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archives d’artiste, quoi conserver
dans un processus de création, on ramasse. on garde tout parce que… on ne sait jamais. une fois l’œuvre terminée, on fait quoi avec tout ça? voilà une bien importante et inévitable question.
ma propre expérience est qu’à la fin de chaque livre d’artiste, j’ai un grand sac ziploc rempli de matériel, d’essais-erreurs, des listes d’ordre de travail, des pistes à considérer, etc. je dois tenir compte aussi des nombreuses maquettes qui, en 3 dimensions, finissent par prendre beaucoup de place. à la fin, je fais le tour et je fais des choix, parfois douloureux.
voilà une question sur laquelle réfléchit la journaliste Thessaly La Force dans cet article du new york times.
elle nous parle d’abord du cas de Judy Chicago. qu’est-il arrivé avec toute sa recherche pour «the dinner party», et qu’est-il arrivé avec la pièce elle-même avant que quelqu’un en fasse l’acquisition?
elle écrit aussi sur Louise Bourgeois. cette dernière travaillait dans sa maison et un atelier attenant. on se pose la question qu’est-ce qui est privé et qu’est-ce qui est artistique? souvent, les deux sont intimement reliés, alors on conserve la maison et l’atelier? avec quels moyens et quel argent?
parfois, les musées les conservent, mais très rarement. bref, un article très intéressant.
je me souviens avoir croisé un artiste peintre qui me disait avoir vendu laveuse/sécheuse, parce que dans son petit appart, l’espace manquait terriblement. ce qui nous amène à une autre grande question: est-ce que nos œuvres dépendent de l’espace que nous avons? un autre dossier que celui-là.
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deux belles idées
moi qui adore le carton ondulé, j’ai beaucoup aimé cette idée de cadre, à voir ici. Tonki (italie) offre une découpe pour monter son propre cadre pour y mettre une photo. instagram oblige, les formats offerts sont carrés. je trouve que c’est une brillante idée.
j’ai découvert récemment cette autre façon de présenter le végétal, technique que je vais probablement essayer bientôt. les kokedamas sont des plantations dans une boule de terre recouverte de mousse et de fil que vous pouvez suspendre ou non. contrairement à la photo, il est aussi possible de rendre le fil invisible et là, ça devient beaucoup plus intéressant. comme j’aime beaucoup la mousse de sous-bois, je suis contente de trouver une façon de l’utiliser.
on parle de cette technique de long en large ici.
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un fan/zine d’été!
la dynamique équipe de l’abricot a mis sur pied un projet de zine sur le thème de la «fan». avec toute cette chaleur, c’est tout à fait à propos.
vous envoyez vos dessins jusqu’à vendredi minuit. il vous reste donc un peu de temps. en échange, vous recevrez une copie du zine.
toute l’information ici. ci-dessus, à droite, vous voyez une portion de ma participation.
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retour
avez-vous profité des journées (trop) chaudes des dernières semaines? comment vous en sortez-vous?
moi, qui endure difficilement la chaleur, j’ai pu allez à la mer une belle semaine avec des amis. j’en ai profité pour lire (beaucoup) et me remettre à la gouache.
avant d’avoir un atelier et de faire du livre d’artiste, je dessinais beaucoup à la gouache. c’était en fait, pratiquement le seul médium que j’utilisais. j’ai toujours aimé le côté mat et riche de la couleur. j’ai donc profité de ne pas être à l’atelier pour m’y remettre. cela n’a pas été évident. j’ai essayé différentes façons de faire. je n’étais pas vraiment bonne et j’aurais instinctivement eu recours au collage, mais je ne voulais pas le faire. c’est un peu ça se sortir de sa zun de confort…
je faisais six dessins par jour. je faisais une composition avec des roches (ou autres éléments marins) et en faisais des représentations. j’ai commencé à partager quelques gros plans de cette recherche sur instagram en ce moment.
alors me voici de retour avec plusieurs projets en tête et des découvertes à partager avec vous.
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peut-on mesurer l’amitié ? #areyoubookenough
un petit saut sur mon blogue aujourd’hui pour vous présenter le résultat pour le défi «measure» de #areyoubookenough sur instagram.
après avoir roulé le thème dans ma tête pendant quelques jours, j’ai décidé de travailler sur le nombre d’amis, contacts, «likes», «followers», etc. que nous avons.
peut-on mesurer l’amitié? bien sûr que non, mais les médias sociaux semblent nous suggérer que oui.je vous présente donc ce dernier livre qui se rapproche des livres d’autographes qui existaient autrefois. c’est aussi directement inspiré des «alba amicorum» que j’ai vus à la british library il y a quelques mois, des livres d’amitié du 16e siècle.
pour la structure, j’ai essayé quelque chose que j’avais trouvé dans une publication. une façon de faire qui est très ingénieuse sans colle ni fil. on l’explique ici.
vous pouvez voir plusieurs photos sur mon compte instagram. je vais en faire une version française bientôt.
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c’est ma journée!
il y a des projets qui prennent beaucoup de temps.
je vous avais parlé du calendrier du magazine Flow en février 2018. et bien voilà, le 15 juillet est la journée de mon illustration! j’ai reçu un message d’une illustratrice ce matin à ce sujet. c’est vraiment un petit moment de bonheur!
j’en profite pour vous dire que je m’éloigne du blogue pour quelques semaines. je serai de retour autour du début août. j’avais plusieurs beaux sujets pour vous, je les conserve pour la suite.
passez un bel été et prenez soin de vous.