• artistique,  créativité,  curiosité,  sorties

    de l’origami géant !!!


    de l’origami format géant. il fallait y penser et surtout, le faire. à la faculté d’architecture de l’université mcgill, robert lang, scientifique, artiste et ingénieur, fera un «ptéranodon» (voir image du reptile volant) entre le 17 et le 20 avril prochain.

    il fera sa pièce d’origami à partir d’une feuille de cinq mètres carré faite tout spécialement pour lui par la papeterie st-armand.

    tous les renseignements sont sur cette page. une conférence sera offerte en soirée le 19 avril.

  • créativité,  graphisme/typographie

    des graphiques saisissants

    j’avoue, j’ai passé pas mal de temps sur ce site. visual complexity présente près de 450 graphiques différents.

    comme graphiste, les graphiques ne sont pas nécessairement la chose la plus excitante à faire. mais à regarder ceux présentés ici, je me disais que c’est devenu une bien belle spécialité.

    que ce soit un graphique sur des sujets de recherche en biologie, alimentation, réseaux de transport, la variété visuelle est vraiment très large. c’est la qualité graphique qui a définitivement retenu mon attention. pousser plus loin, ça ferait bien beau dans un collage…

    pour chaque graphique, il existe une page d’explication : le sujet, les auteurs, le cadre de recherche et un lien vers la recherche elle-même.

  • air du temps,  point de vue

    la vie dangereuse du piéton de montréal

    être piéton à montréal est dangereux. quand je traverse une rue, je sens que c’est à mes risques et périls peu importe la couleur de la lumière.

    je traverse maintenant, de préférence, quand il n’y a plus de voiture, ni dans un sens ou ni dans l’autre ou à mi-chemin entre deux coins de rues, entre deux voitures s’il le faut. comme ça, j’ai le temps de voir venir. bref, je ne fais plus confiance ni aux règlements et ni au civisme élémentaire que devraient suivre et avoir les automobilistes.

    et, apparemment, nous sommes plusieurs à ne plus avoir confiance. une lettre de jean riopel au journal le devoir explique clairement ce «mouvement».

    je me sens de plus en plus vulnérable à marcher dans les rues de montréal. il y a quelques années, je me suis retrouvée deux jours à l’hôpital pour m’être fait frapper par un taxi alors que je traversais à une lumière verte et que j’étais à trois pieds du trottoir. alors depuis… on devient un peu plus prudent et en même temps un peu plus téméraire.

    on expliquait récemment que les automobilistes dans leur véhicule de plus en plus gros se sentent de plus en plus invincibles. ils sont plus haut que le piéton et ce dernier devient un obstacle à contourner le plus rapidement possible.

    alors, comment doit-on enseigner le civisme à des adultes ?

  • créativité

    principes créatifs expliqués autrement


    je suis abonnée au bulletin de linda naiman (creativity at work), une femme de vancouver qui donne un peu partout des workshops en créativité. elle enseigne les principes de créativité dans le monde des affaires comme dans le monde des arts. son bulletin mensuel est toujours intéressant.

    un de ses derniers bulletins faisait un intéressant parallèle entre l’oeuvre d’henri rousseau (peintre français) et les principes de créativité. rousseau est un autodidacte qui a peint la jungle luxuriante ne l’ayant jamais vu.

    8 principes sont expliqués. en voici quelques lignes :
    «…If you worry about how good you are, you may never begin.»
    la peur d’être mauvaise, que ça ne fonctionne pas, combien de personnes se censurent à cause de ça ?

    «…Learning sparks creativity and vice versa.»
    effectivement, le préjugé dit que les artistes ne travaillent pas, que les créatifs s’amusent sans efforts. il n’y a rien de plus faux. plus vos connaissances sont larges, plus les possibilités d’association entre ces connaissances sont grandes, peu importe le domaine. alors ne cessez jamais d’apprendre !

    «…Outsiders are more likely to challenge assumptions and help you see your blind spots.»
    quand vous cherchez une solution à un problème, demandez à quelqu’un d’étranger au domaine (outsider). il ne trouvera sans doute pas la solution, mais il vous expliquera le problème de son point de vue ou posera des questions auxquelles vous n’auriez pas pensé. cela vous fournira un éclairage nouveau.

  • graphisme/typographie

    quelle est votre fonte préférée et pourquoi ?


    fontfont avait proposé un site et une campagne de pub (il y a plus d’un an) en nous demandant de faire un petit autoportrait de nous et de la fonte qui nous représentait le mieux.

    pixel création, un site français sur le design, vient de faire un peu la même chose en demandant à 8 graphistes quelle était leur fonte préférée et pourquoi.
    «J’ai au bas mot un alphabet préféré pour chaque jour de l’année. Tout dépend de l’humeur. C’est assez atmosphérique. Aujourd’hui, samedi 10 mars 2007, je développe un faible pour le Sabbath Black (1992) de Miles Newlyn publié par Emigre, sans doute parce que je porte un somptueux t-shirt Motörhead…» (Frédéric Bortolotti)

    j’ai trouvé la question intéressante et la réponse de lola duval, la plus pertinente.«Je ne pourrais jamais m’arrêter a une typo. C’est trop frustrant. Je crois que la question pourrait plutôt être quelle est votre fonderie préférée ?»

    profitez de votre visite sur ce site pour allez jeter un oeil sur le travail typographique de massin. fait autour des années 50, ça ne vieillit absolument pas.

  • artistique,  créativité

    se séparer de ses oeuvres

    j’ai trouvé cet article fort intéressant. écrit par quinn mcdonaldune, «coach» (créative ou artistique) américaine, elle explique sa méthode pour se distancier de ses oeuvres. étape importante et pas aussi facile qu’on le pense. en tous les cas, pour moi.

    comment font les autres ?

    bien que je dessine depuis presque 30 ans, j’ai encore dans le fond de mes espaces de rangement, des dessins de ma période cégep. pas tous, bien sûr, mais tout de même. et plusieurs de ceux faits par la suite, des collages aussi et même des petites installations.

    je n’ai jamais rien vendu, et j’ai rarement donné. quand je l’ai fait, c’était toujours avec un pincement au coeur et en autant que je savais où la pièce allait.

    maman poule, contrôle freak ? je sais pas. maintenant que je réfléchie à la possibilité d’exposer, je dois aussi accepter de me défaire de mes «bébés».

    ce court texte m’a bien aidé à faire un bout de chemin, à faire la différence entre l’oeuvre qui doit vivre encore avec moi et celle que je peux laisser aller.

    elle raconte qu’il est important de nommer l’oeuvre pour la distancier de soi. lui donner un nom, selon elle, est une façon de la séparer de moi.

    intéressant.