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un talent, un projet
j’adore la densité de la couleur en sérigraphie. cet aplat sur le papier, sans reflet qui laisse toute la place aux harmonies de couleur et aux contrastes.
je vous propose de regarder le travail de Jeremy Speck, un artiste britannique. sur sa page, il partage des découvertes de voyage, mais surtout son processus. j’ai beaucoup aimé la variété de son travail, que ce soit plus illustratif, complètement abstrait ou l’utilisation d’impression typographique avec des lettres en bois. une belle inspiration.
je vous ai déjà parlé de Lorna Crane et de ses pinceaux faits main. ses œuvres m’inspirent depuis longtemps. elle partageait dernièrement sur son fil instagram une recherche aux traits noirs. prenez le temps de lire l’explication de sa démarche dans son billet, c’est très intéressant et ça donne des idées!
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créer avec des statistiques
je vous parle aujourd’hui brièvement du livre «Le Grand Atlas géo-graphique». il s’agit d’un travail de création entre l’autrice Marta de la Serna et la peintre espagnole Regina Giménez. je n’ai pas le livre entre les mains, mais cela a l’air d’un bien bel ouvrage bien que trouver de bonnes images du livre a été impossible. on peut lire une excellente chronique sur le livre ici.
Pour vous donner une idée: «Regina Giménez
est une peintre espagnole reconnue internationalement pour sa peinture
abstraite faite de formes géométriques et son travail sur la matière par
différentes techniques. Passionnée par la géographie et l’astronomie, elle s’est associée ici à l’autrice Marta de la Serna,
qui a déjà écrit des livres documentaires scientifiques pour enfants
aussi intéressants que pédagogiques et fascinants par leur important
contenu et la justesse de leur ton ne cherchant pas à tout simplifier
pour la jeunesse sans pour autant être aride.»j’ai aussi découvert Raw Color, une petite équipe hollandaise qui crée à partir de différentes données. je vous envoie sur leur projet «temperature textile». il s’agit de différents tissages sur l’urgence climatique à partir de statistiques, couleurs, motifs. vraiment magnifique et très moderne. j’ai beaucoup aimé.
à propos de l’équipe: «Raw Color works across design disciplines to materialise colour by
blending the fields of Graphic Design, Photography and Product Design». à voir. -
bonjour au bleu cobalt
on parle beaucoup du bleu cobalt en ce moment. une présence bien en vue dans le paysage de la déco, la mode et même dans les livres de cuisine!
j’aime toujours découvrir ce genre de chose. est-ce que ce bleu délogera le rose trop présent depuis plusieurs années? ça sera une histoire à suivre. on en parle ici et encore ici dans le new york times. je dois avouer que c’est une couleur que j’aime beaucoup. elle a une densité presque fluorescente et c’est très dynamisant.
le bleu est depuis longtemps une couleur moins utilisée en alimentation. elle a fait son apparition pour les produits dit «légers» et elle est plus visible maintenant. dans le livre de cuisine d’aujourd’hui, c’est un bleu cobalt très présent qu’on retrouve dans une mise en page vraiment magnifique. un mélange de beau livre et de livre pratique? toute une équipe a travaillé à cet ouvrage.
«With a bright cobalt blue and rich orange color palette, funky
illustrations, museum-worthy food photography, and simply unique graphic
design, this cookbook introduces the new standard of design.»vous pouvez voir plusieurs pages de ce magnifique livre ici. elles valent le détour! la designer graphiste en moi a eu beaucoup de plaisir à tout regarder. il y a plus que seulement du bleu cobalt.
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la magie de la photo microscopique
il faut regarder partout pour voir la beauté du monde et dans ce cas-ci, c’est la découverte de ce que nous ne pouvons voir à l’œil nu. voyez la magnifique et très particulière exposition en ligne «Nikon’s Small World». sur le site, vous trouverez deux grandes sections: photos et vidéos. de belles choses à voir, tellement de formes, de textures et d’effets variés, tellement d’inspiration en fait et de découvertes!
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histoire de création
j’ai enfin terminé mon livre. je l’ai présenté hier sur mon fil instagram. pas facile de prendre en photos des éléments en pop-up, mais cela vous donnera une idée.
une production différente cette fois-ci. mon sujet était simple: une pousse=une idée. pas de lecture complexe ni de réflexion profonde. j’ai surtout travaillé avec d’autres livres. j’ai emprunté à ma bibliothèque un livre pour savoir comment faire des pop-ups et aussi des livres pop-up comme tel. je les ai regardés dans le détail, tous les plis et replis, etc. j’ai plié du papier, coupé, collé. j’ai découvert que dans la création pop-up, on colle et ensuite, on ouvre, on ferme, on regarde ce que ça donne et si ça fonctionne. pour les formes des semences, je me suis inspiré du livre de Levon Biss dont j’avais parlé ici.
j’ai ramassé mes racines, je les ai lavées et j’ai fait des tests, quelques-unes donnaient de bons résultats, d’autres, pas vraiment… j’ai donc imprimé mes cinq double-pages. c’était parti.
j’ai cherché une fonte scripte qui pouvait passer pour réelle. pas évident à trouver, car les scriptes sont souvent trop «féminines» ou trop corrigées pour avoir l’air vrai. pour les projets de chaque page, je voulais donner un peu l’impression des pages de carnet d’explorateurs, alors j’ai ajouté mon écriture manuscrite et des gravures anciennes comme des dessins ajoutés aux pages.
ensuite, les pop-ups comme tel. j’ai travaillé à quatre reprises avec la même base avec laquelle j’ai expérimenté. j’ai ajouté des fils, j’ai coupé dans la forme et j’ai utilisé du tissu. cela a assez bien fonctionné. pour un des pop-ups, j’ai dû faire plusieurs essais pour m’assurer que la forme se surélevait à la bonne place quand on ouvrait les pages.
finalement, la reliure. on ne relie pas un livre pop-up comme les autres, car les double-pages doivent toutes avoir pleine ouverture et sont collées les unes à la suite des autres.
je suis de celles qui aiment laisser des traces. il y a tellement de défauts, des parties collées un peu croches ou coupées grossièrement. à deux endroits dans mon livre, la forme fait un mauvais pli et je ne
comprends pas trop pourquoi. c’est ça, apprendre par soi-même. mais c’est vraiment enrichissant! le défi de #areyoubookenough_sprout se terminait hier (projet sur un mois) et je voulais être dans les temps. en réalité, rien ne m’obligeait à le terminer si rapidement, mais je suis une designer graphique qui travaille bien avec des dates de tombée. il m’en fallait une pour le terminer. -
papier+broches, juste ça et tellement plus
je suis son travail depuis un moment déjà sur instagram. découvrez aujourd’hui les œuvres de Marjolijn van den Assem, une artiste de la Hollande. cette dame crée toutes sortes de pièces les plus étranges les unes que les autres.
c’est d’abord sa pièce «le vallon» qui m’a intéressé alors je suis allé voir de plus près. au départ, je croyais que c’était des traits ajoutés à la main sur une structure en pop-up. mais non, il s’agissait de structures de carton blanc et d’une multitude de broches appliquées sur la structure. comme c’était étrange…
mais l’artiste fait tellement plus! comme cette idée de mettre en vente à tous les premiers du mois une œuvre pour 185€, chose qu’elle fait depuis 2009. allez voir ici pour en voir quelques-unes.
c’est un univers à découvrir et vous ne serez pas déçu. son site est en néerlandais, utilisez un traducteur de site. (voir l’article ici pour savoir comment faire).