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deux pages de carnet pendant 12 ans
comme souvent, le projet «two pages» a pris forme spontanément. au début, c’était de dessiner deux pages de carnet pendant des déplacements quotidiens.
l’idée a été lancée par deux designers grecs arrivés à londres en 2012. des règles souples sont apparues. les fondateurs choisissent une ville, trouvent une personne créative de l’endroit et lui envoient un carnet avec une question sur la première page.
«They choose a city and a creative person in that city, and send them a
blank sketchbook, with the brief to adorn just two pages of the book
around a decided theme. When they’re dun, they pass it on.»le carnet doit changer de main dans la même ville à chaque semaine, ce
qui donne une idée de la créativité de la ville selon les fondateurs.on peut voir tous les carnets ici. selon l’article plus haut, il y aurait 44 carnets avec plus de 1000 participant.e.s.
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clins d’œil d’un lundi
j’adore la recherche dans le domaine de la mode. donc j’ai bien aimé la page instagram de l’Institut Français de la Mode. il est particulièrement intéressant de pouvoir voir les croquis/tableaux de départ pour ensuite voir la création. que ce soit portable ou pas n’est aucunement important ici. c’est la liberté de la recherche qui fait sourire, car à l’école, elle est encore possible. faites le tour de leur page, j’ai tout aimé ce que j’ai vu.
ensuite, faire un pliage «turkish fold map» très original. j’ai utilisé ce pliage pour un zine l’an dernier, mais j’ai trouvé tellement intéressant dans cette capsule de l’utiliser en grand avec une grande création abstraite sur papier. belle idée!
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dessiner, largement!
quand j’ai vu la courte vidéo où on voit cette femme dessiner sur une large feuille en mouvement circulaire divers, j’ai beaucoup aimé ça. je me souviens d’avoir déjà parlé de mouvement marqué sur du papier de façon similaire, mais souvent au sol.
sur le site de discoverarttherapy, on voit Ashleigh Gureckas faire ce qu’elle suggère, de la création comme thérapie. d’avoir placé au mur cette grande feuille donne sans doute plus d’aisance aux mouvements. ici, le résultat n’est pas important, mais plutôt une façon de se réapproprier son corps dans un mouvement artistique, un peu comme une danse. c’est bien inspirant.
aussi, les vêtements dessin de Steve O Smith (londres). je suis tombée en amour avec son travail. vous aussi sans doute. ce qui a l’air d’un dessin au trait sur une photo et en vérité un vrai vêtement. il y a une telle liberté dans la façon de faire ses traits et de les avoir reportés sur le textile. wow.
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le noël de luxe, vraiment?
je suis tombée récemment sur un article du new york times qui présentait des ornements de noël à prix vraiment astronomique!! surtout qu’on n’a jamais besoin d’un seul ornement. sachez que même les tranches d’orange séchés valent cher!
le monde va tellement mal qu’il faut y mettre du bonheur, peu importe la dose.
je suis donc allée voir ce qui peut se faire simplement et qui ne nécessite pas l’achat d’éléments en plastique. on a toutes un tableau pinterest sur le sujet, non? en tous les cas, moi qui y passe vraiment peu de temps, j’en ai un et je le parcours chaque année. j’y trouve toujours quelque chose à bricoler. je cherche souvent du côté des bricolages pour enfants. c’est toujours
une bonne source de créativité, car il faut avoir du plaisir à bricoler,
sinon, on laisse tomber.cette année, j’ai ramassé des glands de chêne sur mon chemin. je vais sans doute l’ajouter à mes bricolages de l’année. l’an dernier, j’avais essayé des cartons de lait transformés en petites maisons illuminées sur mon balcon, mais cela n’a pas donné l’effet désiré. un rappel que l’on n’a pas toutes des équipes de stylistes pour nous aider…
je vais aussi du côté des magasins de choses usager. un gros sac de boules de noël ne coûte que quelques dollars et on les personnalise sans pression. on peut aussi donner une deuxième vie à des guirlandes.
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trucs et astuces d’artistes
à force de regarder ici et là, on voit des façons de faire qui nous éclairent. parfois, on rebondit sur une idée pour solutionner autre chose.
ici, c’est tout simple. l’artiste designer_gemma77 utilise un tube vide de papier qu’elle glisse sur un manche ayant déjà un rouleau. j’avais déjà pensé à réutiliser les tubes, la question était de mettre quelque chose à l’intérieur pour pouvoir y mettre un peu de pression. je n’aime pas particulièrement les résultats, mais elle a de bonnes pistes à partager.
dans le billet de Birgit Koopsen, l’artiste présente une autre façon d’utiliser le tube de carton. par contre, j’ai bien aimé le coin ajouté à sa plaque de gélatine pour résoudre la question des repères dans un cas où il faut faire plusieurs impressions. un coin de cadre ou quelque chose en carton ondulé peut très bien faire la même chose. l’autre idée que je vois souvent avec ce type de plaque est de retirer la plaque du papier plutôt que l’inverse.
un petit dernier, on sait comment prendre soin de nos pinceaux, mais un rappel est toujours bon.
photo de droite: Laura Adai -
dessiner, c’est gratuit
je voulais vous parler du vernissage de jeudi dernier, mais je n’ai pas encore les photos.
alors je vous parle aujourd’hui d’une activité/organisme très originale fondée par Chloé Briggs (britannique) à Paris en 2013. «drawing is free» permet au gens, une fois par semaine, de dessiner l’autre sur une durée d’une heure. donc des portraits. l’idée ici est d’échanger avec une autre personne par le dessin. au départ, tout se faisait en présentiel, mais en 2020, l’activité s’est transféré sur la vidéo-conférence. ce qui a permis d’élargir le réseau des gens.
Chloé est généreuse et offre en ligne des documents intéressants. j’ai beaucoup aimé le catalogue sur les 10 ans de ce projet. vous pouvez télécharger le document gratuitement et parcourir les pages où on trouve de nombreux exemples et témoignages de participant.e.s. dessin de Annie Wakerley à gauche et de Carol Smith à droite. vous pouvez aussi télécharger le «education pack», qui vous donne une sorte de plan d’exploration.
je ne l’ai jamais fait, j’avoue, mais j’ai suivi sa page instagram pendant un très long moment.