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les couleurs de Barbara
je reviens à mon blogue en vous présentant le travail de l’artiste Barbara Rae.c’est son utilisation de la couleur qui m’a vraiment interpellée. ses paysages
abstraits sont magnifiques. j’adore! il est difficile de ne choisir qu’une œuvre pour illustrer mon billet. faites le tour de son site, l’artiste est
très prolifique et utilise plusieurs techniques. tout est beau que ce soit les
gravures, les dessins, etc.elle a participé à une expédition en arctique en tant qu’artiste. cette portion du site est aussi très belle à parcourir.«In 2013 internationally-renowned artist Barbara Rae CBE RA RSA began a series
of journeys of discovery into the Arctic, following in the footsteps of her
namesake, the Orcadian explorer Dr John Rae. The resulting new body of
paintings, monotypes and intaglio prints represents Rae’s deep-rooted
fascination with the topography and history of place. Rae joined her first
voyage to the Northwest Passage travelling with One Ocean Expeditions in 2015.
She returned in 2016 and 2017, drawn by her interest in the story of John Rae.»tellement inspirante! le genre de projet qui m’intéresserait vraiment. -
la créativité par les masques
j’adore suivre le développement des concepts sur les masques dits «maison». ils ne sont pas médicalement reconnus, mais il y a un effort créatif intéressant. aujourd’hui, j’en ai deux à vous proposer.
faire un masque à partir de filtres à café, le modèle panier. vous trouverez toute l’information sur la courte vidéo pour le «making-of». ingénieux. on est proche de l’origami ici.
si vous recherchez quelque chose de type visière et que vous portez des lunettes, voici celui-ci qui est tout simple à partir d’une feuille acétate. là encore, pour dépanner, rien de qualité médicale ici.
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jour de la terre, fêtons?
parce que les choses ne changent pas assez vite, il faudra continuer à souligner que la terre a besoin qu’on prenne soin d’elle.
je lisais dernièrement que quand la pandémie va être moins criante (montréal est une zun rouge en ce moment), les grandes corporations de ce monde vont mettre tous leurs efforts/publicités/promotions à nous ramener à notre vie de consommation. ils en auront encore les moyens, eux. pas les commerçants de votre coin de pays. il faut être vigilant où nous mettons notre argent, encore plus maintenant.
aussi, toutes ces corporations vous disent que pour eux, l’environnement est important, qu’ils font des efforts, etc… ils ont tous un volet spécial sur leur site pour nous expliquer tout ça. mais non, c’est faut. leurs emballages sont encore polluants, leurs produits impossibles à réparer, mettre à jour, et au pire recycler. on nous ment depuis si longtemps… il faudrait être plus exigeant sur ce point.
cela dit, aujourd’hui, j’ai décidé de vous présenter quelques artistes qui œuvrent dans le monde du land art, cette discipline artistique en communion avec la nature. ça fait du bien et nous n’en voyons pas suffisamment autour de nous.
• Régine Raphoz (france)
• Jean-Yves Piffard (suisse)
• Nicole Dextras (canada)
• Jean-Pierre Brazs (france). j’ai particulièrement aimé sa section la manufacture des roches du futur.
inspirez-vous!
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une plante sur mon bureau
chaque employé devrait avoir une plante sur son bureau. voici la conclusion de cette réflexion trouvée sur le site ted. on ne parle pas ici d’une grosse plante de bureau pour tout le monde, on parle d’avoir «sa» plante.
oui, on peut s’arranger pour que nous ayons un beau lieu de travail, attrayant, réconfortant, avec des heures payées. pourtant un employeur/ingénieur de la colombie-britannique a suivi le conseil de son épouse/partenaire : chaque employé devrait avoir une plante sur son bureau.
une vingtaine de plantes, une vingtaine d’employés. chacun devait se choisir une plante selon le point de vue de cette dernière et lui apposer son nom sur une étiquette: ma nouvelle amie est (nom de l’employée).
une belle augmentation de productivité plus tard (rien de scientifique ici) et même 5 ans après le début de cette aventure, aucune des plantes n’est morte.
il faut parcourir l’article et si vous voulez en savoir plus et écouter la conférence qui vous rapportera plusieurs autres statistiques du bienfait d’avoir une plante à soi dans son milieu de travail.
photo de Olena Sergienko
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renouveau dans la nature morte
quelques pommes, un bol et une pièce de vaisselle, on imagine une nature morte classique. voici deux artistes qui ont un peu brassé la cage à leur façon.
d’abord les quelques photographies du projet «not longer life» de Quatre Caps qui est un regroupement d’architectes d’espagne. ils ont repris des tableaux de nature morte connus et les ont mis à jour question de nous rappeler la trop large place de ce plastique d’utilisation unique qui remplit notre monde. une magnifique recherche utilisant le prétexte de la nature morte pour nous faire réfléchir sur un sujet important.
via design boom
ensuite, les objets usuels de l’artiste Jaye Schlesinger qui a de son côté fait des tableaux de petits formats de toutes ses possessions.
le projet a commencé par une volonté de se départir de tout ce qu’elle conservait sans raison. l’artiste a peint 380 des objets qu’elle avait conservés. lire la première page sur cette démarche. à voir pour le large spectre de tout ce que cela veut dire. un projet ambitieux. ici, l’objet est plutôt seul sur un fond sobre. faites le tour de son site, il y a beaucoup à voir.
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les arbres dans nos vies
les bourgeons apparaitront bientôt. j’adore les arbres. j’adore les regarder, écouter le vent qui passe à travers leurs branches. j’aime profondément les espaces ombragés qu’ils nous donnent et cette humanité qu’ils ajoutent à la ville.
j’ai adoré cette belle idée de la ville de melbourne. ils ont associé une adresse courriel à chaque arbre de leur territoire (70,000!) afin que les gens puissent leur faire savoir quand un des arbres avait besoin de soin.
qu’est-il arrivé? les gens de partout dans le monde ont écrit aux arbres comme s’ils étaient des personnes. touchant. lisez les messages et voyez la photo des arbres sur le site. Si les villes peuvent finalement comprendre qu’un arbre peut fournir de l’aide autant psychologique qu’écologique, ça serait une bien belle nouvelle!
écrire en arbres c’est possible avec la fonte de Katie Holten. chaque lettre est représentée par une variété. à utiliser dans votre prochain un message codé.
«The Tree Alphabet (which you can download free) was developed by Katie Holten, un of the first recipients of an artist-in-residency with NYC Parks, which tasks artists to explore “the intersection of art, urban ecology, sustainability, nature, and design.”»
vous pouvez aussi l’utiliser en ligne ici.