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«Mon premier haïku avec Shiki», mon dernier livre
voici quelques photos de mon dernier livre. «Mon premier haïku avec Shiki» est un livre ouvert, comme un jardin.
j’ai choisi dix haïkus du poète japonais Masaoka Shiki. j’ai parsemé chacune de ses lignes sur une feuille placée dans le jardin, à droite. je sais, ça ne se fait pas de séparer les lignes d’un poème, mais je l’ai quand même fait. puisque qu’il s’agit d’un livre interactif, je le vois comme une façon simple de s’initier à cet art avec l’aide d’un grand poète. ne vous inquiétez pas, les véritables haïkus de Shiki ne seront pas loin du livre.
la personne qui interagit avec mon livre choisira trois feuilles pour les placer dans la petite plate-bande de gauche, dans l’ordre de son choix. selon mon scénario (imaginaire?), la personne prendra une photo de son premier haïku pour le conserver avec elle.
le livre de base porte sur l’architecture du paysage. toutes les pages sont collées pour former un bloc. j’en ai découpé une section pour faire la plate-bande (à gauche).
le livre est recouvert de différents monotypes. mes feuilles sont des pages de livres avec quelques ajouts d’encre colorée. on peut lire une courte biographie du poète est dans la fenêtre centrale du jardin.j’aime particulièrement ce livre car il sera toujours en mouvement, vivant et dans l’instant présent. cette idée me fait plaisir.
vous trouverez bientôt la fiche complète de ce livre sur mon site internet.
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retour de copenhague
de retour de copenhague avec une bonne grippe. pourtant, c’était bien le printemps là-bas, plusieurs arbres en fleurs et des gens partout dans les parcs, sur les terrasses, etc.
c’est le pays du fameux «hygge», pas besoin de le chercher. vous savez, cet art de vivre danois? ça veut dire, des bougies dans tous les cafés qui sont nombreux, les meubles, tabourets, chaises en bois, présents partout. à copenhague peu de métal dans les environnements, on privilégie le bois, le cuir, les textiles et les matières naturelles. inutile de dire qu’ici, pas de table ou de chaises en plastique. plutôt d’élégants transats ou des tables à picnik pour boire un verre sur le bord de l’eau dans les nombreux lieux où c’est possible. le danemark est un chapelet d’îles en quelque sorte.
beaucoup de belles idées, de beaux musées. j’ai privilégié l’âge d’or de la peinture danoise et aussi son art contemporain. je vous en parlerai dans les prochaines semaines, questions de faire le tour de ce que j’ai vu, ramassé, photographié.
si vous voulez mieux comprendre la complexité de la langue danoise, comment doit-on prononcer «hygge»? heureusement pour nous que tout le monde ou presque parle l’anglais.
ci-dessous la National Gallery of Denmark. la nouvelle partie du musée à l’arrière du bâtiment comprend les collections contemporaines, les ateliers artistiques, le study-room et une agora qui a en fond de scène un marais. magnifique! j’au eu un coup de coeur pour ces nombreux espaces du musée, comme ici au resto, où on laisse trainer à l’entrée plusieurs catalogues des expos du musée qui ne demandent qu’à être consulté.
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toute la créativité en CMYK
si vous connaissez le principe de l’imprimerie et les couleurs de base cyan-magenta-jaune-noir (communément appelé CMYK dans notre jargon de graphiste) vous aimerez le dernier numéro de Uppercase qui en explore toute la créativité. ça déborde largement de ce que nous faisons habituellement. comme toujours, cette publication inspirante présente une multitude de gens qui utilisent librement ce CMYK, thème du dernier numéro.
j’ai particulièrement aimé car à la base, il s’agit d’une forme d’impression commerciale.
vous pouvez le feuilleter en ligne sur le lien plus haut. assez facile à trouver dans quelques librairies du centre ville comme indigo.
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une designer graphique inspirante!
j’aime beaucoup qu’on donne la parole à toutes ces femmes qui ont œuvré dans le domaine des arts, des arts graphiques et qui ont été dans l’ombre pendant de trop nombreuses années.
Barbara Stauffacher Solomon est l’une d’elles. elle raconte les grandes étapes de sa vie dans ce court film produit par adobe. Barbara est allée étudier le design graphique en suisse. on a donc droit à une explication du design suisse en deux minutes. magistrale! c’est un réel plaisir de l’entendre expliquer son cheminement. j’ajoute qu’elle est aussi une artiste accomplie. à voir, une bien belle inspiration!
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les artistes de surface
le «surface design» est l’art du motif. un art souvent sous-estimé. pourtant, ça dépasse largement le motif du rideau de douche, croyez-moi. en ce moment, à NY, il y a le fameux surtex, LE salon du design de surface. field trip est un des événements proposés.
«Field Trip is a pattern and illustration event in New York, conceived of by a small, diverse group of established artists. The goal of Field Trip is for clients and artists to get together, review new artwork for purchase or license, and discuss collaborations.»
je vous en parle parce que vous pourrez y découvrir quelques artistes très intéressants, comme Ampersand Design Studio ou Studio Nottene, ou encore Victoria Johnson. ils ne sont pas très nombreux, mais quel talent! inspirant.
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quand mes livres trouvent leur maison
le marché du livre d’artiste est assez limité. avec la fermeture de 23 Sandy Gallery l’an dernier, je me suis retrouvé sans diffuseur. ce qui m’a beaucoup attristé. j’ai décidé de prendre moi-même les choses en main et de faire la promotion de mes livres à quelques conservateurs de collection, liste que j’augmente graduellement au fur et à mesure de mes recherches.
la bonne nouvelle des derniers jours a été la vente de deux de mes livres à la John L. Haar Library de MacEwan University, à edmonton. j’étais particulièrement contente parce qu’enfin, quelqu’un au canada était intéressé à acheter mes livres d’artistes! une bonne nouvelle. ils ont fait l’acquisition de «Want to be heard» et «New dress against disease». alors enfin ces deux livres, ont trouver leur maison.