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helvetica, le film, à montréal
la nouvelle de ce film a été diffusée dans tout ce qui s’appelle blogs ou sites de nouvelles touchant la typographie. je ne sais plus combien de messages des amis m’ont refilés sur le sujet. par la suite, ça été la diffusion de capsules de quelques secondes, ici et là, découvrant le film à petite dose. mettons que les attentes sont grandes… pour helvetica, the movie.ça sera sûrement intéressant même si la fonte elle-même ne vous excite pas particulièrement. en tous les cas, c’est mon cas. mais bon, les films de typo ne courent pas les rues…
le film sera présenté à montréal le 5 mai prochain à l’université concordia dans le cadre du logo cities symposium. un symposium qui a l’air particulièrement intéressant (Logo Cities: Un symposium international sur le lettrage, les marques de commerce et le lettrage en lieux publiques). inscription avant le 1 avril.
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les concepts rejetés
une autre expo intéressante à visiter. la cinémathèque québécoise expose les affiches proposées, mais refusées pour plusieurs films québécois des dernières années. côte à côte, l’affiche retenue et l’affiche refusée.
une bien belle idée quand on sait que les meilleurs concepts sont dans les tiroirs des graphistes. il s’agit souvent de brillantes idées qui ne voient pas vraiment le jour, ni les concours et ne sont presque jamais diffusées.
ce qui m’envoie vers la chronique d’odile tremblay du journal le devoir d’aujourd’hui. on ne parle pas souvent graphisme dans les journaux, on parle plutôt pub ou arts visuels. pourtant, elle a écrit sa chronique là-dessus ce samedi. ça fait du bien à lire.
tiré du texte : « Au départ perplexe, vite choqué, on se pince pour y croire. Quoi! L’immense majorité de ces laissées-pour-compte sont bel et bien supérieures à celles qui ont reçu le feu vert des distributeurs. Incroyable!
De beaux, d’audacieux concepts se sont vus écartés au profit d’affiches racoleuses, garnies de vedettes en photos. Sur les cimaises, agréées et rejetées sont exposées côte à côte, et notre oeil ahuri vole des unes aux autres.»
«…décrit des distributeurs qui, après avoir demandé à l’affichiste: «Étonne-moi!», finissent par se réfugier dans la recette-choc et simpliste; stars et images faciles à ingérer pour le spectateur. »
sa chronique est une autre voix qui réalise, comme nous du milieu graphique, que le client est malheureusement souvent frileux. cela se justifie sans doute dans certains domaines. mais pour une oeuvre cinématographique, avoir une affiche forte graphiquement pourrait avoir un effet de «suggestion» plus évocateur que les photos des acteurs.
jusqu’au 29 avril et c’est gratuit.
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Graphzines et autres publications d’artistes
à voir, cette centaine d’oeuvres de bédéistes, photographes, designers et illustrateurs,présenté au centre de conservation de la bibliothèque nationale.tiré du communiqué de presse :
« les graphzines et autres publications d’artistes présentés dans l’exposition dévoilent quelques-uns des grands courants actuels du domaine du livre d’artiste. Ces ouvrages essentiellement visuels empruntent des éléments au récit, à la bande dessinée, à l’ouvrage scientifique, au photoroman, au roman policier, au documentaire et au catalogue. Ils portent un regard tantôt humoristique, tantôt critique sur la société d’aujourd’hui. »jusqu’au 10 août 2007
le centre de conservation est situé au 2275, rue Holt (près de l’angle de l’avenue De Lorimier et du boulevard Rosemont)
attention aux heures d’ouverture : du mardi au vendredi, de 9 h à 17 h.
on fait quoi quand on travaille toute la semaine ?je vais sûrement y aller bientôt. j’adore ces livres/magazines à petit tirage remplis de créativité puisque l’artiste y publie ce qu’il veut sans trop de compromis. je vous en reparle.
ça devrait être particulièrement intéressant.via grafika
image : oeuvre de julie doucet -
nota bene* : des bonbons pour amoureux du papier
la découverte de la journée, nota bene* au 3416 avenue du parc, quelques portes au nord de la rue sherbrooke.j’en avais entendu parlé, mais comme je ne passe pas souvent par là…
cette papeterie moderne, (c’est écrit dans la vitrine) est un véritable magasin de bonbon pour amoureux du papier. de toutes les formes, de toutes les couleurs, des lignes que je n’avais jamais vues ailleurs, des bidules, des effaces, des crayons, des carnets, des cahiers, etc.
ça vaut grandement le détour. l’endroit est plein de charme avec son haut plafond et sa mezzanine. on remarque tout de suite qu’un soin particulier est apporté à la présentation. on peut toucher à tout, feuilleter facilement. le propriétaire, russell hemsworth, est vraiment sympathique. il aime tout ce qui touche le papier, c’est évident.
à mettre sur votre liste de choses à faire à montréal.
entrevue avec le proprio ici.
la photo vient de la page flickr de ClodiMedius -
gravures : mélange d’époques
si vous aimez la gravure, mettez à votre agenda la superbe exposition «Impressions sur l’humain : La collection d’estampes Freda et Irwin Browns» en ce moment au musée des beaux-arts de montréal. cette collection présente un total de 130 oeuvres où les gravures de rembrandt côtoient de manière surprenante des artistes plus contemporains : picasso, jasper john, etc.
l’expo nous permet d’apprécier le très beau chemin des collectionneurs pour lesquels « ce que signifie être humain » devient le thème principal du choix des oeuvres. j’ai une passion toute spéciale pour la gravure qui est souvent si proche du dessin. admirer ainsi tous ces styles en même temps est vraiment une façon rafraîchissante de voir ce médium.
comme je suis une «fan finie» des gravures de rembrandt, je suis servie avec la présentation ici de 25 de ses gravures. la beauté du «coup de crayon»… magnifique !
bien que plusieurs soient tout à fait minuscules.à voir absolument. jusqu’au 22 avril. et c’est gratuit.
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activités culturelles de la semaine dernière
mardi, je suis allée voir le film Miss Potter.
Je connaissais Béatrix Potter (1866-1943), j’avais lu sur elle il y a longtemps, j’ai admiré en souriant ses histoires et illustrations. ce film a été, malgré tout, une découverte. il nous présente une femme de plus de 30 ans, toujours célibataire, qui écrit des histoires, dessine des personnages comme moyen de «survie intellectuelle», fait publier ses livres selon ses exigences et qui utlisera tous ses profits à acheter des propriétés dans le Lake District pour en conserver leur vocation de terres agricoles.
bien que le film soit, somme toute, conventionnel, Béatrix Potter elle, ne l’est pas. soulignons le fait trop rare de voir sur un grand écran l’histoire d’une auteure/ illustratrice/femmes d’affaires.mercredi soir, une conférence au musée des beaux-arts par gilles daigneault sur la gravure et alfred pellan. conférence répondant à une présente exposition où toutes les gravures de pellan sont présentées (environ 75 oeuvres). ce fut finalement un bien beau tour d’horizon du début de la gravure dite contemporaine au québec. j’aime bien apprendre de nouvelles choses sur le milieu artistique.
et finalement, jeudi, allée voir puzzle danse, un spectacle nous présentant quatre chorégraphies en duo de quatre chorégraphes différents, deux français et de deux québécoises.
riche de style et d’émotions. bien que les propositions chorégraphiques venues de france soient un peu trop narratives pour moi.