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des passions à new york
j’aime l’architecture, tous les styles m’intéressent. quand je suis tombée sur cet article sur le livre «All the Queens Houses» de Rafael Herrin-Ferri, je suis allée voir un peu plus loin. l’auteur présente toutes sortes de maisons de la ville de brooklyn qui ont parfois des concepts, disons, étonnants. on peut voir plusieurs pages du livre ici. avoir des goûts discutables est aussi très créatif.
un autre article, celui-là sur la vaisselle de restaurant. oui, cette sorte de vaisselle qui résiste à presque tout. Julie Gaines la collectionne depuis longtemps et a décidé d’ouvrir une sorte de musée chez elle à la suggestion de son fils. cette passion est devenue aussi la boutique Fishs Eddy qui est une compagnie de reproduction d’anciens modèles. c’est une boutique que je me souviens avoir déjà visitée.
ça me donne juste le goût de retourner à new york.
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Rebâtir le ciel, c’est l’identité aussi
je parle souvent de livre les mercredis. aujourd’hui, il s’agit d’un ouvrage tout spécial.
les artistes Simon Émond et Michel Lemelin on créé cette magnifique publication grand format au titre poétique «Rebâtir le ciel».
tous les deux sont du lac st-jean et se définissent comme iel. voici un extrait du texte descriptif:
«Comme nous avons su, au cours des derniers siècles, transformer notre
conception du ciel, nous devons aujourd’hui reconstruire notre façon de
lire, d’entendre, de voir et d’accepter l’identité, le genre et le désir
humains. Plus aucune forme binaire ni restrictive ne doit les contenir,
les exclure, les oppresser : l’heure est venue de Rebâtir le ciel,»on parcourt de grandes pages de photos nocturnes où l’impression en noir et blanc de grande qualité nous invite à la contemplation. on dirait de belles gravures. des pages plus étroites insérées dans le livre nous présentent d’autres images ou des textes très intéressants.
Iels présentent quelques créations tirées de ce projet dans l’espace magasin chez Arprim. vous pouvez vous procurer cet ouvrage sur place ou en ligne ici (30$).
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s’organiser une résidence d’artiste
comme artiste, nous sommes plusieurs à vouloir faire une résidence de création. mais dans le fond, ce n’est peut-être pas si compliqué à organiser.
l’autrice Nicole Donut explique les grandes lignes d’un tel projet. en bref, elle et quelques artistes ont déterminé un moment, loué un airbnb quelque part et réglé les questions pratiques. ensuite, elles ont élaboré un emploi du temps qui permettait de la création solo, des périodes d’échange et de discussion en ajoutant quelques activités à faire en groupe.
c’est une excellente idée et un tel exercice ne peut qu’être enrichissant. voici quelques grandes lignes proposées:
• de se donner une intention créative qui soit réaliste ne fonction du temps de votre «résidence».
• s’entourer d’autres artistes de disciplines différentes de la sienne.
à lire, ça donne des idées!
photo de Debby Hudson
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samedi: dessinez dehors!
samedi dernier je suis allée à une activité de dessin extérieur (genre urban sketcher) avec deux amies. cette fois-ci, dans le cadre des journées du patrimoine religieux, nous avons participé à une activité organisée par Jean-Pierre Pelletier à way’s mills. sur place, nous avons visité et dessiné deux petites églises de bois blanc. il faisait un temps magnifique.
nous étions une trentaine de personnes disséminées dans ce petit coin des cantons de l’est. tout le monde s’installait avec son carnet, sa tablette et sa palette de couleurs.
nous avons eu la chance d’avoir avec nous Louise Beaupré-Lincourt, qui a tenu un carnet à raison d’un dessin par jour pendant toute la pandémie. on peut voir cette somme de dessins sur le lien. elle a commenté son approche, son travail et a répondu à nos questions avec gentillesse et générosité.
encore merci de cette belle journée. les photos sont de mon amie Gabrielle Schloesser.
ci-dessous, un de mes dessins.
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dessiner comme méditer, ou l’inverse
la pandémie nous a tous transformé un peu ou beaucoup, c’est selon.
dans l’article «Rediscovering the Joy of Drawing During the Pandemic», le journaliste Kyle Chayka explique qu’à un certain moment, il s’est acheté une boite de crayons, un taille-crayon et un petit cahier à dessin spirale. un premier depuis très très longtemps, car il se souvenait qu’à l’école il dessinait beaucoup, souvent, mais plus depuis un bon moment.
au début de la pandémie, il prit l’habitude de quitter son écran et d’aller au parc pour dessiner ce qu’il avait devant les yeux.
ce qui est très intéressant dans l’article est son analyse de toute cette année à dessiner, le changement dans ses dessins, les sujets, ce qu’il voulait faire et les résultats dans son cahier. le fait de limiter ses moyens simplifie l’exercice. c’est simple de ramasser ses outils et de partir s’installer sur un banc de parc.
une grande motivation a été de les partager sur son fil instagram (que je n’ai pas trouvé), rapidement, sans retoucher ses dessins. l’idée de spontanéité était importante à conserver. il faut avouer qu’un «like» est souvent le petit signe d’encouragement qu’on a besoin, surtout en temps d’isolation. cela a aussi permis à l’auteur de vivre plus lentement, aller au parc pour regarder, observer, ça prend du temps.
je vis ce genre de session de dessin comme une méditation. on est tellement concentré entre notre dessin et ce que l’on observe que rien d’autre n’existe. un bonheur à chaque fois, mais un petit effort à m’y mettre à chaque fois aussi. j’aimerais bien arrivé à me créer un automatisme comme Kyle a réussi à le faire.
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un journal de nature, un projet d’été?
vous connaissez les «journaux nature»? on fait référence ici aux journaux des explorateurs avant les écrans.
«Every explorer, scientist, and naturalist carries a notebook for jotting
down observations, drawing sketches of species they’ve come across,
outlining maps for newly explored areas or taking notes about seasonal
changes.»ce type de journal nous permet d’inscrire dans le même cahier, nos réflexions, nos annotations et idées, nos dessins et sketchs, etc. bref, il prendra la forme de notre choix et fera en sorte que nous aimerons y retourner. c’est aussi une façon de développer son sens de l’observation. pour bien intégrer quelque chose, il n’y a rien comme le dessiner ou l’écrire. je vous jure que le stress disparait le temps qu’on y passe, pour l’avoir vécu assez souvent.
ce type de carnet peut s’utiliser partout, que ce soit d’un balcon, d’un banc de parc ou d’un voyage dans la nature. il peut s’étaler sur quelques jours ou sur plusieurs mois au fil de nos déplacements.
choisir le bon carnet, le bon format, le bon papier et voilà un beau projet pour l’été.
pour toute l’information, visitez le lien «How to Keep a Nature Journal» et aussi cet article sur apprendre à faire un journal de la nature.
photo: purejulia