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retour à mon livre «guylaine lab»
après tous les mouvements des derniers mois, j’avais mis sur la glace mon livre «guylaine lab». j’ai ressorti tous mes dossiers pour finaliser une proposition que je pourrai envoyer à une maison d’édition dans un futur rapproché.
je suis en ce moment à en faire le look graphique. une partie qui a aussi sa part de défi. je vous en montre deux pages parce que je sais qu’à la version finale, ça aura l’air d’autre chose. «work in progress» comme on dit. j’ai en tête d’ajouter des dessins au trait dans le style de l’époque.
j’ai décidé de m’inspirer d’une période que j’adore, le mid-century. j’ai un livre sur cette période qui est très intéressant et j’avais aussi parlé des femmes designers de cette époque dont j’avais admiré le travail dans une exposition en 2012. tout cela est très inspirant.
de ces années, on reconnait les formes et les styles de tracés, les harmonies de couleurs et les choix typographiques. tout cela prend forme sur ma table et j’adore cette partie du travail qui est au fond, une partie de mon métier.
si cette période vous intéresse aussi,vous pouvez allez lire et voir l’article sur Marian Mahler ici. ou voir plusieurs motifs de l’époque ici.
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magnifique reportage photo et création organique
vous l’avez peut-être vu, il s’agit d’un reportage de photos (avec drônes) prises de plusieurs sites protégés de l’unesco.
c’est fascinant de prendre le temps d’apprécier ces photos pour leur composition, leurs couleurs et finalement reconnaitre de quoi il s’agit.
j’ai eu un grand plaisir à les parcourir, car les endroits sont très différents. inspirant.
je vous amène aussi voir le travail de Flore Cosmos (mexique) qui fait du stylisme organique. elle est fleuriste au sens large, mais c’est sa recherche qui m’intéresse. le choix des végétaux est aussi intéressant de par l’endroit où elle vit.
je l’ai découverte par un reportage dans le magazine vogue que vous pouvez voir sur sa page instagram.
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ménage de portfolios
avec tous les dessins que j’ai faits, plusieurs se sont retrouvés dans des poubelles, ensuite des bacs de recyclage.
j’ai fait le ménage de quelques portfolios ce week-end. à petite dose. j’ai tellement de tests, dessins, que je ne peux effectivement tout garder et d’ailleurs tout ne mérite pas d’être conservé, loin de là.
je ne jette jamais sur le moment par contre. j’attends. car ça évolue dans ma tête. on ne fait jamais rien pour rien et en général, je vais retrouver l’essence. c’est ça qui est important, l’intention, jamais le résultat.
il y a des dessins que je conserve depuis très longtemps. je vais en présenter quelques-uns sur ma page instagram dans les prochains jours.
j’ai eu une très longue période où j’utilisais la gouache où les couleurs sont sans réflexion de lumière. l’intensité est toujours au rendez-vous.
c’est surtout cela que j’ai photographié aujourd’hui. je dessinais souvent à partir de photo à l’époque, question de faire des variations sur le traitement de l’image. ici, les deux dessins sont autour de 1985.
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la beauté du livre et de son message
le livre papier aura toujours sa place. en fait, il se transforme. dans le bulletin du magazine étapes (publication sur les arts graphiques), on parlait cette semaine de deux livres très particuliers.
le premier est une nouvelle de Charlotte Perkins Gilman publiée une première fois en 1892, une histoire de dépression périnatale et d’enfermement. republiée plusieurs fois depuis, voici qu’une maison d’édition a voulu en faire plus.
«Papier peint jaune» a utilisée la tapisserie au motif jaune et cache la dépression derrière les pages que l’on découvre en les ouvrants, comme les anciens livres. voir le billet et la vidéo pour apprécier la richesse de cette mise en page.
l’autre livre est une collaboration entre un frère et une sœur. le frère, Damien Chemin, est atteint de trisomie 21 et sa sœur, Flore est illustratrice et fait aussi de la peinture. ils ont travaillé sur le livre «La Planète en Colère».
allez lire le billet et voir quelques images supplémentaires, avoir les informations sur le processus et apprécier la densité de ce projet de livre. une collaboration qui n’est pas banale.
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les projets de deux artistes
j’en connais peu sur ces deux artistes. mais leurs projets respectifs me semblent très intéressants.
d’abord le projet typographique de Tamara Arkatova de russie. vous pourrez parcourir un grand nombre de pages de son carnet où elle fait de la recherche typographique et artistique de manière quotidienne. dans chaque double pages, elle joue avec la forme de la lettre dans des styles très variés et met au défi sa lisibilité. j’ai trouvé l’observation de ses pages fascinante.
pour sa part, e g i p iper o d’albanie présente un ensemble de création à partir de papier recyclé et plus.
«Handmade
notebook with recycled paper, hand-stitched, with a visible thread
between the pages. The design comes treated as an abstract painting
where strong colors contrasts with each other and with the texture of
the paper as well.»je crois qu’il s’agit d’une synthèse pour un projet d’études vraiment très riche en texture. il faut voir l’éventail de formes qu’a prise cette recherche: cahiers, sacs, collages, etc.
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les dessins de David Parfitt
dessiner en noir et blanc. revenir à l’essentiel?
en voyant un des cahiers de David Parfitt, j’ai trouvé cette piste intéressante. aussi, c’est un retour au paysage ici assez schématisé.
c’est sur sa page instagram que vous verrez l’étendue de son travail actuel.
je n’aime pas tout, mais regardez ce cahier seulement noir et blanc, c’est vraiment très réussi. il semble avoir utilisé simplement de l’encre et quelques largeurs de pinceaux.
il fait des gravures aussi, des monotypes très riches visuellement.