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la créativité a deux vitesses
depuis le temps que j’explique le processus créatif, voici la première fois que je trouve un texte qui en parle comme je le vis. enfin! lisez cet article ici.
«L’un est précis et rigoureux, mais lent et paresseux. L’autre est
toujours à l’affût et en mouvement… mais il manque de précision. Voilà
un beau scénario pour un film où deux anti héros aligneraient les
maladresses. Sauf qu’ici, c’est à l’intérieur de votre crâne que
l’histoire se joue !»selon mon expérience, dans le processus créatif, il y a deux étapes importantes que j’ai toujours nommées le premier et le deuxième niveau (dans l’article on parle de système 1 et 2).
le premier niveau est ce que notre cerveau a accumulé d’idées et d’images et qui sont donc les premières idées que nous allons sortir. elles ont souvent un air de déjà vu.
toujours selon mon expérience et mes observations, quand nous avons mis sur papier tout ce que nous avions en tête, on arrive à l’inévitable blocage, parce que nous avons extrait ce qui était en surface. normal.
ensuite vient le niveau 2. soyons attentif, car arrivent les idées qui sont en lien direct avec la personne que nous sommes, nos expériences, notre savoir, etc. cette matière est enfouie un peu plus loin, c’est pour cette raison qu’elle ne sort qu’au deuxième niveau.
l’article vous expliquera tout ça dans le détail. depuis que je sais que les blocages font partie intégrante du processus créatif, je ne m’inquiète plus. je fais mes devoirs, je suis les étapes et j’arrive toujours à des résultats qui me surprennent.
photo de Cristian Newman.
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le monde est (un peu) fou…
lu l’article «Do you know a good… plant stylist?» ce matin sur le site 1843 magazine. 2000 $ est le prix d’une consultation avec la styliste de plantes Lisa Muñoz.
«Plants get stressed? Absolutely. That’s why they need Muñoz. Think of her as a psychotherapist for succulents»
est-ce que les gens ne sauraient plus où mettre leur argent? est-ce qu’on est si déconnecté de la nature et de la terre? à visiter son site, vraiment, ça ne semble pas trop compliqué. mais qui suis-je pour le savoir, sinon quelqu’un qui aime s’entourer de vert.
si le sujet vous intéresse, j’aime beaucoup suivre Summer Rayne Oakes. elle offre une tonne d’informations dans ses livres, sur vidéos, etc. j’adore et je trouve très inspirantes les images de son appart, tout est tellement vert!!!
pouce vert ou pas, tout le monde est capable!!!
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artistes engagés en ces temps tumultueux
j’ai découvert récemment «artists for democracy» sur instagram. un groupe d’artistes qui saisit sur place l’ambiance en temps de manifestation. le dessin documente ce qui s’y passe. ça donne une autre façon de voir les événements que par les photos et les vidéos de téléphuns.
«Artists for Democracy formed on January 21, 2017 when a group of reportage artists united to experience and document the Women’s March in Washington, DC. Before the group had a name, those in the group had individually drawn political events ranging from campaign speeches and rallies, to Occupy Wall Street and Black Lives Matter protests.»
le dessin politique existe, le sketch politique est aussi très intéressant.
voici un article/interview de 2017 où on parle de ce mouvement dans le détail. vous devez bien vous imaginer le niveau de difficulté que représentent ces dessins faits sur place. on y parle de l’équipement à avoir, des façons de faire, comment resté en sécurité, etc. vraiment intéressant.
ci-dessus, un dessin de @juliasverchuk.
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quelqu’un aime mes dessins!
vous êtes plusieurs à me suivre et à vendre des œuvres de toutes sortes. que ressentez-vous quand une personne fait l’acquisition de votre travail? on en parle rarement.
hier soir, quelqu’un m’a acheté deux t-shirts sur ma boutique red bubble. la joie! une joie bien réelle. oh, je ne fais que peu d’argent sur chaque vente, ce n’est pas ça, mais c’est que quelqu’un, un être humain quelque part, aime assez mon travail pour le porter ou s’en servir. un bonheur profond pour la créatrice que je suis.
pour ce qui est de mes éditions limitées, dans la dernière année, même avec la boutique en ligne, les salons, je n’ai pratiquement rien vendu depuis quelques années. ça ne me motive pas trop à remplir mes tiroirs de nouvelles productions. mais j’en fais quand même parce que j’ai une réelle satisfaction à en créer.
je suis assez chanceuse jusqu’à maintenant, je vends mes livres d’artiste assez bien. j’en fais deux par année. vous dire les heures que je mets à contacter des gens, faire des suivis, etc. je les vends à des institutions, des conservateurs les ont choisis (merci, merci!!!) mais ils resteront dans une collection, la plupart du temps sur une tablette. ça me fait plaisir aussi bien sûr, mais ce n’est pas comme une vraie personne. belle nouvelle, cette année quelqu’un a acheté un de mes livres pour le mettre dans sa maison. j’ai beaucoup aimé l’échange que cela m’a apporté.
quand je vends des fichiers numériques sur creative market, je suis aussi très heureuse. quelqu’un a trouvé que mon ou mes designs étaient assez intéressants pour les utiliser professionnellement. pourtant, à chaque fois que je leur écris pour les remercier, je n’ai jamais de retour. y a-t-il une gêne? un désintérêt? c’est dommage. je suis un peu curieuse, j’aimerais construire un contact avec ces personnes.
bref, ce billet était pour surtout vous dire que notre motivation en tant que créatif doit être nourrie parfois par des signes d’encouragement. encore plus maintenant que jamais. un grand merci à celles et ceux qui le font envers moi et envers d’autres artistes. c’est la petite tape dans le dos qui nous pousse à continuer les journées de doute.
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un autre zine quarantaine
nous sommes plusieurs à vouloir témoigner de cet épisode trop particulier de nos vies. j’ai trouvé ce «quaranzine» disponible en ligne qui présente le point de vue de 19 artistes.
vous pouvez parcourir la publication en noir et blanc ici. 46 pages de dessins de tous les genres avec parfois du texte, parfois pas. un ouvrage très très intéressant d’un groupe au nom de SixBells Collective, qui sont, je crois, de l’angleterre. nous vivons et ressentons plus ou moins les mêmes choses, mais pas complètement.
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la créativité par les masques
j’adore suivre le développement des concepts sur les masques dits «maison». ils ne sont pas médicalement reconnus, mais il y a un effort créatif intéressant. aujourd’hui, j’en ai deux à vous proposer.
faire un masque à partir de filtres à café, le modèle panier. vous trouverez toute l’information sur la courte vidéo pour le «making-of». ingénieux. on est proche de l’origami ici.
si vous recherchez quelque chose de type visière et que vous portez des lunettes, voici celui-ci qui est tout simple à partir d’une feuille acétate. là encore, pour dépanner, rien de qualité médicale ici.