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deux sourires pour un samedi
il se met (enfin) à faire beau, voici le carnet d’esquisse de rose jocham, illustratrice britannique qui dessine ce qu’elle trouve dans son jardin. j’ai beaucoup aimé. surtout qu’il va bien falloir que je m’y mette aussi pour ne pas être trop rouillée à mon workshop de juillet prochain… un premier lien ici et sur son site ici.
vous l’avez peut-être déjà vu. c’est le genre de chose qui fait le tour de la planète à grande vitesse. les blocs lego deviennent de grosses pixels! voici une de leur dernière campagne de publicité, des oeuvres d’art connues traitées avec des blocs. une belle façon d’expliquer ce qu’est la résolution d’une image…
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deux sujets d’intérêts pour ce lundi
ce matin, un sourire et une réflexion.
d’abord l’excellente campagne publicitaire de l’agence de rencontre en ligne loveflutter. vous en avez assez de voir ces petits couples souriants qui se sont apparemment rencontrés en ligne? ah la magie des banques d’images avec leur réalité «améliorée». voici quelque chose de distinctif, d’amusant et de vraiment créatif. ça donne le goût de se dessiner un sac. rafraichissante et belle campagne!
le sujet de réflexion maintenant. l’illustrateur Jed Alexander a écrit la chronique «Art Is Work» sur le travail de l’artiste.
«People who don’t practice art as a discipline tend to romanticize the artists they admire. Rather than seeing art as work—like any work, like the work they do—they see it as some kind of magical process.»
très intéressant texte sur la représentation parfois romantique qu’on se fait du travail de l’artiste. il nous explique par plusieurs exemples toutes les heures qu’il y a à y mettre. outre le travail de création, il y a la planification, l’organisation pour la présentation des dossiers, beaucoup d’efforts et de concentration. sur le chemin, il y a des réussites, des prix, des ventes parfois, mais aussi plusieurs refus, échecs et invendus.
«Like repetition in any discipline, they’re no longer truly challenging themselves as they once did. And if they have to produce anything outside of their zun of comfort, it involves the rigorous work of problem-solving, revising, exploring ideas, of stopping and starting again.»
excellente lecture.
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encore et encore du collage
le collage est-il une technique ou un moyen artistique? je ne sais pas trop. par contre, je peux témoigner que j’en fais beaucoup. le collage n’est plus un art mineur et je m’en réjouis!
deux sites à voir. d’abord il y a «Collage: Contemporary Artists Hunt and Gather, Cut and Paste, Mash Up and Transform» un livre de Danielle Krysa sur le thème du collage qui sortira en septembre. je vous envoie sur la page d’amazon car on peut pratiquement voir tout le livre via le «look inside», profitons-en! il y en a vraiment pour tous les goûts.
il y a ce bien beau site, «but does it float», qui nous présente une magnifique section collage qui va dans tous les sens et sur plusieurs années.il y a des trouvailles à faire là dessus, et en passant, des découvertes à faire sur tout le site…
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le plaisir irrésistible de la carte postale
la carte postale est un moyen de communication qui, malheureusement, disparait peu à peu. on en trouve encore dans les zuns touristiques, mais pas vraiment plus. c’est un peu dommage, parce que recevoir des nouvelles de quelqu’un ou une petite oeuvre par la poste est un plaisir garanti. c’est la raison pour laquelle j’aime tant l’art postal bien que j’aie un peu délaissé mes envois dernièrement…
pour ceux et celles qui veulent faire du bien, faire plaisir, partager leur coin de pays, il y a le postcrossing. un mouvement où il s’agit d’envoyer une simple carte postale à quelqu’un dans le monde via cet organisme. il faut d’abord s’inscrire pour faire une demande d’envoi. vous recevrez une adresse postale et un numéro de code à mettre sur votre carte. le numéro de code sert à faire le suivi de cette carte sur le réseau postcrossing. bien sûr vous pouvez envoyer une carte postale achetée près de chez vous mais n’hésitez pas à y ajouter un peu de créativité personnelle. une belle idée.
en voici une autre, postcard happiness est le site de la graphiste Tatjana Buisson de cape town. Elle a créé postick, un autocollant à mettre au dos de ce que vous voulez pour en faire une carte postale. mais elle a aussi développé la très belle idée «postcard happiness project»: envoyer des cartes postales pour encourager des gens qui ont des moments difficiles. dans le fond on pourrait faire ça autour de nous au lieu de signifier quelque chose sur facebook et que cela disparaisse dans le fil, une carte postale d’encouragement est un objet plus tangible qu’on peut placer dans son environnement, mettre sur le frigo, s’en servir comme signet, etc.
vivement le retour de la carte postale!
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suggestions de livres pour un mercredi
mon amie suzanne m’a offert récemment un bien joli livre. «girls standing on lawns» est une publication du MoMa.
le livre présente une série de photos choisies parmi la collection du musée où l’on retrouve, comme son nom le dit, de jeunes filles ou jeunes femmes sur le gazon. parmi ces photos d’époque sur ce thème particulier, des jeunes personnes qui ne savent pas trop comment se tenir, certaines sont déguisées, quelques photos rigolotes, etc. parmi les photos, on trouve aussi des dessins de Maira Kalman et des textes de Daniel Handler. c’est absolument charmant et rafraichissant en cette période de l’année. un coup de coeur. un grand merci suzanne!
sur un autre sujet, je vous ai parlé récemment du dernier numéro de uppercase magazine sur le design de surface. si le sujet vous intéresse, la généreuse Janine Vangool vous offre une grande partie de la publication gratuitement en format pdf. vous y trouverez plusieurs articles sur ces créations que nous retrouvons sur une grande variété de produits. le pdf est disponible ici.
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petite histoire de démarche et projets d’été
Sur ma table de travail en ce moment, j’ai ce projet de livre en gestation, une petite installation avec cartes de prières dont j’avais déjà parlé ici. le projet a beaucoup évolué depuis. idéalement, j’aimerais imprimer mes cartes sur une presse (gravure) pour en faire de petits tirages. alors l’hiver dernier, j’ai ciblé deux ateliers susceptibles d’être intéressés par mon projet via une demande de résidence d’artiste.
Monter un dossier pour répondre à un appel de dossier pour une expo est un processus assez long, pour une résidence, encore un peu plus long. c’est intéressant parce que ça nous fait réfléchir sur notre démarche et celle du projet. j’ai monté mon dossier, une fois en français et une fois en anglais. j’ai envoyé mon dossier à un atelier des laurentides qui avait un intérêt pour le livre d’artiste, mais les demandes sont nombreuses et finalement mon projet ne fut pas retenu. alors je me suis tourné du côté du MCBA, mais là non plus, un autre refus.
il y a quelques années, j’étais allée imprimer mon livre «alunly» à st-jean (terre neuve) et j’aurais bien aimé trouver un endroit sympathique hors de montréal pour faire celui-ci. je vais donc penser au plan B pour ce livre et trouverai bien une façon d’imprimer mes cartes. histoire à suivre…
je voulais tout de même faire quelque chose d’intéressant cet été. je suis, depuis un bon moment déjà, les activités du mouvement urban sketchers. au mois de juillet ils offrent un workshop à oxford en angleterre. 6 ateliers d’une demi-journée dans des secteurs différents de la ville avec des «sketchers» ayant des forces différentes: les couleurs, les personnages, etc. donc voilà un de mes projets. j’ai déjà hâte!