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histoires de livres…
je lis toute l’année, pourtant, on trouve partout en cette saison des chroniques sur les lectures d’été. je vous en propose deux qui parlent de… livre.
le premier, «L’infini dans un roseau : l’invention des livres dans l’antiquité» d’Irene Vallejo, porte sur l’histoire du livre. un bouquin qui se lit comme un roman. l’autrice nous raconte l’histoire du livre en ajoutant des comparaisons, des anecdotes, des recherches, nous permet des reculs dans le temps, etc. c’est absolument fascinant. le livre est présenté en deux grandes sections: la grèce imagine l’avenir et les chemins de rome.
le deuxième n’est pas encore lu, je ne peux donc pas vous en parler. «La collectionneuse de mots oubliés» de Pip Williams porte sur le dictionnaire d’oxford sur lequel son père travaille et où elle récupère… des mots oubliés. juste ça, j’ai eu le goût de le lire. j’ai vu qu’elle sortira en novembre prochain «La Relieuse d’Oxford» que je vais sûrement mettre sur ma liste d’achats.
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avoir un petit quelque chose sur la tête, comme Séverine
à nourrir ce blogue, je fais tellement de découvertes! j’ai une longue liste de sujets potentiels. j’emmagasine parce que, parfois, il y a des périodes où il est plus difficile de trouver de petits joyaux.
aujourd’hui, j’en ai un. il vous faut voir le travail de Séverine Gallardo. cette artiste française est très difficile à cerner. comme plusieurs, elle touche à tout avec bonheur. j’ai d’abord découvert ses «chapeaux» ou du moins, de magnifiques structures qui vont sur la tête. c’est un mélange de textile, de broderie, de patchwork, etc.
trouvé sur une page instagram qui la présente:
«Severine Gallardo prend plaisir à s’approvisionner en matériaux, écumant les marchés aux puces et les plateformes en ligne à la recherche de textiles, de perles et de fragments qu’elle réutilise habilement pour en faire de merveilleuses créations.
Inspirées par l’architecture, les églises et les cathédrales, l’histoire, les textiles et les cultures du passé, ses coiffes uniques sont des interprétations modernes de tout ce qu’elle a découvert. Les chapeaux semblent ludiques, mais font également référence aux tapisseries du passé, les détails ornés et exquis racontant de nouvelles histoires à ceux qui les regardent.»
tout est dit. il vous reste à aller voir et apprécier ses œuvres. voir sa page instagram ici.
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s’habiller en arbre et faire bouger du papier
une vieille tradition du village de Satriana di Lucania au sud de l’italie a refait surface récemment. à l’événement de cette année, 131 hommes sont allés dans la forêt et en sont ressortis habillés en arbre d’une manière qui les rend méconnaissables.
«Every February, on the weekend before Fat Tuesday (Mardi Gras), 131 men
go into the forest. When they emerge, they are dressed from head to toe
in branches of ivy. Almost unrecognizable, besides their arms and feet,
they become a procession of moving trees.»cette histoire a attiré les deux photographes, Federico Borella & Michela Balboni, qui ont voulu documenter la chose. ils ont été surpris du jeune âge des participants. vous pouvez lire toute l’histoire ici. fascinant.
si vous aimez le papier, vous allez adorer le travail de Julia Yus, ingénieure du papier de madrid. j’ai bien aimé son travail, les illustrations sont belles par leur simplicité. les mouvements pop-up qu’elle utilise souvent à l’intérieur de cartes sont tout à fait pertinents. c’est charmant et souriant.
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des petits films inspirants
je vous présente d’abord une chorégraphie brillamment filmée et bien sûr, dansée. il s’agit du travail de Sergio Reis. je vous envoie regarder la pièce «Somebody That I Used To Know» par la troupe cdkcompany. l’artiste semble créer beaucoup pour les vidéos et la pub. mais cette pièce est différente. j’ai vraiment beaucoup aimé l’approche très graphique utilisée par Mark Verhees ainsi que le choix de la salle.
l’autre artiste est cinéaste. Joshua Charow a tourné des portraits d’une génération d’artistes vivants à soho à new york. la particularité de sa recherche est que ces artistes se sont installé dans ces anciennes petites usines du quartier qui se vidaient peu à peu. les artistes ont récupéré ces espaces souvent non chauffés, qui n’étaient pas fait pour y vivre et en ont fait leur lieu de création (et de vie). on peut visionner les petites capsules ici. on peut aussi visiter sa page instagram ici. il est fascinant de voir ces immenses ateliers.
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tirez sur le fil rouge
il y a parfois des sujets ou façons de faire qui semblent être dans l’air du temps… ou dans l’air des algorithmes…? bref, il y a beaucoup de fil rouge en ce moment.
il y a d’abord l’artiste Gisoo Kim, artiste coréenne qui vit en allemagne. on retrouve des fils rouges enrobant une image, une structure, un collage. beaucoup à voir et à découvrir chez cette artiste. elle travaille aussi bien la 2 que la 3 dimensions. inspirant. voyez aussi son site internet ici.
ensuite, Monika Loster, basé à amsterdam. elle travaille le feutre, fait du papier, imprime, tisse et brode sur ses œuvres. c’est très large et son travail aussi est très inspirant.
mais il y a aussi Rima Day qui fait du livre d’artiste et plusieurs créations de tout genre avec du fil rouge. allez jeter un œil sur sa page instagram. et finalement Chiharu Shiota qui en fait des installations assez imposantes et d’une complexité étonnante.
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masques d’un vendredi
il y a quelque chose avec les masques ou les structures géantes qui vont sur la tête. je vous en partage deux aujourd’hui.
le premier lien vient de l’artiste américain Cory Infinite. il fait des têtes avec plusieurs matériaux ou objets qu’il glisse sur sa tête. tellement créatif et techniquement astucieux. voyez la courte capsule, mais il développe aussi des costumes intrigants. faites le tour de sa page.
aussi, parcourez les structures de carton que les étudiants de berlin ont créées dans le cadre d’un cours de «Spatial Design», un workshop de @denise_reytan. impressionnant. quelques fois costume, quelques fois seulement la tête, tout ici est prétexte à prendre du volume avec des matériaux communs comme du carton ondulé.