient comme des étapes inévitables, voire cruciales de leur parcours.on se sent moins seule en lisant ça. les échecs, comme les bons coups, font ce que nous sommes, il ne faut jamais l’oublier. une lecture qui nous fait réfléchir.
le livre est disponible sur le site google book. vous pouvez donc le lire en ligne si le coeur vous en dit.
-
travailler gratuitement?
nous avons tous déjà demandés à un ami, à l’ami d’un ami, de nous aider (gratuitement) en faisant appel à ses compétences professionnelles. et inversement, nous avons tous donner un coup de pouce à quelqu’un de notre entourage.
aider, échanger, ça fait partie du plaisir des relations humaines. notre cerveau aime ça et c’est bon pour nous. sauf que, quelques fois, on ne réalise pas toujours le travail réel que cela demande.
à lire, un article intéressant sur le sujet est publié dans la dernière édition de jobboom. que vous soyez la personne qui aide ou celle qui a besoin d’aide, c’est éclairant.
en complément de programme, ce graphique (en anglais) de jessica hische qui vous aide à déterminer si vous acceptez ou non de répondre à une requête. sur le ton humoristique, ça aussi c’est éclairant.
via design work life