je viens tout juste de terminer «Être ici est une splendeur» de Marie Darrieussecq.

C’est l’histoire de la peintre allemande Paula M Becker. une découverte. le livre d’environ 150 pages se lit très rapidement. l’auteur y va de courts textes, comme des instantanés dans la vie de la peintre. on sent bien la recherche et le désir de Paula à peindre à tout pris et le peu de reconnaissance de la femme peintre à son époque.

j’ai beaucoup aimé. on dit d’elle qu’elle est «l’une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste dans son pays.» comme raconté dans le livre, elle serait aussi la première femme à faire son autoportrait alors qu’elle était enceinte.

on peut voir une petite vidéo où l’auteur explique sa découverte de cette artiste.

il y a aussi eu un film sur elle. voici la bande annonce.

j’ai découvert le site upcyclist récemment. une des fondatrices, Antonia Edwards, écrit souvent sur l’art et le recyclage. j’ai choisi ce matin ses quelques billets sur l’utilisation créative du carton ondulé. une matière que j’aime bien moi aussi.

d’abord un premier billet sur plusieurs artistes qui travaillent avec cette matière de manière très différente. on en fait ressortir la finition en papier kraft ou l’épaisseur du carton ondulé. on conserve parfois les étiquettes autocollantes sur le carton ou pas. très intéressant.

à voir, cet autre billet plus ancien, où elle présente les lampes de Michael Konstantin Wolke, un designer de berlin qui travaille aussi à faire de beaux objets à partir de recyclage.

en cherchant plus loin, j’ai découvert que la compagnie Graypants de seattle crée plusieurs items pour l’aménagement d’espace bureau avec ce carton, que ce soit des lampes (photo) ou des panneaux d’isolation. j’ai vraiment un coup de cœur pour leur travail. magnifique!