-
couvertures de livre et instagram
la chronique livre de la semaine porte sur le design d’une page couverture. saviez-vous que ces dernières doivent être «instagramable»? eh oui. pour vous dire la force de cette plateforme.
maintenant, lorsqu’on crée une page couverture, le titre du livre doit être assez gros pour bien ressortir sur une photo vue sur votre cellulaire. fini la subtilité. voici un article de Margot Boyer-Dry très intéressant sur cette question.
«“If you look at the AIGA 50 design competition winners from the ’90s,” says Kulick, “the type is so much smaller and more delicate because people’s interface with a book was at a bookstore.” And then came the web. “Now you see more of a large-type interplay with a texture behind it, because that’s what plays on a little thumbnail on the internet.”»
moi qui aime tellement passer du temps autour d’une table de livres en librairie et me laisser porter par la couverture et le texte du dos de tout ce qui m’appelle. c’est là que je décide si je l’achète ou pas et c’est surtout de cette façon que je fais des découvertes!
maintenant, on fait de fausses mises en scène que l’on tapisse les médias sociaux avant même la sortie du livre. au final cela doit fonctionner, car il y a de plus en plus de nouvelle petites librairies indépendantes qui apparaissent. les gens veulent toujours être inspirés par une ou un libraire. le contact reste important. une bonne nouvelle. mais pour les gros titres, il faudrait trouver une solution…
-
les femmes et le design
on en parle un peu plus, mais on les oublie encore trop souvent. mes classes étaient remplies de jeunes femmes excellentes en design. ont-elles de meilleurs postes, non malheureusement, ni de meilleurs salaires, ça serait plutôt l’inverse, encore aujourd’hui. voilà la raison de ce billet ce matin. je vous présente certains liens qui présentent quelques projets, créations, stratégies par des femmes dans le monde du design au sens large.
• sur ce billet d’Anastasia Dyakovskaya, on présente plusieurs designers, illustratrices, et conceptrices ainsi que leur bio et leurs créations. à voir.
• sur le site «flawlessapp», on présente des applications, des livres, des blogues et autres ressources créées par des femmes (je déteste la bannière de la page remarquez). la liste se bonifie par les suggestions. si vous en avez, n’hésitez pas!
• 14 magazines féminins indépendants, donc dans un tout autre registre que ce que l’on voit habituellement. belle liste.
• finalement un billet de Paula Macedo, designer, qui partage ce qu’on lui a suggéré de dire ou de faire dans son milieu de travail trop masculin. éclairant… et décourageant quand on pense qu’on est en 2019…
-
les arbres dans nos vies
les bourgeons apparaitront bientôt. j’adore les arbres. j’adore les regarder, écouter le vent qui passe à travers leurs branches. j’aime profondément les espaces ombragés qu’ils nous donnent et cette humanité qu’ils ajoutent à la ville.
j’ai adoré cette belle idée de la ville de melbourne. ils ont associé une adresse courriel à chaque arbre de leur territoire (70,000!) afin que les gens puissent leur faire savoir quand un des arbres avait besoin de soin.
qu’est-il arrivé? les gens de partout dans le monde ont écrit aux arbres comme s’ils étaient des personnes. touchant. lisez les messages et voyez la photo des arbres sur le site. Si les villes peuvent finalement comprendre qu’un arbre peut fournir de l’aide autant psychologique qu’écologique, ça serait une bien belle nouvelle!
écrire en arbres c’est possible avec la fonte de Katie Holten. chaque lettre est représentée par une variété. à utiliser dans votre prochain un message codé.
«The Tree Alphabet (which you can download free) was developed by Katie Holten, un of the first recipients of an artist-in-residency with NYC Parks, which tasks artists to explore “the intersection of art, urban ecology, sustainability, nature, and design.”»
vous pouvez aussi l’utiliser en ligne ici.
-
livre: faire son matériel à dessin
on est dans l’aire de l’encre maison ces temps-ci.
j’ai récemment acheté le livre «the organic artist» de Nick Neddo publié en 2015. Son livre explique toutes les étapes pour faire son matériel à dessin. le précurseur d’un mouvement sans doute. la démarche est très inspirante, mais il faut que ça vous intéresse vraiment parce que parfois, c’est un peu compliqué.
j’ai adoré parcourir ce livre très illustré. on y parle de faire sa peinture, ses pigments, ses pinceaux, sa presse, ses rouleaux d’impression, son papier et plus.
on n’est pas vraiment dans l’esthétisme scandinave ici, mais plutôt dans celle plus brute de la matière. il est difficile de décrire tout le contenu de ce livre. alors je vous conseille de regarder cette courte vidéo qui en présente plusieurs pages. ça donne des idées avec le printemps qui arrive.
publié aux éditions quarto
-
ça se termine en beauté
hier j’ai terminé avec des amis l’aventure du challenge 7.45, faire 8 livres sur une année.
quel plaisir ce fut de voir à travers leurs yeux ce sur quoi j’avais travaillé dans les 12 derniers mois. je n’avais plus vraiment de recul sinon d’être très contente du résultat. j’ai reçu énormément de commentaires positifs par ceux que j’aime alors cela m’a fait encore plus plaisir.
j’ai particulièrement aimé le moment où je leur ai présenté toute la démarche afin de leur permettre de mieux comprendre ce qu’ils allaient regarder, feuilleter, discuter.
je tiens à remercier particulièrement suzanne et jean-yves qui ont fait ma dernière correction et jeter un regard de lynx nécessaire, christian pour l’écriture du texte de présentation, pierre et gigi pour leur assistance lors de mon projet à cap lumière l’été dernier. en fait, je tiens à remercier tous les autres pour leurs regards et leurs encouragements, leur aide tout au long de l’année. je vous ai un peu cassé les oreilles avec cette aventure. je pense aussi à la biennale des livres d’artiste au portage où les gens ont vu pour la première fois les maquettes du projet. leur réactions m’ont confirmé que j’allais dans la bonne direction.
le livres seront bientôt disponibles. je travaille là-dessus.
-
le billet graphique
pour un dimanche un peu frisquet, voici deux liens.
d’abord un article sur les qualités graphiques d’une icône afin d’en facilité la lisibilité. nos écrans sont maintenant remplis de ces petits dessins simples auxquels on ne porte plus vraiment attention. mais les designers graphiques, oui. qu’est-ce qui fait distingue une icône facilement reconnaissable, trop ou pas assez détaillé? j’ai trouvé cet article très intéressant. il est largement illustré donc en quelques images, on comprend rapidement le propos.
can’t unsee est un jeu pour vérifier vos talents graphiques et surtout votre oeil de lynx à chercher les anomalies. ça vous donnera une idée des bibittes qu’un designer graphique cherche constamment. ici, tout est question de lisibilité dans le tout petit espace de votre téléphun. il faut vraiment porter attention. quand on manque la réponse, j’ai bien aimé qu’on me dise ce que je n’ai pas remarqué.