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ce matin, casting de vaisselle
je travaille en ce moment à un livre sur quelques morceaux choisis de ma vaisselle. je ramasse beaucoup de vaisselle (depuis toujours), des morceaux choisis qui retiennent mon attention pour les souvenirs qui y sont rattachés ou pour le design ou pour toutes autres raisons. mon livre porte sur la maison comme lieu et les souvenirs personnels.
j’ai décidé d’en choisir 10 en fonction de la structure de mon livre. ce n’est pas beaucoup. ce matin j’ai fait le casting de mes morceaux. j’en partage quelques-uns avec vous.
une bouteille vinaigre/huile qui n’était jamais loin de la table de cuisine il me semble. une tasse ramassée dans l’armoire du salon des profs et qui trainait là depuis très très longtemps. un bol fait au japon que mes parents ont dû trouvé dans une boite de vaiselle mélangée qu’ils achetaient souvent dans les encans… il y a plus de 50 ans. et finalement les bols directement des années 60 que ma mère plaçait, bien remplis, sur les tables d’appoint quand un party se préparait… sans les enfants.oui les souvenirs et la vaisselle, dans mon cas, c’est intimement relié. j’ai eu un grand plaisir à les photographier ce matin!
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deux petites nouvelles pour un mercredi
pour (un peu) poursuivre dans le monde de l’édition, j’ai découvert le collectif blanc juste hier. Il s’agit d’un collectif montréalais d’artistes et de graphistes. voici la description de leur collectif
«Collectif Blanc souhaite explorer et promouvoir les nouveaux territoires du design graphique et de l’édition imprimés d’ici et d’ailleurs par le biais principalement du commissariat d’évènements ponctuels, thématiques et itinérants, couronnés d’une grande exposition annuelle.»ils ont créé un événement au café névé rue rachel vendredi dernier. on peut voir toutes les photos sur le site de baronmag. bien dommage que j’aie manqué ça… un article plus complet sur cette activité à lire sur le lien.
vous connaissez le design de surface? il s’agit en fait de la création de motifs et d’éléments de design qui sont imprimés sur des produits, ça va du rideau de douche au couvre-lit en passant par la vaisselle et les vêtements. le magazine uppercase (#21) en a fait le sujet principal de sa dernière édition. pour l’avoir entre les mains, je peux vous dire qu’il s’agit d’un numéro exceptionnel et inspirant. Janine Vangool présente une très grande quantité de créatifs du domaine avec plusieurs exemples, références, etc. une petite mine d’or. à commander en ligne car difficile de le trouver en librairie à montréal.
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quelques achats de zines dernièrement
quand je suis allée à new york, j’en ai profité pour aller à la librairie «printed matter» spécialisée dans les publications des petits éditeurs indépendants. cette boutique contient tellement de publications, qu’il est bien difficile de s’y retrouver. de plus, les thèmes sont souvent à saveurs revendicatrices. donc j’ai eu un peu de difficulté à trouver le genre de zines que j’aime, c’est-à-dire des images intéressantes et un propos qui fait sourire. j’ai finalement acheté «Getting there» de Babette Katz, une très très longue gravure présentée en livre, et «pry on mumurs II» de Evah Fan.
j’ai aussi acheté dernièrement, le premier livre d’une série à venir de Meb, une amie à moi. «petits poèmes religieux mais pas toujours catholiques» est disponible sur le lien. et finalement, au salon de la poésie et des livres d’artiste dont j’avais parlé il y a quelques jours, j’ai acheté «99-plus suicide projects» de Julie Doucet et «BNB» de Jacinthe Chevalier.
il n’y a pas de saison pour les zines, j’aime en acheter tout le temps!
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une visite au «affordable art fair» de new york
comme son nom le dit, voici un salon d’art où l’on peut acheter quelque chose de manière impulsive sans se ruiner. quand j’ai visité cet événement avec ma soeur, je me suis demandée ce que voulait dire «affordable» à NY. la bonne nouvelle est qu’il était possible de trouver des choses fort intéressantes à $100 (vue dans cette galerie de barcelun) ou à $7000. l’éventail présenté était de grande qualité, il y en avait pour tous les goûts et sur un ton contemporain. les kiosques n’étaient pas trop grands, les gens étaient bien sympathiques et ça venait vraiment de partout dans le monde, de là une grande partie de l’intérêt. j’ajouterais que la quantité à voir était raisonnable, donc un autre bon point car vient un moment où le cerveau n’apprécie plus.
le salon est structuré de manière à vous faciliter la vie. à l’entrée (ou la sortie) une équipe est complètement dédiée à l’emballage de votre achat. j’ai fait vraiment plusieurs belles découvertes, comme le travail de scott bergey, waller hewett, barbara macfarlane ou matt neuman. il y en avait vraiment beaucoup. seule galerie québécoise présente, artêria de bromont.
cette formule de salon existe dans 17 villes à travers le monde. événement à suivre!
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deux choses à faire pour ce week-end
samedi, j’irai faire un tour au Petit salon de la poésie et du livre d’artiste, initié par julie doucet à la galerie arprim. samedi seulement, toute l’information sur le lien. intriguant, je suis très très curieuse d’aller voir ça.
et bientôt, j’irai voir l’exposition «correspondance», sur le textile.
«Le Centre design et impression textile (CDIT) et le Centre des textiles contemporains de Montréal (CTCM) présentent une exposition conjointe intitulée Correspondances du 2 avril au 2 mai 2014 à la galerie du Centre des textiles contemporains de Montréal… L’événement vise également à faire connaître les spécificités du design textile. L’exposition Correspondances sera résolument orientée vers les arts appliqués: des métrages, des échantillons et des projets expérimentaux seront exposés. Les créatrices mettront de l’avant les processus, le savoir-faire et l’innovation dans cette discipline et de ses liens avec des milieux connexes et complémentaires: mode, design d’intérieur, objets, ameublement, technologies, etc.»
si cette forme artistique vous intéresse, samedi le 12 avril, quelques artistes ouvrent les portes de leur atelier, à montréal et à québec (bonjour suzanne!).
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mercredi soir dernier à new york
il y a des opportunités dans la vie qui font plaisir. avant de partir pour new york, j’avais appris qu’il y avait une causerie sur la gravure au morgan library en lien avec l’exposition «Medium as Muse: Woodcuts and the Modern Book». j’ai écrit à la personne responsable et elle m’a répondu que j’étais la bienvenue, il ne fallait que réserver ma place par courriel, ce que j’ai fait.
pour l’occasion, le musée ouvrait à 5h30 pour permettre aux gens de voir l’exposition avant la conférence de 6h30. une magnifique exposition sur la gravure sur bois utilisée comme moyen d’impression pour illustrer des livres. la qualité des pièces présentées m’a ravie. par la suite, nous avons assisté à la conférence de deux grands graveurs et imprimeurs de livres d’artistes américains. des monuments culturels pratiquement. ils nous ont chacun présenté leur production, dessins, gravures, avec anecdotes et détails. ils ont ensuite conversé sur leur métier très spécialisé: techniques de travail, raffinements typographiques, choix des thèmes, etc. j’ai vraiment beaucoup beaucoup aimé.
bref, un beau moment où je me suis sentie bien privilégiée d’être là.
pour découvrir le travail de Gaylord Schanilec, voir son site ici et pour le processus (absolument fascinant), voir son blogue ici.
pour apprécier le travail de Barry Moser, voir son site ici.