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photographes d’un froid dimanche
alexander semenov, un jeune zoologiste russe aime bien photographier sous l’eau. depuis maintenant quatre ans, il poursuit cette passion. mais il aime la photo en général, je crois, à voir les différents sujets touchés dans sa section galerie. de bien belles images… dans l’eau froide!
pour rester dans la saison, voici les photos d’hiver de daniel korzhonov (de la crimée). on y trouve de la montagne, de la roche, des végétaux gelés et de la lumière d’hiver aussi. c’est plus grand que nature comme impression.
plus de photos sur son site, bien qu’il soit seulement en ukrainien. mais allez-y avec google traduction, ça donne au moins une idée…via design boom
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idées créatives à essayer
mme tods a trouvé cette belle idée pour faire des collages «évolutifs».
ça prend une grosse pince et plusieurs petits morceaux de toutes sortes de choses. il faut ensuite faire tenir l’ensemble par une seule pince (ou presque) et faire évoluer l’accrochage selon les nouveaux arrivages. j’adore!et deux idées toutes simples pour dessiner, à faire avec des enfants (mais j’avoue que je vais sûrement le faire…) par faceheads de moscou. trouver des visages et distribuer des cartes. ça aussi, de beaux exercices créatifs!
via drawn -
bande dessinée: ce que «transposer» implique
the art of pho a d’abord été une bande dessinée créée par julien hancha (britannique). mais l’auteur a voulu aller plus loin en développant son histoire pour le web. c’est lois van baarle (et son équipe) qui ont magnifiquement transposé le livre vers le web en intégrant de l’animation, des voix et des sons et de l’interaction bien sûr.comme j’aime avant tout le processus sur un projet, j’ai d’abord écouté le «making of». éclairant et très intéressant. on comprend mieux ce que «transposer» implique dans ce cas précis. cela m’a permis de mieux apprécier les épisodes par la suite.
via l’article de fabien deglise
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deux talents d’un vendredi
janice wu (vancouver) est une jeune artiste qui observe et dessine nos petits objets quotidiens qui traînent ici et là. c’est très beau. ça fait réfléchir sur ces choses que nous ne «voyons» plus ou pas réellement tellement ils sont partout. il faut souligner la grande qualité des dessins. elle y met tant de soin et de détails, c’est fascinant.
via juxtapozje voudrais aussi partager avec vous le travail de quentin juns (londres). il touche à plusieurs médias: installations, photos, dessins, films, etc. c’est la section «images» qui m’a le plus intéressée, son mélange de photos et d’interventions manuelles est très fort graphiquement, très senti. j’ai beaucoup aimé. on voudrait voir ce genre de créativité dans de vraies publications plus souvent!
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pourquoi faire du livre d’artiste?
le livre d’artiste est bien difficile à définir. à visionner des films ici et là, voir des sites, etc, j’avoue que la discipline est large.voici un court film de pbs, où trois artistes expliquent leur choix de travailler la forme artistique du livre d’artiste. ils ont trois façons différentes de développer le livre et son contenu. le premier travaille la technique du pop-up de manière assez hallucinante. la deuxième artiste développe plutôt le «tunnel book», qui présente un moment figé dans le temps. et finalement, une autre intervient directement sur les pages pour en faire d’autres oeuvres.
si le sujet vous intéresse, vous pourriez aussi regarder celui-ci où une jeune auteur et conservatrice du livre d’artiste explique pourquoi cette discipline devient si populaire. on y présente aussi deux artistes qui font surtout dans l’installation à partir de la matière «livre».
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à visionner un dimanche
le musée guggenheim vient de mettre en ligne sa collection de catalogues d’expositions. des archives de 1937 à aujourd’hui. c’est bien fait, on peut feuilleter en ligne facilement. un des intérêts de ces documents est de visionner aussi les pages couvertures: les choix typographiques, les jeux graphiques, les couleurs, etc. ça change, ça évolue et en même temps ça reste sobre.
il y a un certain plaisir à regarder les catalogues de calder (1964) ou de kandinsky (1946).aussi, voir cette animation «faite main» (en grande partie) à partir de photos tirées de vieux «national géographique». c’est une création de newfoundland tack (une boîte multidisciplinaire de montréal) par andrew de fretins et mathieu arsenault, pour la pièce «surprise stephani» de dan deacon.
c’est le mouvement ici qui est différent. vous remarquerez que ça ne bouge pas mécaniquement, mais bien en bougeant les morceaux manuellement. ça donne des mouvements qui ne sont pas «mathématiquement calculés». une belle différence. rafraîchissant et réussi.
via itsnicethat.