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letterpress en transformation
tout le monde adore les belles lettres en bois. ce qui est intéressant maintenant, c’est le travail graphique plus contemporain qu’on ose faire avec, car le bois donne une texture magnifique à l’impression.
j’aime bien la recherche graphique de woodtype now. je voudrais souligner la section «catalogue», où on retrouve une sorte de glossaire (anglais) qui a rapport au graphisme et à l’impression avec exemples visuels comparatifs.
allez voir aussi postersheet, dans info, une publication sur les possibilités d’impression.
end-grain est un site né de la passion de bethany heck pour les lettres en bois. elle en présente une en très gros plan à tous les jours ou presque. mais allez voir cet article. pour combler les manques de lettres dans son alphabet, elle a travaillé avec du plexiglas taillé au laser et collé sur une base de bois pour avoir la hauteur typographique. résultat assez surprenant.
et finalement woodtyper, qui archive des images de plusieurs anciennes fontes commerciales utilisées sur des enseignes extérieures ou des annonces d’époque.
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petite exposition de mes livres et collages
voilà, ça fait maintenant un an que j’ai un atelier à l’extérieur de chez moi. est-ce que ça a changé quelque chose? oh que oui! vraiment beaucoup, pour mon plus grand plaisir.pour fêter ça, ma coloc d’atelier, cécile côté, ses élèves et moi ouvrons l’atelier au public samedi prochain de midi à 17h. il vous sera possible de voir des projets de tout le monde, incluant mes derniers livres d’artistes et quelques-uns de mes collages.
nous sommes au 5795, rue De Gaspé, atelier 207 à montréal, près du metro Rosemont (pas facile à trouver la première fois… allez voir sur google).
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sketchbook/démarche sur un an
j’ai bien aimé le ton de son cahier d’esquisse. l’auteur/designer austin kleon annonce: «voici mon sketchbook qui n’a rien à voir avec les jolis et précieux carnets moleskine». moleskine produisent d’excellents carnets, mais j’ai l’impression d’acheter un carnet «griffé»… je préfère grandement me les bidouiller à la main à partir de ce que j’ai autour de moi.
je ne serai pas la seule, car pour en revenir au fameux carnet d’austin, il le décrit comme étant un espace où il réfléchit et présente ainsi la plus honnête approximation de sa méthode de travail.
à lire absolument, les commentaires qu’il a ajoutés autour des photos de son carnet. avec le recul, il nous précise un peu pourquoi ceci et pourquoi cela.
à la toute fin, vous aurez les liens vers sa page tumblr, sa page flickr, et tout le reste!
via drawn
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le monde du carton ondulé
vous saviez qu’il y a un atelier du carton à montréal ? eh bien moi, non. j’ai découvert cet organisme et le travail de l’artiste, en regardant les gagnants du SIDIM dans le journal la presse.en faisant un peu de recherche, j’ai appris que les ateliers «pas à papier!», de marie josé gustave, offrent des cours pour faire des objets ou meubles en carton. si faire du 3D en carton vous intéresse, plusieurs photos et informations sur le site.
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street art à lisbonne?
le «street art» est vraiment un mouvement artistique qui prend de la force depuis quelques années et sort de son côté underground. cette forme d’art est maintenant documentée, il est facile de trouver un large éventail de livres sur le sujet.quand je suis tombée là-dessus hier, je me suis demandé : est-ce une murale? comme le dessin de blu habille deux cotés du bâtiment (à lisbonne), intégre certains éléments d’architecture et a une approche très contemporaine, ça donne un autre effet. je me disais aussi que le fait de garder des portions du bâtiment original, lorsque le dessin s’abîmera avec les années (inévitable…), il se fondera mieux avec le reste sans doute.
plus via de photos ici, site via de blu ici
via fontanel
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deux «bookzines» québécois: nunuche et premium
la semaine dernière j’ai acheté deux «bookzines»: le deuxième numéro de premium et le dernier nunuche. apparemment, un «bookzine» serait une publication format magazine, mais avec du contenu qu’on voudra garder plus longtemps qu’un mensuel.
j’ai acheté nunuche, parce que je suis une fan. j’avais acheté le premier nunuche qu’élise gravel avait créé et réalisé elle-même d’un bout à l’autre. celui-ci a été fait en collaboration avec plusieurs personnes. le contenu est plus riche et diversifié. j’ai bien rigolé. j’ajouterai tout de même que je me suis ennuyée du personnage de «nunuche» (et des illustrations d’élise) qu’on ne voit (presque) plus. on est plutôt dans l’hyperréaliste comique aux retouches photoshop. cette nouvelle facture graphique plaira aux ados… et adultes.
nunuche sur facebookdans le cas de premium, le dernier numéro porte sur la créativité. je n’ai pas eu le temps de le lire, mais à le feuilleter lentement, plusieurs des textes avaient l’air vraiment intéressants. le contenu de cette publication est, en grande partie, tiré de plusieurs magazines (anglophuns) sur la gestion. pouvoir lire ces textes en français est un bel avantage.
dans les deux cas, ces «bookzines» coûtent autour de 15 $.