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les femmes et le design

j’ai trouvé, il y a quelque temps déjà, ce dossier du magazine français l’express sur les femmes et le design. 8 femmes, dont un collectif ont été interviewé. point de vue trop rare dans les médias. à lire parce que vraiment intéressant.j’en ai tiré quelques propos ci-dessous. des architectes et des designers de meubles. pas de designer graphique, comme quoi, mon métier semble rester un volet mineur du design. dommage.
• Qu’apportent les femmes de différent dans la création?
«J’aurais du mal à le dire. Mais cela n’a rien à voir, à mon sens, avec le fait de dessiner des lignes courbes. C’est une affaire non de style, mais plus d’attitude. Une façon différente d’envisager le travail.»
Zaha Hadid, architecte«Elles ont beaucoup d’atouts car l’intuition va probablement beaucoup plus loin que ce que l’on imagine. Ainsi, certaines femmes peuvent avoir une présence extraordinairement puissante, quand les hommes ont tendance à se perdre dans des problèmes d’ego.»
Andrée Putman, designer«En termes d’attitude, elles ont sûrement plus à cœur de faire aboutir un projet que de se mettre en valeur. D’un point de vue formel, je trouve que le design des femmes possède plus de chaleur. C’est dans celui-là, en tout cas, que je me reconnais aujourd’hui.»
India Mahdavi, architecte• Pourquoi le monde du design reste très masculin selon vous?
«Peut-être parce que les hommes arrivent à être plus durs que nous en affaires. Peut-être aussi parce que, dès l’école, ils se lancent dans de grands projets en réalisant des pièces importantes, alors que les filles se concentrent sur de petits objets.»
Kiki van Eijk, designer• En quoi votre approche du design a-t-elle quelque chose de féminin?
«Nous nous servons de la technologie à des fins plus artistiques. Et nous travaillons aussi “sur l’humain”.»
Front design, designers -
8 mars, bonne journée de la femme !

dans les derniers mois, creacamp m’a permis de rencontrer plusieurs jeunes femmes pleines d’énergie et d’ambition, d’intelligence, d’humour et d’intérêts multiples. elles cherchent une autre façon d’équilibrer tous les aspects de la vie. chapeau! elles sont, pour moi (la plus vieille du groupe à chaque fois), une source de motivation.je m’aperçois, aussi, que certains «irritants» sont toujours présents et qu’il nous faut toujours garder l’oeil ouvert et apprendre à s’entourer de bonnes personnes.
journée de la femme à travers le monde. alors que notre situation n’est peut-être pas si mal, il en est tout autrement ailleurs sur notre planète et il ne faut jamais l’oublier.
bonne journée de la femme à toutes ! on le mérite tout à fait.
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piétons : on étudie la question

la semaine passée je suis tombée sur cet article sur la vie de piéton, qui semble de plus en plus en voie d’instinction. effectivement. si vous marchez le moindrement en ville (peu importe la ville), vous sentez que votre vie est de plus en plus en danger.
ce n’est pas une impression, c’est plutôt que les gens qui ont «pensé» nos villes dans les dernières années n’ont tout simplement pas pensé à ceux qui marchent puisque probablement personne dans ces décideurs n’utilise transport en commun et marche pour leurs déplacements urbains.le journaliste françois cardinal nous rapporte quelques études sur le sujet. et c’est fort intéressant. apparemment on commence de plus en plus à y penser, donc amélioration à venir ?
j’espère ! car malgré tout, c’est très agréable de se déplacer à pied.tiré de l’article:
«La question se pose dans la foulée d’un récent rapport de Statistique Canada révélant qu’entre 1998 et 2005, la proportion de Canadiens ayant effectué au moins un déplacement à pied dans une journée moyenne a chuté de 26% à 19%. En revanche, les déplacements en auto ont explosé.
…
Certes, les chiffres de Statistique Canada s’inscrivent dans une tendance mondiale. Mais le problème est ici plus criant: alors que la marche est privilégiée pour 12% des déplacements utilitaires au Canada, cette proportion augmente à 34% en Allemagne, 39% en Suède et 46% aux Pays-Bas.
…
La différence entre l’Europe et l’Amérique du Nord est claire: il y a là-bas une culture de la marche qu’il n’y a pas ici. Ou plutôt, qu’il n’y a plus.» -
mentor, gens inspirés, inspirants ?

on ne le demandera jamais assez : où sont les modèles d’excellence dans notre société? et pourquoi ça n’intéresse personne? dommage.je voulais en savoir plus sur le gala excellence de la presse et je n’ai rien trouvé sinon qu’un court papier sur Joé Juneau. pas de page spéciale avec la liste des 52 personnalités. pourtant, il s’agit de 52 personnes qui sont sorties de l’ordinaire pour les bonnes raisons, des modèles de saine motivation.
montée de lait : pu capable des nouvelles où on ne fait la promotion que de ce qui va mal, nous faisant la démonstration de notre grande passivité. nos politiciens et directions d’entreprises n’ont aucune vision à moyen terme (une vision à long terme, c’est encore plus rare). la plupart d’entre eux pensent surtout à leur petit confort.
pourtant il y a des gens qui travaillent dans le bon sens dans toute les sphères et c’est d’eux qu’il faudrait parler, nous inspirer. vos héros, héroïnes ? pas d’idée ? re-dommage.
devenez cybermentor si vous avez le goût. pas besoin d’être un super «quelque chose», juste avoir le coeur à la bonne place et vouloir aider, donner des réponses réelles à partir de votre expérience de travail. pas besoin d’avoir 55 ans pour partager !
essayons de diffuser le côté positif de la vie pour faire changement!
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tendances observées sur les logos en 2007

le site logolounge (volet Web d’une série de livres) présente les tendances observées à travers la quantité faramineuse de logos qui meublent massivement notre environnement visuel.
la diffusion que permet le Web aide à voir ce qui se répète plus ou moins d’un endroit à l’autre sur la planète.une tendance de plus en plus présente, plutôt sociétale celle-là, est que le grand public donne rapidement son avis sur un nouveau logo ou un rebranding de compagnie. on n’a qu’à penser au logo proposé pour les jeux olympiques de londres 2012 ou du rebranding d’adobe pour son cs3.
autre réalité, les logos sont désormais pensés pour être utilisés en couleurs lumière (RGB) et en mouvement, de là les effets 3D si populaires, mais si difficiles à utiliser lorsque le travail doit être imprimé…
le volet faible reste malgré tout, le peu d’intérêt mis sur la typographie. ça, ça ne change pas vraiment. dommage.
via swissmiss.
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réflexions du dimanche

comme tous les débuts d’année, le mois de janvier nous donne un peu de temps pour réfléchir à ce que l’on va faire dans les mois qui viennent. un peu comme en septembre, me disait une amie.en ce moment, j’envoie des dossiers d’artiste pour exposer mes livres. c’est la saison. plusieurs galeries demandent les dossiers d’ici la fin du mois. j’ai une bonne partie du travail de fait, il faut finaliser, fermer les enveloppes, les envoyer et se croiser un peu les doigts.
ensuite, les autres projets. et bien là-dessus, je mijote pas mal. j’ai des idées partout, mais rien qui me portera suffisamment pour réaliser un travail plus approfondi. c’est un peu moche de réaliser ça…
et finalement, dans ces derniers jours, à force d’écrire, de réfléchir, de faire quelques exercices créatifs, j’ai réussi à sortir quelques grandes lignes.
elles ont tout de même besoin de mûrir un peu avant que je m’avance, mais en tous les cas, il y a des liens qui se forment dans ma tête. la chose sur laquelle les deux parties de mon cerveau s’entendent, c’est que je dois être apprendre à être plus patiente et plus entêtée dans les prochains mois. je dois réussir à travailler à long terme sur mes projets artistiques. à force de faire des collages ou des dessins dans la seconde, j’ai l’impression de toujours faire le même collage ou le même dessin.
en fait, c’est tout à fait dans ma ligne de pensée de l’année, ralentir pour mieux apprécier !entre temps, voici une photo «premier jet» de mon prochain petit livre sur le coeur qui bat, un «livre» tourné sur une épingle à linge… à suivre !

















