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quand mes livres trouvent leur maison
le marché du livre d’artiste est assez limité. avec la fermeture de 23 Sandy Gallery l’an dernier, je me suis retrouvé sans diffuseur. ce qui m’a beaucoup attristé. j’ai décidé de prendre moi-même les choses en main et de faire la promotion de mes livres à quelques conservateurs de collection, liste que j’augmente graduellement au fur et à mesure de mes recherches.
la bonne nouvelle des derniers jours a été la vente de deux de mes livres à la John L. Haar Library de MacEwan University, à edmonton. j’étais particulièrement contente parce qu’enfin, quelqu’un au canada était intéressé à acheter mes livres d’artistes! une bonne nouvelle. ils ont fait l’acquisition de «Want to be heard» et «New dress against disease». alors enfin ces deux livres, ont trouver leur maison.
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Kate Kato, un beau talent en papier
un vendredi qui commence bien. j’ai pu visionner un court film sur le processus créatif de Kate Kato. elle voulait devenir illustratrice, mais se trouvait plus à l’aise à créer en trois dimensions. de là son travail où elle utilise des livres et crée des items papiers qui accompagnent ses montages.
elle utilise à la fois le papier et la broderie. ses projets peuvent prendre de 30 minutes à 8 heures ou plus, selon la pièce à créer. elle fait de la recherche pour en apprendre plus sur la nature afin de pouvoir inclure de plus en plus de détails pertinents dans ses créations. on peut lire une courte interview ici et visiter son site ici. beau site instagram aussi.
une belle découverte. ses créations sont magnifiques. à voir.
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le prochain livre
je travaille en ce moment sur mon prochain livre d’artiste pour la biennale de Livres d’artistes au Portage.
après plusieurs maquettes, il commence à prendre forme. le sujet de base est de bâtir des haïkus à partir de ceux de Masaoka Shiki. pour se faire, j’ai fait des feuilles collées sur des bâtonnets avec les lignes d’haïku qui seront plantés dans un livre.
pour les images de fond, j’ai aussi imprimé des gravures en collagraphie avec ma belle petite presse hier. des impressions à retravailler. il me reste encore quelques semaines pour terminer ce livre (délai, 15 mai).
je vous tiens au courant et vous présente quelques images.
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deux livres magnifiques, intelligents, qui font sourire.
je réserve souvent des livres à la grande bibliothèque. quand j’ai lu quelque chose d’intéressant sur eux, je me mets sur la liste d’attente… et j’attends.
dernièrement, j’ai lu un livre de Tom Gauld, créateur de bande dessinée. son livre «En cuisine avec Kafka» porte sur la littérature. c’est de l’humour intelligent et raffiné. j’ai adoré! chaque page a son histoire. on en lit quelques pages à la fois. allez voir quelques exemples sur le lien. à laisser trainer dans la maison et à offrir en cadeau. ce que j’ai fait.
de la même manière, j’ai aussi découvert «Histoires du soir pour filles rebelles» de Francesca Cavallo et Elena Favilli. le livre le plus populaire en sociofinancement, ce n’est pas rien. vous y lirez 100 histoires d’une page présentant une femme rebelle, toutes les époques confondues. les textes sont parfaits et les illustrations magnifiques. on apprend beaucoup à lire ces courtes histoires qui sont vraiment destinées à un jeune public. celui-là, c’est Malory qui le recevra très très bientôt.
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histoires de livres d’artiste
j’avais deux livres exposés à la bibliothèque de rochester (new york) en décembre dernier. ils sont tout juste revenus hier. bien emballé et en parfait état. j’étais rassurée. on se demande toujours comment les livres seront installés, manipulés, emballés pour le retour. certaines œuvres sont plus fragiles. l’emballage d’un livre est un projet en lui-même.
un de ceux-là, «New dress against disease» avait été retenu pour une exposition virtuelle en septembre dernier. la commissaire m’a ensuite contacté afin qu’il fasse la couverture de la publication ars-medica, qui mélange la médecine, les arts et les sciences humaines. une diffusion supplémentaire, ça fait toujours plaisir.
il me reste à lui trouver une maison, une collection qui voudra bien l’acquérir. je travaille là-dessus.
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Huitième de page, c’était ce week-end
vendredi soir et samedi avaient lieu à montréal un événement tout simple que j’ai vraiment beaucoup aimé. Huitième de page proposait un dialogue entre créateurs de livres d’artistes au sens très large.
grâce au merveilleux travail de Collectif blanc et de l’équipe d’Arprim, j’ai fait des découvertes, croisé des gens qui voient la publication et la création de diverses façons. j’ai eu un coup de cœur pour Marie Tourigny et Catherine Métayer, les deux fondatrices curieuses et chaleureuses de Collectif blanc.
il y a plusieurs façons de faire du livre d’artistes et toutes les visions n’ont pas été couvertes bien sûr, car le sujet est trop grand. à échanger, on s’aperçoit que nous avons tous un point commun, le chemin n’est jamais simple pour créer un «livre», que ce soit dans la création, la production ou la diffusion. un grand merci!
il ne reste que quelques jours pour visiter l’exposition.
on peut lire sur Huitième de page ici.