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s’organiser pour ne rien faire et dessiner sans rien dessiner
new york magazine offre toujours des points de vue originaux. en voici un autre, un guide du «comment ne rien faire». il faut un guide, parce qu’on ne sait plus comment arrêter. dans cet article par diverses sections, vous apprenez à comment ne pas socialiser, comment ne plus regarder la télé, ou l’équivalent, comment ne plus entendre vos voisins, ou comment ne plus penser. ça fait sourire et j’adore.
dans le même ordre d’idée, j’ai acheté à dublin le livre «black white & colour, a creative sketch and doodle book». il était beau et en super rabais. très invitant pour une personne comme moi… je l’ai ensuite regardé dans le détail, pour réaliser qu’il est tellement bien fait que j’hésite à m’en servir pour «doodler» (griffonner), ce qui n’est sans doute pas le but du livre. en tous les cas, vous le trouverez sur amazon plus cher que ce que j’ai payé par contre…
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job: typographier avec de la nourriture
voici une autre sorte de typographie, le «foodtype». pratiqué par certains, maitrisé parfaitement par d’autres, le «foodtype» veut dire de faire des lettres ou des mots avec de la nourriture, ça va de la farine au steak haché, donc, l’éventail de possibilité est large. Danielle Evans sous le nom de marmelade bleue en a fait son métier qu’elle nomme de son côté «Food Typographer». sur son site, vous trouverez plusieurs exemples, des vidéos et une explication plus détaillée de son travail sur son blogue. vous pouvez aussi allez faire un tour sur le site food type pour voir d’autres créations. original.
il s’agit d’un exercice intéressant à faire et accessible à tous. je l’ai fait avec quelques groupes d’étudiants et les résultats ont été très créatifs. ils ont travaillé avec toutes sortes de matières, pas nécessairement avec la nourriture. former des lettres avec autre chose qu’un crayon et du papier est un exercice qui nous sort de notre zun de confort. une fois terminé, on prend une photo et voilà!
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expos à voir ce week-end
le site baron suggère une liste d’expositions à voir au québec ce week-end. j’en ai retenu deux.
d’abord, je vais aller jeter un coup d’oeil à l’expo «Édition Journal» du Collectif Blanc. un projet où on met de l’avant le plaisir de faire de l’imprimé sur du papier. on peut voir les projets sur leur page facebook.
aussi, l’exposition de Karine Léger, dont j’aime beaucoup le travail. je la suis depuis longtemps et ses créations changent et évoluent, une démarche intéressante à voir.
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«MCBA prize», les finalistes sont…
le minnesota center for book arts est un des centres le plus connus pour le livre d’artiste aux états-unis avec un large rayonnement international. je participe souvent à leurs appels de dossier quand c’est possible. leur biennale est un événement couru et le grand prix qui y est associé aussi.
cette année encore, j’ai participé en présentant mon dernier livre «awake in the waste».
ils ont reçu 170 entrées. les cinq finalistes ont été présentés sur leur site mardi dernier. leurs livres sont d’une grande qualité, très raffinés et d’une facture impeccable. une motivation à faire mieux dans mon cas car ce qui n’est pas tout à fait le genre de chose que je fais. je participe tout de même parce que le MCBA présente d’une façon très professionnelle tous les livres proposés. on peut voir une très grande qualité d’oeuvres sur le même site qui devient alors un lieu incontournable pour avoir une bonne idée de ce qui se fait en livre d’artiste en ce moment.
alors faites-vous un gros café et commencez votre visite ici.
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bulletin créatif no 9, frais de ce matin!
ce matin, avec un peu de retard, j’ai envoyé à mes abonnés mon bulletin créatif no 9. cette édition de mai vous arrivera en juin finalement. j’y fais mention de quelques billets rédigés dans le dernier mois. il y aura d’ailleurs un petit extra pour les abonnés qui leur sera envoyé d’ici une ou deux semaines. un jeu-surprise pour l’été!
vous pouvez en tout temps vous abonner ici pour ne pas manquer les prochains envois ou le partager dans vos réseaux.
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collage: deux points de vue
la designer Lydia Cambron a décidé de s’inspirer des graffitis et interventions faits sur les personnages dans les pubs du métro pour les reproduire sur elle-même. une idée peut-être étrange, mais qui donne des résultats très particuliers. le fait de prendre une image en aplat et de la refaire en 3D sur une personne présente l’aspect graphique du vandalisme sous un angle différent. on en parle ici et on en voit un peu plus sur son site, ici.
l’autre façon de faire du collage/photo est cette technique de Lorenzo Castellini artiste brésilien. il s’agit ici de tenir la portion d’un chef-d’œuvre sur une vraie personne et d’en faire une photo. ici aussi, on joue avec une image en aplat et une personne dans la réalité. la particularité de son travail est de souvent mettre en lien des siècles différents. ça aussi, fascinant à regarder. un beau projet. on peut en voir des tonnes ici.