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des dessins comme des données
google a décidé de faire une banque de données de dessins. «Quick Draw, the Data!» présente les dessins de plus de 15 millions de personnes ce qui totalise des millions et des millions de dessins naïfs, vu la méthode employée.
avec le site Quick, Draw!, vous avez 20 secondes pour dessiner la chose mentionnée. avec votre souris ou avec un crayon si vous utilisez une tablette.
les dessins apparaissent sous vos yeux, c’est vraiment impressionnant. j’adore me perdre là dedans…
à vous d’y participer à votre tour!
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voir quelques carnets de J.M.W. Turner
quand je pars en voyage, j’essaie de faire une visite dans un des cabinets de dessin d’un musée. il faut trouver et écrire à ce département du musée, savoir ce que l’on veut voir, prendre rendez-vous et se présenter avec une pièce d’identité quand on vous ouvre la porte.
j’aime beaucoup les carnets de l’artiste, et j’ai eu la chance d’en voir quelques-uns de J.M.W. Turner.
à londres, c’est à la Tate Britain que je suis allée. nous avons pu voir trois carnets sur les quelques 300 qui existent. en fait, ses carnets sont la seule portion de son travail qui m’intéresse vraiment. il y a une telle liberté dans son geste, ça en devient abstrait et très contemporain. il faut voir à quel point les couleurs sont restées vibrantes et les papiers n’ont pas jauni.
ce musée offre beaucoup plus, on peut pratiquement tout voir en ligne maintenant. voici quelques liens
• son carnet «Skies», qui a été publié en livre maintenant.
• pour ma part, j’aime particulièrement la période après 1836.la prochaine fois, j’essaierai de voir des carnets d’artistes plus contemporains.
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que des images… qui font réfléchir
je les partage ici pour les conserver en quelque sorte. elles viennent toutes de l’infolettre de Austin Kleon.
un graphique de son cru que j’adore!
une phrase de l’auteur Amy Krouse Rosenthal (lire le billet ici)
et un manifeste pour les périodes où on se perd un peu…
bon long week-end.
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le crayon plomb soluble à l’eau
je ne passe pas beaucoup de temps dans les boutiques de matériel d’artiste ici, elles sont trop portées sur l’univers craft. en europe par contre, c’est une autre histoire.
je ne connaissais pas ce crayon plomb soluble à l’eau. c’est mon amie Isabelle Laliberté qui m’en a parlé lors d’une rencontre tout à fait improbable dans l’autobus pour me rendre à l’aéroport. Elle «sketche» beaucoup Isabelle, cette architecte québécoise vivant à Londres que j’ai rencontré lors de mon workshop à Oxford il y a quelques années.
j’en ai donc acheté à londres et je l’ai justement essayé lors d’une session de modèle vivant mercredi soir. bon, après plusieurs semaines d’absence, j’étais rouillée, mais j’ai quand même été très agréablement surprise par le résultat que donne ce crayon plomb soluble à l’eau. j’ai pu expérimenter différentes méthodes.
l’avantage principal de ce matériau est de pouvoir continuer à dessiner même dans l’eau pas encore absorbée par le papier. impressionnant. un incontournable selon moi. j’en ai trouvé chez curry’s. il est disponible à prix raisonnable en crayon, craie, grosse craie, etc.
petite découverte, si vous avez une commande à faire chez amazon, je vous suggère cette série de waterpen, des pinceaux à réservoir. six pinceaux pour 12$, c’est une véritable aubaine.
en complément de billet, l’histoire du crayon plomb par une jeune femme qui a une boutique spécialisée à New York.
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poésie urbaine, visitez dehors!
londres • en marchant dans brick lane, nous nous sommes arrêtées pour regarder en détail les murs de ce passage qui semblaient dédié à la poésie très urbaine et aux cris du coeur ambiants.
des paroles qui nous ont fait sourire. là, j’ai beaucoup pensé à mon amie meb, qui aurait adoré. je partage ici quelques photos avec vous.
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se changer les idées créativement
c’est un peu quoi serve les voyages. mais on ne peut pas toujours partir pour découvrir des choses. il faut trouver des moyens de garder nos antennes créatives toujours en alerte.
sur ce billet vous trouverez certaines pistes que je pratique déjà de temps à autres. bien qu’on y parle de trouver des idées pour des logos, vous pouvez facilement faire un lien dans vos besoins créatifs. j’ai bien aimé: observer l’écriture manuscrite des gens qui vous entourent, aller dans une épicerie exotique pour y voir des emballages jamais vus, faire un reportage photo sur un thème de votre choix, visiter des marchés publics ou ventes de garage. bref, une multitude de choses à faire qui font du bien.