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le droit d’auteur dans l’actualité
mes étudiants me questionnent souvent ce qu’est le droit d’auteur exactement, jusqu’où ça va. nous avons accès à tellement d’images de nos jours.
nous avons tous vu et revu cette affiche d’obama pendant la campagne électorale américaine. cette image de shepard fairey, artiste américain, est faite à partir d’une photo de manny garcia de l’associated press. en fait on connait la provenance de la photo depuis peu. l’associated press elle-même avoue l’avoir découvert récemment.
en règle générale, si l’artiste (ici le photographe) ne reconnaît pas son oeuvre, l’image devient propriété de la personne qui l’a transformée. mais où commence et où fini le droit d’auteur dans ce cas ? belle question, beau débat. ça se réglera peut-être en cour cette fois-ci.
on en parle ici. et un peu partout dans la presse. à suivre
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guy delisle à jerusalem
guy delisle fait de la bande dessinée. il est aussi le conjoint d’une «médecin sans frontière» et père d’un jeune enfant. j’ai lu ses «chroniques birmanes» récemment. je suis un peu en retard, le livre étant sorti en 2007.les chroniques birmanes est le point de vue de guy sur leur séjour là-bas. par courtes bandes dessinées (qui totalise quand même plus de 260 pages), on suit le bédéiste dans sa vie quotidienne et on découvre avec lui les us et coutumes de la birmanie.
passionnant à lire et à voir.
ils sont maintenant à jerusalem et nous pouvons le suivre par ses écrits et ses dessins via son blog «un canadien errant dans la ville sainte». c’est très intéressant à lire et à voir aussi.
via drawn
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ne rien acheter pour créer
j’ai trouvé ce défi à quelques endroits sur le web : être créatif sans rien acheter. tout faire à partir des millions de papiers, de matière, de couleurs accumulées au fil des ans. méchant contrat.
à bien y penser, j’ai à peu près rien acheté en 2008. le collage, à la base, c’est de la récupération. je n’ai pas de mérite.
bien sûr, je me suis payé de belles feuilles de motifs à florence, des encres de gravure pour imprimer un livre d’artiste, mais pas grand-chose d’autre. ma colle planatol est récupérée de stockage inutilisé depuis 20 ans.vous avez déjà vu ma table à dessin débordant de papier, maintenant voici mon tiroir de couleurs.
il est certain que si je faisais, par exemple, de la peinture, il me faudrait sans doute acheter de la matière à un moment donné. mais de votre coté, que faites-vous de toutes ces couleurs achetées et inutilisées?
le post de départ ici, la réponse de Dawn DeVries Sokol ici. lisez les commentaires, c’est tout aussi intéressant.
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habillez votre carte opus
la sympathique et débrouillarde mélissa nougier a eu une idée géniale : repenser sa carte opus (société de transport de montréal).
«Je trouve la carte Opus malcommode, et son design tellement incongru, si peu représentatif de Montréal et des Montréalais, ville d’art, de design, bref d’avant-garde. J’ai donc pensé habiller la mienne et inviter les nombreux usagers à faire de même»
puisque nous la conserveront longtemps cette carte à puce, voilà que mélissa propose sur le site opuslift de lui refaire un habillage et de mettre en ligne votre oeuvre.
très tentant et vraiment créatif comme expérience. belle initiative mélissa !
via grafika -
les pieds dans la marge : le bonheur!
si vous ne connaissez pas déjà, je vous suggère le visionnement de l’émission «les pieds dans la marge»: trois gars qui nous expliquent des concepts.cette semaine: l’importance d’innover. à l’aide d’un projet réel bien défini et entrecoupé de quelques sketches, les trois comiques nous expliquent, nous démontrent, ce que veux dire innover. d’un style qui leur est propre, on rigole et on apprend.
je ne suis absolument pas le public cible, mais je l’écoute désormais en ligne à toutes les semaines. c’est rempli de créativité !
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difficultés techniques…
il y a des histoires qu’il faut partager.
quand j’ai fait mon livre sur l’épingle «5 citations dans un battement de coeur», je trouvais que c’était une bien bonne idée. tout les gens à qui je l’ai montré étaient étonnés et charmés. j’avais un «winner» entre mes mains». je suis très contente du résultat.
mon amie marie-chantal m’en achète un et c’est là que l’aventure commence…
j’emballe le tout pour que ça soit joli mais pas trop gros non plus. j’arrive à la poste, on me dit : «6,50 $ pour l’envoi». quoi? 6.50 pour envoyer une épingle à linge ? je vends le livre/objet 5 $. il faut repenser l’envoi.l’épaisseur du livre/épingle + l’élastique/bouton qui tient le tout fermé, dépasse d’une couple de millimètres l’épaisseur régulière, qui elle, me coûte 1,35 $.
je retourne chez nous. je me fais une fente de 20 mm dans un carton et je fais des tests. après plusieurs essais, la seule solution possible : ne pas mettre l’élastique/bouton autour de l’épingle pour l’envoi. ouais… pas idéal, mais je ne trouve rien d’autre. j’ai fait une note à la clientèle pour expliquer la chose.
je suis toujours très très contente du livre/objet que ça donne. j’ai envoyé le tout à marie-chantal hier soir en espérant que ça se rende en bon état. j’aurai des nouvelles sous peu…
comme quoi il y a toujours un petit défi inattendu qui nous attend!