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deux belles idées en publicité
vous le savez, je suis curieuse de bien des domaines. la publicité en est un bien sûr. j’ai découvert dernièrement ces deux idées.
la première est française. la chaine intermarché a fait un test de goûts/couleurs à l’aveugle. j’ai adoré. comme quoi, quand c’est orange, ça goûte l’orange selon notre tête. le mental, c’est très fort.
ensuite, la compagnie allemande stabilo à propos des femmes remarquables, une façon d’utiliser leurs surligneurs pour faire ressortir ces femmes inconnues d’une photo. brillant! la campagne a aussi été personnalisée par pays.
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peindre quand on perd la vision
les artistes vieillissent aussi et certains perdent la vision à des niveaux différents.
j’ai lu récemment «Artists Who Lose Their Vision, Then See Clearly» un excellent article sur ce sujet dans le new york times. ces artistes qui ont peint toute leur vie et qui, voyant de moins en moins, continuent tout de même de peindre.
les peintres interrogés racontent que leur art a changé. ils ne s’accrochent plus aux détails. cela ne veut pourtant pas dire que ça devient moins intéressant. ça évolue. certains disent avoir retrouvé une nouvelle liberté.
j’ai trouvé ce lien où vous pouvez voir plusieurs tableaux avec les avant/après, question de vous donner une idée. très intéressant. ci-dessus, David Levine.
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quelques jours à toronto
je suis allée à toronto pour visiter le art book fair 2018. un petit salon du genre expozine regroupant plusieurs artistes et petits éditeurs indépendants. ils étaient installés dans le sous-sol d’un centre communautaire chinois, ce qui donnait un aspect un peu étrange à l’événement. tout le monde était très sympathique et les produits présentés de grande qualité.
j’ai même pu y faire ma première impression riso (la technologie duplicopieur). en payant 5$, je participais à un zine que je recevrai éventuellement qui sera un mélange des oeuvres spontanées des gens, qui, comme moi, on fait un collage ou dessin sur le coin d’une table sur place. je vous en reparlerai à la réception du zine en question.
j’ai aussi visité à l’art gallery of ontario, une exposition de l’artiste allemande Käthe Kollwitz, une belle découverte. son mari médecin, elle peignait souvent les gens autour de lui, des mères et des enfants, les situations de misère. une autre série était présentée où le sujet était plutôt la mort qui rôde.
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*gratuits* des objects en papier à imprimer
sur mon site boutique, en plus d’offrir des livres à petit tirage, des cadeaux en papier fait main, etc., j’ai aussi une section d’objects gratuits à imprimer.
ceux que je vous propose aujourd’hui sont sur le thème de l’été. allez-y, téléchargez, imprimez, pliez et coupez. je les ai créés juste pour vous! -
deux sujets pour un mardi plutôt chaud
connaissez-vous Hervé Tullet? c’est ma grande soeur qui me l’a fait découvrir par «Un livre», une de ses publications (voir le petit vidéo du lien pour comprendre le livre). ensuite, j’ai regardé d’un peu plus près sa démarche. il faut voir ici une courte vidéo de l’auteur/artiste qui parle de son exposition idéale, de son travail et donc de ses livres. magique!
je voulais ensuite vous parler du livre «Le Montréaler», publié récemment. un magnifique projet créatif sur montréal qui a commencé en 2015, qui fut aussi une exposition et qui continue par un magnifique livre. essayez de mettre la main dessus pour parcourir une soixantaine de pages couvertures de cette publication fictive.
du site infopresse:«Le catalogue du projet Le Montréaler réunit toutes les couvertures produites pour penser le magazine imaginaire du même nom. Inspiré du projet The Parisianer, qui a vu le jour en 2013 à Paris, Le Montréaler rend hommage aux couvertures du magazine The New Yorker et offre plusieurs interprétations éclectiques et surprenantes de la ville.
La soixantaine d’artistes invités à exprimer leur vision de la métropole proposent ainsi des perspectives originales, poétiques, caustiques, décalées ou encore réalistes de la métropole québécoise. Tirage limité de 850 exemplaires.»
une belle surprise sur notre ville.
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ouais… bon
il y a quelques jours je vous parlais de faire des outils créatifs à partir de végétation. j’ai fait des essais hier à l’atelier, pleine d’espoir… et puis, ça a fait pouet pouet…
pas convaincant. pas du tout. en fait, l’idée de l’épingle à linge n’est pas bonne sauf sur leur photo. ensuite, j’ai roulé mes feuilles ou j’en aie fait de petits bouquets. jusque là, tout est mignon et inspirant, comme sur la photo.
je sors l’encre et je commence mes tests. bon, alors là, disons que tous les projets que j’avais en tête se sont évaporés presto. le principal problème est que les feuilles sont trop souples et légères, elles ne laissent rien de significatif sur le papier même avec beaucoup d’encre. si j’y mets de la pression, ça ne ressemble plus à rien. bref, à repenser.
j’aimais bien cette idée parce que Lorna Crane, une artiste australienne, a fait une série très artistique sur des pinceaux qu’elle a faits elle-même. ils sont magnifiques. allez voir son site. c’est la vraie découverte de ce billet.
on s’en reparle!