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apprendre la nature
je lis toutes sortes de choses sur toutes sortes de sujets.
hier, dans le bulletin de Dense Discovery, l’auteur du blogue faisait référence à un texte (en anglais) où l’on expliquait que bien sûr, on a exploité la terre à fond la caisse, mais que lui avons-nous donné en retour? à force de s’en éloigner, on ne sait plus trop comment se reconnecter avec elle.
«Ethnobiologists tell us that our great-grandparents spoke fluent natural history. They knew the names and personalities of dozens of birds and hundreds of plants. Today the average American school child can recognize more than a hundred corporate logos. They can give a name to about ten plants, and these include such categories as ‘Christmas Tree’ and ‘Grass’. We have lost an entire vocabulary, of speech, of experience, and of relationship. Our fundamental currency of relationship, our highly evolved capacity for paying attention to those species who sustain us, has been subverted in a kind of intellectual hijacking. How can we care for them, monitor their well-being, and fight for their existence if we don’t even know their names?»
le texte complet est ici.
en bref, si on ne peut pas nommer les fleurs, les arbres et les animaux de la nature qui nous entoure (de moins en moins), il est presque normal de plus s’y intéresser. achetons des guides dans les livres usagés pour en apprendre plus.
je vous propose ce magnifique reportage sur colossal où le photographe Joshua Nowicki a saisi des colonnes de sable qui se forment l’hiver sur le bord du lac michigan. magnifique.
***dernière nouvelle: vous êtes vraiment nombreux à vous intéresser au guylainelab de février. j’en suis très très heureuse. j’ai tellement hâte à nos rendez-vous quotidiens, c’est à dire la mise en ligne votre page du jour. cela sera très stimulant. n’hésitez pas à partager avec votre entourage.
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guylaine lab, le défi de février
ce que j’aimais particulièrement du guylaine lab c’était de voir quel côté allait prendre la créativité des autres. l’aspect recherche plutôt que résultat me passionnait. voir comment les autres avançaient dans leur idée était tellement enrichissant que le résultat soit satisfaisant ou non.
par ce temps de pandémie et l’hiver aidant, je voulais être en contact avec d’autres, au moins pour passer le mois de février. j’ai repris un projet que j’avais fait l’an dernier dans un contexte de défi d’un mois. tout le monde faisait des choses différentes. j’étais la seule à faire un livret de 30 minipages.
j’aimais passer mon 15-20 minutes à faire mon collage (c’est ce que j’avais décidé de faire) et surtout à le partager et
voir ce que les autres avaient fait. à la fin, quand j’ai déplié le tout, ça devenait encore plus intéressant parce que l’ensemble des collages, qu’ils soient réussis ou non, devenait plus fort.la formule est un peu différente cette fois-ci. tout se passera sur ma page instagram. j’ai commencé aujourd’hui avec la structure et d’autres détails seront donnés d’ici le 1er février. pour les créatives et créatifs qui le désirent, je pense même à des rencontres zoom. ça serait sympa, non?
pour indiquer votre intérêt, svp partagez sur votre fil instagram la photo d’un crayon avec le #guylainelab. pour mon plus grand bonheur, nous sommes déjà quelques-unes!!!
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guylaine lab et + participations
en ce début d’année, on aime souvent se trouver des petits défis créatifs en ligne ou ailleurs. si cela vous intéresse, j’en ai quelques-uns aujourd’hui.
je songe à faire revivre guylaine lab pour un petit défi
quotidien pour le mois de février. si ça vous dit, faites-moi signe,
partagez une photo de crayon avec #guylainelab, comme ça je saurai que ça vous intéresse.le magazine uppercase fait souvent des appels de soumission pour son merveilleux magazine. il s’agit d’aller voir ici. le prochain numéro portera sur le jardin. il y a un appel «Issue 53: Cultivating Creativity» qui se termine aujourd’hui et d’autres pour le 1er février.
si vous voulez faire du livre d’artiste, abonnez-vous à #areyoubookenough sur instagram. voici les sujets de l’année par mois. il vous suffit de présenter les photos de votre livre et d’y ajouter le # du mois. ce mois-ci, le folklore!
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25% pour les femmes
l’année 2021 a été une belle et bonne année pour ma boutique.
vous, les fidèles de mes publications en éditions limitées, étiez au rendez-vous et plusieurs autres ont découvert mon travail souvent à travers vous. un énorme merci.
je suis privilégiée et je veux partager. j’ai donc décidé de donner 25% de mes ventes d’éditions limitées à l’organisme La rue des Femmes. en votre nom et en arrondissant un peu, j’ai fait un don de 200$ ce matin. encore merci d’être là!
ce qui m’a fait réaliser que plusieurs titres étaient épuisés. je dois m’y mettre et en créer et produire un peu plus souvent. ce que je suis déjà en train de faire.
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j’ai terminé de faire mes sapins en papier. une idée trouvée sur le web que j’ai personnalisée. j’aime bien le résultat en petite forêt.
aussi, n’oubliez pas d’utiliser les quelques items gratuits sur mon site boutique: mes listes de noël (collection•1, collection•2), mes étiquettes cadeaux, une image à colorier et plus.
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mon défi du week-end
j’aime bien me donner des défis, question de sortir de ma zun et de trouver malgré tout quelque chose d’intéressant.
ce week-end, j’ai fait des cartes de noël pour les gens qui m’ont encouragée cette année en achetant de mes productions. c’est une façon pour moi de vous remercier d’être là. j’en ai fait une trentaine. j’ai voulu utiliser des cartons bourgogne que j’avais depuis longtemps. du papier qu’on m’avait donné. ce n’est absolument pas dans ma palette, comme dirait ma sœur.
bon, on commence par quoi? j’ai imprimé du feuillage blanc, ensuite des points rose et finalement une touche de vert lime. je n’étais vraiment pas certaine du résultat.
ensuite le volet message. le chemin facile aurait été du blanc, mais c’était justement trop évident. alors j’ai opté pour du rouge sur lequel j’ai imprimé en blanc pour faire un lien. je ne trouvais pas cela suffisant, alors j’ai ajouté un point rose et un cordon vert. je crois que ça fonctionne. c’est comme une grosse étiquette à accrocher.
je travaille aussi en ce moment sur un livre en édition limitée sur les idées reçues, vous savez, ces faits qui circulent et que l’on tient pour acquis. c’est intéressant comme recherche. je suis dans le processus de mise en page en ce moment. projet à suivre…
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retour dans l’atelier
après un temps important pour la cause de notre espace parc que nous voulons conserver comme tel, maintenant que nous avons fait la demande officielle à la ville lors d’une séance du conseil, on attend un peu de voir. nous aurons une réponse éventuellement sinon, on rapplique après noël.
je suis donc revenue à mon horaire plus régulier. les projets ont commencé à émerger. je voulais faire un nouveau livre en éditions limitées. j’ai trouvé le sujet, j’ai commencé à travailler sur sa forme et j’ai trouvé une partie du contenu. à suivre.
j’ai commencé les maquettes pour mon prochain livre d’artiste sur la conscience. après avoir fait un grand nombre de lectures de toutes provenances, mon idée de départ ne fonctionnait plus vraiment. j’ai reculé. je suis revenu à l’essentiel et je me suis posé quelques questions. qu’est-ce que je veux dire exactement? quelle est l’idée de ce livre? je veux sensibiliser le lectorat sur quoi, car le sujet est large.
finalement, un petit exercice quotidien. j’avais reçu le très beau carnet d’Isabelle et comme tout le monde, on est un peu intimidé avec un nouveau carnet, surtout aussi beau que le sien. j’ai fait le saut la semaine dernière. j’y dessine presque tous les jours un élément de la nature que j’ai conservé de mes randonnées. de très petites choses étalées sur une planche. j’y choisis quelque chose, j’explore en essayant mes nombreux crayons, encres et autres. ensuite, je diffuse sur ma page instagram. projet en cours,