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    Graphzines et autres publications d’artistes


    à voir, cette centaine d’oeuvres de bédéistes, photographes, designers et illustrateurs,présenté au centre de conservation de la bibliothèque nationale.

    tiré du communiqué de presse :
    « les graphzines et autres publications d’artistes présentés dans l’exposition dévoilent quelques-uns des grands courants actuels du domaine du livre d’artiste. Ces ouvrages essentiellement visuels empruntent des éléments au récit, à la bande dessinée, à l’ouvrage scientifique, au photoroman, au roman policier, au documentaire et au catalogue. Ils portent un regard tantôt humoristique, tantôt critique sur la société d’aujourd’hui. »

    jusqu’au 10 août 2007
    le centre de conservation est situé au 2275, rue Holt (près de l’angle de l’avenue De Lorimier et du boulevard Rosemont)
    attention aux heures d’ouverture : du mardi au vendredi, de 9 h à 17 h.
    on fait quoi quand on travaille toute la semaine ?

    je vais sûrement y aller bientôt. j’adore ces livres/magazines à petit tirage remplis de créativité puisque l’artiste y publie ce qu’il veut sans trop de compromis. je vous en reparle.
    ça devrait être particulièrement intéressant.

    via grafika
    image : oeuvre de julie doucet

  • air du temps,  sorties

    nota bene* : des bonbons pour amoureux du papier


    la découverte de la journée, nota bene* au 3416 avenue du parc, quelques portes au nord de la rue sherbrooke.

    j’en avais entendu parlé, mais comme je ne passe pas souvent par là…

    cette papeterie moderne, (c’est écrit dans la vitrine) est un véritable magasin de bonbon pour amoureux du papier. de toutes les formes, de toutes les couleurs, des lignes que je n’avais jamais vues ailleurs, des bidules, des effaces, des crayons, des carnets, des cahiers, etc.

    ça vaut grandement le détour. l’endroit est plein de charme avec son haut plafond et sa mezzanine. on remarque tout de suite qu’un soin particulier est apporté à la présentation. on peut toucher à tout, feuilleter facilement. le propriétaire, russell hemsworth, est vraiment sympathique. il aime tout ce qui touche le papier, c’est évident.

    à mettre sur votre liste de choses à faire à montréal.

    entrevue avec le proprio ici.
    la photo vient de la page flickr de ClodiMedius

  • artistique,  sorties

    gravures : mélange d’époques

    si vous aimez la gravure, mettez à votre agenda la superbe exposition «Impressions sur l’humain : La collection d’estampes Freda et Irwin Browns» en ce moment au musée des beaux-arts de montréal. cette collection présente un total de 130 oeuvres où les gravures de rembrandt côtoient de manière surprenante des artistes plus contemporains : picasso, jasper john, etc.

    l’expo nous permet d’apprécier le très beau chemin des collectionneurs pour lesquels « ce que signifie être humain » devient le thème principal du choix des oeuvres. j’ai une passion toute spéciale pour la gravure qui est souvent si proche du dessin. admirer ainsi tous ces styles en même temps est vraiment une façon rafraîchissante de voir ce médium.

    comme je suis une «fan finie» des gravures de rembrandt, je suis servie avec la présentation ici de 25 de ses gravures. la beauté du «coup de crayon»… magnifique !
    bien que plusieurs soient tout à fait minuscules.

    à voir absolument. jusqu’au 22 avril. et c’est gratuit.

  • sorties

    activités culturelles de la semaine dernière

    mardi, je suis allée voir le film Miss Potter.
    Je connaissais Béatrix Potter (1866-1943), j’avais lu sur elle il y a longtemps, j’ai admiré en souriant ses histoires et illustrations. ce film a été, malgré tout, une découverte. il nous présente une femme de plus de 30 ans, toujours célibataire, qui écrit des histoires, dessine des personnages comme moyen de «survie intellectuelle», fait publier ses livres selon ses exigences et qui utlisera tous ses profits à acheter des propriétés dans le Lake District pour en conserver leur vocation de terres agricoles.
    bien que le film soit, somme toute, conventionnel, Béatrix Potter elle, ne l’est pas. soulignons le fait trop rare de voir sur un grand écran l’histoire d’une auteure/ illustratrice/femmes d’affaires.

    mercredi soir, une conférence au musée des beaux-arts par gilles daigneault sur la gravure et alfred pellan. conférence répondant à une présente exposition où toutes les gravures de pellan sont présentées (environ 75 oeuvres). ce fut finalement un bien beau tour d’horizon du début de la gravure dite contemporaine au québec. j’aime bien apprendre de nouvelles choses sur le milieu artistique.

    et finalement, jeudi, allée voir puzzle danse, un spectacle nous présentant quatre chorégraphies en duo de quatre chorégraphes différents, deux français et de deux québécoises.
    riche de style et d’émotions. bien que les propositions chorégraphiques venues de france soient un peu trop narratives pour moi.

  • sorties

    les 10 ans des prix grafika

    pour tout ceux et celles qui s’intéressent au graphisme québécois, voici l’expo pour vous. les 10 ans des prix grafika au centre de design de l’uqam.

    il y a les bonnes et les moins bonnes années. cette expo nous permettra de constater si les réalisations gagnantes ont su traverser les années.

    du 18 janvier au 18 février.

  • sorties

    manufactured landscapes, prise deux

    je suis allée voir hier «manufactured landscapes». je suggérais (dimanche dernier) d’y aller pour voir le travail en chine d’edward burtynsky, photographe.
    je change d’avis. je dirais plutôt : COURREZ-Y !!!
    il faut absolument voir ce film beaucoup plus large que le voyage de burtynsky.

    la cinéaste jennifer baichwal nous présente, avec la recherche de prise de vue en histoire de fond, une chine méconnaissable. j’avais lu là-dessus, j’ai vu des reportages de 3 minutes à la télé comme tout le monde, mais là…

    le film nous présente en long travelling ce que veut dire «made in china» et la force plus tout à fait tranquille de cette puissance mondiale. quelques commentaires du photographe tout au long du film nous donnent le recul nécessaire pour mieux saisir ce qui s’y passe et l’impact de cette «nouvelle» chine dans nos vies. on ne mesure absolument pas à quel point nous devenons dépendant de la chine et à quel point ce pays est en pleine «révolution» économique.

    une magnifique démonstration du prix à payer de toute la population chinoise pour répondre à notre demande de produits à consommer.

    une image vaut mille mots, dans ce cas-ci, ça dure 80 minutes.