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l’artiste et son branding: ça change
dans le monde des réseaux sociaux, qu’est-ce que l’image d’une artiste? j’ai trouvé l’article «Welcome to the post-sellout era» de Yasmin Gagne très éclairant sur le sujet.
qu’est-ce que le branding pour une artiste? est-ce important dans notre monde d’écrans? la journaliste mentionne la poétesse Amanda Gorman qui a lu son poème à l’investiture de Biden. tout le monde en a parlé.
par la suite, la poétesse a signé des ententes de promotion pour des produits de beauté et de mode. elle a maintenant 3,7 millions d’adeptes. elle est passée de poète activiste à potentiel de branding en moins d’une semaine.
mais dans le fond, c’était le même genre d’histoire pour michel-ange, les écrans en moins. dans la plupart des grandes œuvres que nous admirons dans les musées, il s’agit d’hommes d’affaires de l’époque qui demandaient à être placés quelque part dans le tableau en échange de financement pour l’artiste.
les grandes compagnies veulent se faire une belle et bonne image pour rejoindre leur clientèle et pour ce faire, vont vers les gens qui ont les valeurs qu’ils aimeraient bien coller sur eux. on prévoit que les budgets de commandite seront de 14$ billions en 2021. 14$ billions! avant, on cherchait une personne très connue, maintenant on cherche des niches, des publics plus spécialisés sur des médias particuliers, instagram ce n’est pas la pub imprimée.
nous avons souvent le réflexe d’être déçus par une personnalité qui endosse un produit, mais les ententes sont différentes. pour en revenir à Amanda Gorman, elle a réussi à faire en sorte que Nike donne 40 millions pour la communauté noire. ce n’est pas rien. nous devrions au contraire être fières d’elles et d’eux si la bonne cause fait partie du «deal».
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dessiner en ligne avec des lignes
j’aime bien ce genre de logiciel en ligne qui transforme une image en quelque chose d’intéressant visuellement.
sur le site PINTR, création de Javier Bórquez, vous pouvez transformer un portrait par une succession de lignes droites qui apparaissent selon la photo fournie. j’ai essayé avec un portrait noir et blanc (photo de Glen Hodson) et ça fonctionne bien. vous pouvez jouer avec les curseurs pour préciser le dessin final.
j’ai aussi essayé avec un paysage en couleur (photo de Paolo D’Andrea). surprenant, car ça devient pratiquement une œuvre abstraite.
à essayer avec vos images pour avoir plus ou moins de succès selon vos attentes. vous pouvez télécharger votre image par la suite en png pour photoshop, en svg pour illustrator.
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un journal de nature, un projet d’été?
vous connaissez les «journaux nature»? on fait référence ici aux journaux des explorateurs avant les écrans.
«Every explorer, scientist, and naturalist carries a notebook for jotting
down observations, drawing sketches of species they’ve come across,
outlining maps for newly explored areas or taking notes about seasonal
changes.»ce type de journal nous permet d’inscrire dans le même cahier, nos réflexions, nos annotations et idées, nos dessins et sketchs, etc. bref, il prendra la forme de notre choix et fera en sorte que nous aimerons y retourner. c’est aussi une façon de développer son sens de l’observation. pour bien intégrer quelque chose, il n’y a rien comme le dessiner ou l’écrire. je vous jure que le stress disparait le temps qu’on y passe, pour l’avoir vécu assez souvent.
ce type de carnet peut s’utiliser partout, que ce soit d’un balcon, d’un banc de parc ou d’un voyage dans la nature. il peut s’étaler sur quelques jours ou sur plusieurs mois au fil de nos déplacements.
choisir le bon carnet, le bon format, le bon papier et voilà un beau projet pour l’été.
pour toute l’information, visitez le lien «How to Keep a Nature Journal» et aussi cet article sur apprendre à faire un journal de la nature.
photo: purejulia
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des sheds et des épouvantails
j’aime bien voir la créativité où on ne l’attend pas. je souris en parcourant le monde de la «shed», cet endroit à l’extérieur de la maison qu’on utilise pour exprimer une autre facette de nos personnalités. pour certain, ces minimaisons sont sur la plage, dans le bois, ou dans le fond de leur cours ou encore des terrains en bordure de route remplis de jardins communautaires (ou pas) et de sheds.
la compagnie cuprinol organise chaque année son concours. allez ici pour voir quelques images des sheds finalistes de cette année sur une participation record de 331 projets. ci-haut, une mini église. j’ai bien aimé l’écran zoom à gauche… il y a tellement de soin et de minutie dans ces environnements, c’est un peu fou.
visitez cette page de la compagnie pour voir les gagnants de l’an dernier.
toujours dans le jardin, allez voir les photos de Hans Silvester, photographe de presse qui vient de sortir un livre sur les épouvantails. le photographe a depuis toujours une fascination pour ces personnages et les a photographiés partout dans le monde. un univers vraiment très créatif, peu importe où l’on se trouve apparemment. une découverte!
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plusieurs artistes avec plusieurs papiers
si vous êtes sur ce blogue, c’est que vous aimez le papier. pour moi, cette matière est infinie et incontournable dans mon travail, mes lectures, etc.
une amie m’a justement donné de magnifiques items en papier imprimé en risographie qu’elle avait achetée à saïgon lors de son dernier voyage. ça vous donne une idée du moment de notre dernière rencontre… elle m’a dit en me remettant son cadeau: «encore du papier guylaine!».
vous trouverez sûrement des inspirations ce matin. sur ce billet du site «design and paper», on nous présente 64 artistes à suivre sur instagram pour leur travail avec le papier. parfois de la sculpture, des structures, du découpage, des vêtements, il y en a vraiment pour tous les goûts.
vous remarquerez à quel point la lumière est importante dans ce genre de travail. les ombres et les lumières donnent beaucoup de profondeur et font ressortir les textures ainsi que les teintes particulières de la matière de base.
ce que j’admire avant tout est la patience nécessaire afin d’arriver à de tels résultats.
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la science et l’art
par ce mercredi je vous partage deux sites où l’art et la science se mélangent.
allez voir le travail de Sarah Hearn, une artiste qui explore plusieurs aspects de la science. c’est sur la page couverture de la publication québec science que j’ai découvert son travail .
sur son site, vous y trouverez plusieurs visions artistiques de recherche scientifique. vraiment intéressant.
aussi, je suis depuis un bon moment déjà le mot-clé #slimemoldsunday (Dimanche de la moisissure visqueuse) sur instagram. des fanatiques de moisissure qui partagent de très très gros plans de leur sujet préféré. c’est absolument fascinant. il y a une telle beauté là-dedans. à voir pour les formes, les couleurs, c’est magnifique.
 





















