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David Cass et le niveau de l’eau
j’avais découvert le travail de David Class (vit en grèce) dans un reportage sur «this colossal» il y a quelques mois. on présentait ses projets d’assemblage en lien avec une exposition. j’avais beaucoup aimé. les thèmes de l’artiste sont les changements dans la nature dus à l’urgence climatique qu’il explore sur un ton nostalgique.
«Where Once the Waters is an ongoing installation project comprising two evolving artwork sets. One is a series of typed letter artworks; the other, a group of miniature seascape paintings. First shown during the 59th Venice Biennale, the works principally address the issue of rising sea levels, inviting the viewer to reflect on changes which have occurred across their lifetimes, whilst offering commentary on sustainability»
ses pièces font parties d’une de ses plus récente exposition/projet «Where Once the Waters» présentée à la biennale de venise. à l’intérieur de cette installation, une grande quantité de petites boites de métal sur lesquelles il a peint des marines. les lettres au mur parlent de la montée du niveau des océans. c’est magnifique. l’eau est bien sûr ici le point commun de toute cette exploration. plusieurs liens dans l’article vous mèneront à la page instagram du projet et plus. à voir.
une exposition à l’allure apaisante sur un sujet inquiétant.
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les plantes en papier de Caroline
Caroline Byrne est une styliste de plateau. elle crée des décors en papier, des vitrines, des ambiances. pendant la pandémie elle a élaboré plusieurs concepts à partir de feuillage en papier. elle fait des plantes énormes avec de belles grandes feuilles au graphisme coloré. revenant chez elle, elle trouvait que son propre décor était un peu triste. elle s’est donc mis à faire des plantes en papier d’un format plus réaliste.
«I became playful with colors and textures and went beyond what exists in
nature to create my own statement art houseplants, made of my favorite
high-quality materials.»les plantes en papier sont un courant qui existe depuis quelques années, pourquoi les siennes? ce que j’ai particulièrement aimé des plantes de Caroline est son choix de couleurs. loin de la réalité, il ajoute plutôt de le fantaisie dans la vie. ses «plantes» se positionnent à travers d’autres en nous faisant sourire.
on en parle abondamment dans cet article accompagné de plusieurs photos. tout son travail est fait à la main et est inspiré de plantes réelles. il s’agit souvent d’aplat de papier découpé et collé sur la feuille. visitez sa page instagram pour découvrir sa façon de travailler.
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les pochettes de disque?
oh que oui. quel plaisir j’avais à les observer sur tous les murs des disquaires. un peu comme des pages couverture de livres, on se laissait séduire par les designs évocateurs de toutes sortes d’ambiances.
dans les années 50, en jazz, on utilisait beaucoup le dessin. à moitié design, caricature, gestuelle, forme découpée, photo noir et blanc, c’était un mélange de tout ça. ajoutez une typographie inspirée qui occupait l’espace carré de la pochette en peu de couleur parfois.
visitez le site de Birka Jazz Archive, un disquaire suédois fondé par Torbjörn Sörhuus. bien que la boutique soit maintenant fermée, le site nous permet de voir encore ces pochettes de disque choisies. toutes sont suivies d’une indication sur le créateur.
j’ai particulièrement aimé parcourir les archives des maisons de disque européennes, pochettes que nous n’avons pas beaucoup vues contrairement aux maisons de disque américaines. ça change de tout le photoshop qu’on voit maintenant. j’adore!
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alors l’espace zines au Portage???
eh bien, je pense que je peux dire que ce fut un succès. l’endroit où nous étions était parfait pour un petit salon. se jumeler à la biennale était une excellente idée, car les gens qui se déplacent aiment le livre, sous toutes ses formes.
dans le détail maintenant…
vendredi, j’ai donné mon atelier de zines à des gens courageux qui ne savaient pas vraiment ce que c’était. ce qui est tout à fait normal, car les publications sous forme de zines sont difficilement accessibles pour les non-initiés. une fois cette forme de publication présentée, tout le monde a quitté avec le sourire emportant ses petites publications sous le bras. j’adore partager mes apprentissages et mes découvertes. ce fut donc un réel plaisir pour moi.
samedi, ce sont les étudiants du cégep de rivière-du-loup qui ont occupé l’endroit avec leurs profs pour faire des zines sur place. plusieurs dessinaient avec joie et étaient inspirés et inspirants à suivre.
de mon côté, on m’a demandé d’expliquer ce qu’était un zine devant les caméras pour une capsule de la Fabrique Culturelle. elle sera diffusée dans quelques semaines. ma première expérience du genre a été un très agréable moment passé avec Sophie et Will, la petite équipe sympathique qui s’était déplacée pour le tournage.dimanche, salon du zine. pour cette première édition, quelques exposants et un réel succès puisque nous avons eu le temps d’échanger avec tout le monde. ça aussi, un plaisir qui a été ressenti par tout le monde.
je suis revenue chez moi en ayant testé mon cours. à l’éclairage de cette formule, j’ai restructuré la petite formation de zines pour qu’elle se fasse en une seule journée. j’offre un atelier à magog le 15 octobre et à sherbrooke le 22 octobre. j’espère avoir assez d’inscriptions pour les donner. toute l’information est disponible sur les liens.je viens à peine de défaire mes boites et mes sacs et je prends maintenant le temps de regarder tout ça.merci France pour les photos.
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faire du paysage comme Ruth
les paysages n’ont pas toujours bonne presse. pourtant, certains artistes arrivent à renouveler le genre. j’adore ceux de Ruth Ander qui vit près de l’eau en angleterre.
son travail est un magnifique mélange de différentes techniques d’impressions avec ajout en collage. elle semble utiliser les plaques de polymère et la technique de l’eau forte. j’adore ses harmonies de couleurs et les mouvements de crayons qui crée une ambiance unique. elle donne beaucoup d’importance au ciel et quels ciels!
vous pourrez voir sur sa page instagram des photos qui suivent sa démarche, l’endroit où elle vit et aussi son processus de création. tellement inspirant.
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ça commence aujourd’hui!
je vous en parle depuis le début de l’été. je suis maintenant arrivée à notre-dame-du-portage depuis mardi soir. j’ai une fascination pour la beauté du fleuve. je le regarde tout le temps.
mais je suis ici pour travailler un peu tout de même. mercredi, nous avons aidé à monter l’exposition des livres d’artistes de la biennale. vous pouvez voir tous les livres ici. ce fut un véritable plaisir.
jeudi, j’ai finalisé les éléments de mon cours d’initiation aux zines que je donnerai cet après-midi. j’ai fait mes notes de cours sous forme de zine, bien sûr. un retour à la préparation de cours pour moi et ça me fait immensément plaisir!
sur les lieux, je prévois l’installation de tout pour l’atelier, la création in situ de samedi et aussi pour les exposants dimanche. toute la programmation ici.
j’espère que si vous le pouvez, vous viendrez faire un tour!