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    venise, c’est aussi la mise en espace

     

    je vous disais que je vous reviendrais sur ma visite de la biennale de venise.

     

    dans une des «salles» de l’arsenal, le commissaire présentait un large éventail d’artistes italiens ayant immigré au brésil. apparemment la plus grosse communauté italienne hors de l’italie.

     

    dans cette belle installation de tableaux et de sculptures, toute époque confondue, on était agréablement surpris du système d’accrochage. les œuvres semblaient suspendues sur une épaisse plaque de verre qui nous donnait la possibilité de voir l’arrière du tableau et de faire, parfois, des découvertes.

    en suivant les sites autour de l’événement, j’ai appris qu’il s’agissait d’une structure créée par l’architecte Lina Bo Bardi qui était, elle aussi, brésilienne /italienne. son design est apparu pour la première fois en 1968. une fois disparus des salles d’exposition, ces «chevalets» ont été rachetés par le Musée d’Art de Sao Paulo Assis Chateaubriand, alors qu’Adriano Pedrosa, commissaire à la biennale, était directeur artistique du musée (il l’est toujours).

     

    l’effet suspendu, le mélange du verre, du béton et du bois donne à l’ensemble un premier coup d’œil saisissant.

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    tirez sur le fil rouge

    il y a parfois des sujets ou façons de faire qui semblent être dans l’air du temps… ou dans l’air des algorithmes…? bref, il y a beaucoup de fil rouge en ce moment.

     

    il y a d’abord l’artiste Gisoo Kim, artiste coréenne qui vit en allemagne. on retrouve des fils rouges enrobant une image, une structure, un collage. beaucoup à voir et à découvrir chez cette artiste. elle travaille aussi bien la 2 que la 3 dimensions. inspirant. voyez aussi son site internet ici.

     

    ensuite, Monika Loster, basé à amsterdam. elle travaille le feutre, fait du papier, imprime, tisse et brode sur ses œuvres. c’est très large et son travail aussi est très inspirant.

    mais il y a aussi Rima Day qui fait du livre d’artiste et plusieurs créations de tout genre avec du fil rouge. allez jeter un œil sur sa page instagram. et finalement Chiharu Shiota qui en fait des installations assez imposantes et d’une complexité étonnante.

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    au rythme de l’art contemporain… et de venise

    mon dernier voyage remontait à l’avant pandémie, en novembre 2019.

    sur une idée d’une amie, j’ai visité la biennale de venise. pour être bien honnête, je n’avais aucune attente, seule la crainte d’y voir trop d’art conceptuel indéchiffrable. ce ne fut pas le cas.

    le monde va mal et la biennale que j’ai parcourue nous le souligne de bien des façons.
    le conservateur brésilien Adriano Pedrosa a donné le thème «étranger partout» pour cette édition. son exposition à l’arsenal est touchante et souligne tous les sujets qui font le tour du thème.

    cette idée a été tournée dans tous les sens, que ce soit par l’histoire, le racisme, l’environnement, l’exploitation de l’autre pour sa propre richesse, etc. dans les pavillons ou espaces des pays participants, les artistes présentent leurs projets qui sont de qualité variable. on est parfois soufflé par le message, choqué, touché ou on cherche un lien qui n’y est pas. une large variété de disciplines y est présenté telles que des installations, des sculptures, de la vidéo, de la peinture, des arts textiles, de la céramique et très peu de gravures ou de livres d’artistes.
     

    j’ai
    passé quatre jours à la biennale (espace Giardini et Arsenal), et quatre autre journées à
    faire les autres expositions proposées dans la ville (off
    biennale). 

    mes coups de cœurs sont la grande-bretagne, l’espagne, la hollande, l’ukraine, la pologne et plusieurs autres.

    un ami a qualifié cette exposition de jeux olympiques de l’art contemporain. on voit tellement de chose en si peu de temps, c’est assez incroyable.

    ce fut un voyage magnifique, ressourçant, inspirant accompagné par des amies et amis artistes avec qui les discussions ont été enrichissantes à tous points de vue. un beau bonheur.

    en haut, dans le pavillon de l’espagne, des céramiques de Sandra Gamarra Heshiki et plus bas une toile d’Emmi Whitehorse.

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    clins d’œil autour du livre

    voici deux idées aperçues sur instagram et qui tournent autour du livre.

     

    la première est une structure qui pourrait servir pour un livre où les pages s’ouvrent des deux côtés. difficile à expliquer, allez voir la courte vidéo pour comprendre le principe. ici, l’artiste Takurou Seino le fait avec des plaques de bois, mais on pourrait le faire avec du carton ou autre. c’est le mécanisme qui est intéressant. voir ici aussi.

     

    l’autre idée se trouve au Tokyo National Museum. les visiteur.e.s peuvent imprimer facilement un nishiki-e, qui est la technique d’impression où on utilise des plaques de bois gravé, une pour chaque couleur.  

    pour simplifier le processus, on propose au musée de glisser une petite carte de carton dans un cadre et on imprime une étampe, on répète l’exercice cinq fois pour avoir l’image d’un acteur de kabuki à la fin. tellement belle idée!!!

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    une pièce qui occupe magnifiquement l’espace

    la tate modern de londres est un incontournable en art contemporain. son architecture spécifique offre un immense espace intérieur sur plusieurs étages qui permet des pièces immenses. c’est toujours très impressionnant.

     

    cette fois-ci, c’est la pièce «Behind the Red Moon» de l’artiste Ghanéen El Anatsui qui y est installée.

    je me questionne sur comment on peut arriver à créer une pièce si
    gigantesque, comment ne jamais perdre de vue l’ensemble. on a beau faire
    des maquettes… ça prend une visualisation particulière pour imaginer
    ce que ça va donner dans l’espace, non?

     

    cette œuvre, en trois parties, est une composition complexe d’éléments récupérés qui ont été coupés, cousus, transformés, etc. cette installation souligne l’intérêt d’Anatsui pour l’histoire des rencontres et la migration des biens et des personnes pendant la traite transatlantique des esclaves. 

    vous pouvez visionner ici, une courte capsule qui vous donnera une idée de l’immensité et des détails des pièces utilisées. tous les morceaux sont cousus sur plusieurs côtés pour former l’ensemble que nous pouvons voir. vraiment impressionnant.

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    le collage émergent?

    j’ai découvert, il y a un certain temps, la publication sur les artistes émergents suboart magazine. j’avais retenu les collages d’Olga Niki et ceux de Ilona Rijkeboer. ce que j’ai aimé de ce site est que l’équipe présente bien les artistes. à la fin de chaque page, vous trouverez un lien pour en savoir plus.

    j’ai beaucoup aimé les collages très éclatés d’Olga. son utilisation de la fibre aussi, un courant qu’on voit beaucoup en ce moment. sur sa page instagram, elle a une façon toute particulière d’utiliser le carton ondulé dans son travail. le visage féminin y est très présent.

     

    ensuite, découvrez les créations très particulières de Ilona. dans «The Manual Series», elle utilise des manuels d’instruction comme source visuelle. il s’agit d’une série de 52 collages. les images sont encastrées dans une sorte de forme très gestuelle. très particulier et intriguant. visitez aussi sa page instagram pour voir ses magnifiques dessins.