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découvrir le travail de Zoé
Zoë Elena Moldenhauer est une artiste de new york. j’en parle aujourd’hui, car cette artiste guatémaltèque-new yorkaise utilise la peinture et le dessin pour explorer son héritage perdu et les cultures qui l’entourent.
elle a fondé le centre aerogramme et aussi teleportal, un collectif international d’artistes. elle travaille avec le textile, la gravure, le collage et aussi le livre d’artiste comme ci-dessus. ses créations sont très riches de couleurs et de textures.
«Since 2017, I have been using a fictional alphabet which I use in my paintings and drawings. I often combine collage—pulling thread, sticking paper and found material, and stamping ink. Using this alphabet, I work to reconcile my western upbringing with this pre-literate absent heritage.»
on retrouve son alphabet fictif dans plusieurs de ses créations. belle démarche qu’on peut aussi voir sur instagram.
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clins d’œil d’un vendredi
voici une idée qui fait sourire. l’artiste brésilienne Carmela Gross a créé, à la fin des années 70, cette série d’estampes tirée de traits de crayons d’artistes connus. il y a aussi un lien avec tous ces tampons en caoutchouc utilisés dans la vie courante au brésil.
ensuite le livre d’artiste sunlight’s shadows de Gretchen Treuting sur le ombres. un rappel à cette beauté éphémère. il faut passer quelques secondes et porter attention ces jeux de lumière dans nos déplacements. c’est partout mais encore faut-il ouvrir l’œil.
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les larges paysages de Debbie Mackinnon
c’est comme un livre, voyez un très large concertina de l’artiste Debbie Mackinnon, une sorte de carnet de croquis créé pendant les vacances. on voit sans doute un paysage, mais ce n’est pas évident. chaque volet défile et on porte attention sur le mouvement, les couleurs, les textures, les ajouts, etc. c’est absolument magnifique.
son travail est très large et l’artiste d’australie est très active, offre des cours, etc. elle suggère sur sa chaine youtube deux courtes vidéos sur sa façon de faire. 1re partie ici et 2e partie ici.
sur un autre site, Debbie propose quelques trucs pour des paysages faits sur le vif.
• S’en tenir à une palette de couleurs restreinte pour éviter que le travail ne devienne boueux et confus.
• Explorez la création de marques à l’aide d’une variété d’outils. Par exemple, les marques faites avec les crayons Inktense sont différentes de celles faites avec un bâton et de l’encre.
• Essayez d’utiliser d’anciens dessins et peintures comme arrière-plan pour vos nouvelles œuvres.
• Emportez-en quelques-uns avec vous, puis choisissez-en un qui se rattache à votre paysage d’une manière ou d’une autre, par exemple par la couleur ou les marques qu’il contient.
• Essayez de fabriquer vos propres outils, tels que des bâtons et d’autres matériaux trouvés dans le paysage pour faire des marques, plutôt que de simples pinceaux.
• Travaillez rapidement et n’en faites pas trop.
j’adore le travail de cette artiste et la grande liberté qu’on trouve dans ses pages.
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faire du joomchi
notre groupe d’artistes de magog organise des mercredis échanges. la semaine dernière, l’artiste Therese Lennert a partagé sa recherche avec le joomchi, technique coréenne de papier.
il s’agit en fait de travailler des feuilles de murier en les vaporisant abondamment d’eau et de travailler/malaxer les feuilles afin que les fibres prennent ensemble.
avec la superposition, on peut couper à l’intérieur des feuilles afin de faire ressortir certaines couleurs, ajouter des pièces, etc. bref, les possibilités sont infinies. un grand grand merci à Therese pour sa belle générosité et son talent.
nous avons ainsi découvert l’artiste Jiyoung Chung. vous pouvez voir une capsule vidéo dans laquelle cette artiste explique à ses étudiant.e.s comment procéder. cette artiste maîtrise parfaitement cette technique qu’elle a explorée pour en faire des pièces absolument magnifiques (allez voir la galerie d’images ici).
c’est définitivement quelque chose à explorer.
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mon guylainelab
cette année, j’avais décidé de travailler au crayon de cire qui est le medium le plus difficile avec lequel j’ai travaillé. à force de m’y maintenir, d’éliminer les couleurs qui ne fonctionnaient pas bien et d’en connaitre les limites, ça s’est replacé. vers la fin, j’ai ajouté un peu de craie caran d’ache pour diluer un peu les couleurs à quelques endroits.
j’avais aussi décidé de me limiter à ma cuisine. donc autant le végétal que les outils. ça aussi, plusieurs découvertes intéressantes. pour voir toute la série et la source d’inspiration quotidienne, visitez ma page instagram.
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guylainelab, fin de la quatrième édition
encore cette année, une sorte de magie a opéré. nous étions plus de 45 créatives et un créatif à faire le guylainelab en 2025. nous sommes de plus en plus nombreuses d’une édition à l’autre.
j’ai vu des petits chefs-d’œuvre défiler chaque jour. une belle motivation et un réel plaisir à parcourir la démarche de chaque belle personne. ça met du bonheur dans ma vie de voir tout ça. les pages sont touchantes, humaines, toujours attachantes et fortes. on apprend des choses, on rigole. on ne se prend pas au sérieux, mais on fait nos pages avec beaucoup d’énergie. on parle ici de plus de 1250 compositions artistiques depuis un mois. ce n’est pas rien.
dans le guylainelab, je veux qu’on se sente comme si nous étions toutes dans le même local, à travailler sur nos créations avec toutes sortes d’outils et de mediums, en jetant un œil à droite à gauche, en encourageant l’une et l’autre, en discutant, en partageant. de faire mon 15 minutes de création quotidienne en ce mois de février est bon pour ma santé.
je vous conseille donc d’aller faire un tour ici pour voir ce qui a été fait et voir aujourd’hui les 28 pages déployées. n’hésitez pas à laissez un commentaire même si vous n’avez pas participé, quelques-unes ont commencé, ont délaissé pour toutes sortes de raison et c’est ok. l’intention est là. peut être que l’an prochain…