-
la structure «turkish map fold»
je travaille en ce moment sur un zine qui parle de créativité à partir du pliage qu’on nomme «turkish map fold». je n’ai pas trouvé l’appellation française. ce pliage est très simple et donne une impression de 3 dimensions dans un livre sans être un pop-up.
selon la façon dont cette structure est exploitée, les résultats peuvent être vraiment différents. quand on les multiplie en les collant bout à bout, ça devient un «Hungarian Map Fold».
je vous présente aujourd’hui deux variations de ce pliage. c’est fascinant de voir comment la créativité et l’esprit d’une personne peuvent arriver à des résultats aussi différents.
la photo de droite présente le zine en noir et blanc de l’illustratrice Zhanna. je l’ai aimé pour la simplicité des dessins et l’utilisation narrative qu’elle a fait des pages et plis. de plus, elle a même joué avec le verso, ce que j’ai rarement vu. son sujet est aussi intéressant, à lire dans sa description.
celui de droite est un livre d’Emma Willemse, un magnifique mélange de gravures, de dessin et d’ajout de matières diverses. à découvrir! ici, on est complètement ailleurs ici.
-
sept siècles de livres
en général, si vous lisez ce blogue, c’est que vous aimez les livres. toutes sortes de livres.
en ce moment le grolier club de new york offre l’exposition «Judging a Book by its Cover: Bookbindings from the Collections of The Grolier Club, 1470s-2020». on y présente sept siècles de livres.
à travers les siècles, on parcourt un grand nombre de reliures d’art. c’est surtout cette partie du livre qui est présenté ici, car comme son titre l’indique «de juger un livre à sa couverture» est l’angle choisi de cette exposition. tous ces ouvrages ont été faits à la main, on le sait, les dorures, l’estampage, les cuirs teintés, les ornementations diverses, de mini tableaux incrustés, de réels chef d’œuvres en 3d.
sur le site de l’exposition, les catégories sont à droite. cliquez pour voir les livres et recliquez pour les voir en grand et admirer les détails hallucinants. ce qu’il est intéressant d’observer est le changement «graphique» d’une
époque à l’autre, les moyens utilisés, les «mises en page» de la
surface, etc. on doit prendre le temps de regarder.un autre article ici en parle.
-
les pages de Nabarus
ce matin, j’ai été charmé par les petits livres de Nabarus (france?).ce sont des livrets uniques en collage incluant plusieurs visages et textures. c’est la première chose que j’ai vue. ensuite, en cherchant un peu plus, je découvre toute une production sur son site, dont des livres d’artistes. que c’est beau! *problème sur le site, on ne peut voir l’intérieur de ses livres, priorisez sa page instagram.
ici, on la voit travailler. il y a des dessins qui font plutôt illustration et d’autres qui ont des gestuelles très naturelles où la matière déborde. elle touche à la gravure aussi.
il y a une chose très importante à observer quand on la regarde travailler, (comme plusieurs d’entre nous) elle ne jette rien, aucun dessin, tache ou autre, car tout peut retrouver sa place dans une œuvre future. inspirant!
-
changer de place et des cahiers
quand je passe quelques jours à montréal, mon énergie change et je retrouve aussi mes anciens souliers de passionnée de design et de design graphique en particulier.
aujourd’hui je vous partage plusieurs cahiers d’esquisses de Pavel Ripley (russe qui habite maintenant le portugal). ici, pas de paysage ou de techniques mixtes mais plutôt des formes qui pourraient être des logos et des collages qui ressemblent à des mises en page.
vous y reconnaîtrez toutes sortes de symboles de nous voyons dans notre quotidien, qr code, code-barres, etc. en plus du texte ramassé ici et là. ça me rejoint totalement.
intéressant:
«How often do you draw/design in a sketchbook?
As I
mentiund before I try to draw every day but without any pressure and of
course, I have days, weeks, and sometimes even months without drawing
at all.»visitez sa page, il en présente plusieurs et on peut lire une entrevue sur ce site (en anglais) .
-
instagram et ses mauvais changements
1er février, on commence le #guylainelab, tout baigne, on a le vent dans les voiles. je calcule que nous sommes plus de 30 cette année. les pages apparaissent tranquillement, mais avec le #, les images me semblent un peu désordonnées. on avance dans le temps et la situation s’aggrave. est-ce que c’est juste moi? mais non, puisque d’autres autour de moi me font la même remarque.
ensuite, j’en fais un billet sur instagram pour savoir comment ça se passait pour les autres. même problème, tout est mélangé, difficile de suivre l’ordre chronologique. pour ce défi, c’est important, alors je commence à chercher sur la toile.
eh bien oui, pour les #, instagram a décidé d’enlever la possibilité de voir les «dernières images ajoutées» pour «dernières images les plus populaires», ce qui n’est pas la même chose.
on est en milieu du défi. je dois trouver une solution. pour cette année, mais aussi pour les prochaines années. en visitant les palmarès de site chez les photographes, je m’aperçois que flickr est encore bien présent. j’y ai un compte inactif depuis de nombreuses années. je m’y remets et je vérifie aussi les possibilités sur l’application parce que, dans mon temps, ça se faisait seulement sur l’ordi. je réalise aussi que je vais perdre beaucoup de monde que le changement éventuel de plateforme n’enchante pas.
il est 5h30 du matin, heure de magog et je ne me rendors pas. quel chemin allons-nous prendre? je ne sais pas trop. plusieurs personnes écrivent leurs avis, leurs recherches, etc. donc revirement de situation en plein processus. misère… à suivre.
***
ah oui, je vous souhaite une belle saint-valentin, semons de l’amour autour de nous!
-
les cahiers de Daria
Daria Gushchina est une artiste et illustratrice de serbie. je vous la présente aujourd’hui, surtout pour ses cahiers d’esquisses. une belle richesse de dessins, de perspectives et de couleurs. vous remarquerez qu’il n’y a pratiquement pas de traits noirs dans ses carnets et on voit aussi peu du blanc du papier. tout est bien rempli.
quand
on fait le tour de ses films (reels), on découvre qu’elle est généreuse
aussi de techniques et d’idées en collage et autre. très coloré, joyeux, c’est le genre d’images dont on aime s’imprégner par ces temps gris.comme je travaille le paysage pour mon #guylainelab cette année, en ce moment,j e regarde pas mal de tous les côtés, à savoir ce qu’est un paysage finalement. nous avons une version bucolique dans notre tête, mais un dessin avec plusieurs bâtiments devient-t-il aussi un paysage? je crois que oui.