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deux beaux livres d’artiste
inutile de vous dire que je regarde beaucoup de livres d’artiste. surtout en ligne pour être honnête.
en voici deux que j’ai vraiment beaucoup aimé dernièrement.d’abord, le thème du défi #areyoubookenough sur instagram était «machine» le mois dernier. voici la proposition de Fabiola DAntuono (italie). elle présente son livre «my machine» dans une courte vidéo. c’est un livre géant, en noir, rouge et blanc absolument magnifique. vous y trouverez deux structures en pop-up et deux avec roulette à tourner.
l’artiste dit avoir voulu simplement jouer avec la notion du pop-up. opération réussie.le deuxième livre est celui de Georgina Aspa (espagne). quelques crayons en papier et la recoupe de ces mêmes crayons pour message accompagné d’un aiguisoir. c’est tellement beau! j’en suis un peu jalouse.
«We could see the pencil acting as the desire for someun loved and the residue as suffering because of that beloved. What happens between un feeling and the other?» à voir absolument.
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un ingénieur du papier trop sympathique
Benja Harney est un maniaque du papier australien. il est autodidacte en ingénierie du papier. il faut voir toutes ses structures pour avoir une idée de l’éventail de ses possibilités.
allez voir sa section projets, vous ne pourrez qu’être impressionné comme moi. ça commence par des installations, des structures de toutes sortes et des illustrations en 3D. j’ai tout aimé. recherchez les «See Behind the Scenes» pour en voir un peu plus.
je vous envoie le voir travailler dans une courte vidéo. cette dernière date de quelques années et il y explique plutôt sa démarche et son amour pour des livres pop-up.
une réelle découverte souriante. inspirante. sortez vos feuilles de papiers colorés!
merci à cathryn pour cette découverte.
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un autre zine quarantaine
nous sommes plusieurs à vouloir témoigner de cet épisode trop particulier de nos vies. j’ai trouvé ce «quaranzine» disponible en ligne qui présente le point de vue de 19 artistes.
vous pouvez parcourir la publication en noir et blanc ici. 46 pages de dessins de tous les genres avec parfois du texte, parfois pas. un ouvrage très très intéressant d’un groupe au nom de SixBells Collective, qui sont, je crois, de l’angleterre. nous vivons et ressentons plus ou moins les mêmes choses, mais pas complètement.
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mon zine «pandémie»
voilà, je l’ai fait. un petit zine de 16 pages sur ma pandémie. ce nouveau volet m’a occupée pendant quelques jours et j’ai adoré ça. vous pouvez en voir un peu plus ici.
qu’ai-je découvert en ce temps de confinement? pas mal la même chose que tout le monde, j’imagine. j’ai eu du plaisir à rédiger les sections, faire les dessins et à tout mettre ensemble pour que ça fonctionne. j’ai aussi utilisé une autre version pour le pliage et découpe du zine. imprimé sur du papier rose fluo, ça donne un autre éclat à la publication.
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la créativité par les masques
j’adore suivre le développement des concepts sur les masques dits «maison». ils ne sont pas médicalement reconnus, mais il y a un effort créatif intéressant. aujourd’hui, j’en ai deux à vous proposer.
faire un masque à partir de filtres à café, le modèle panier. vous trouverez toute l’information sur la courte vidéo pour le «making-of». ingénieux. on est proche de l’origami ici.
si vous recherchez quelque chose de type visière et que vous portez des lunettes, voici celui-ci qui est tout simple à partir d’une feuille acétate. là encore, pour dépanner, rien de qualité médicale ici.
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jour de la terre, fêtons?
parce que les choses ne changent pas assez vite, il faudra continuer à souligner que la terre a besoin qu’on prenne soin d’elle.
je lisais dernièrement que quand la pandémie va être moins criante (montréal est une zun rouge en ce moment), les grandes corporations de ce monde vont mettre tous leurs efforts/publicités/promotions à nous ramener à notre vie de consommation. ils en auront encore les moyens, eux. pas les commerçants de votre coin de pays. il faut être vigilant où nous mettons notre argent, encore plus maintenant.
aussi, toutes ces corporations vous disent que pour eux, l’environnement est important, qu’ils font des efforts, etc… ils ont tous un volet spécial sur leur site pour nous expliquer tout ça. mais non, c’est faut. leurs emballages sont encore polluants, leurs produits impossibles à réparer, mettre à jour, et au pire recycler. on nous ment depuis si longtemps… il faudrait être plus exigeant sur ce point.
cela dit, aujourd’hui, j’ai décidé de vous présenter quelques artistes qui œuvrent dans le monde du land art, cette discipline artistique en communion avec la nature. ça fait du bien et nous n’en voyons pas suffisamment autour de nous.
• Régine Raphoz (france)
• Jean-Yves Piffard (suisse)
• Nicole Dextras (canada)
• Jean-Pierre Brazs (france). j’ai particulièrement aimé sa section la manufacture des roches du futur.
inspirez-vous!
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