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voir quelques carnets de J.M.W. Turner
quand je pars en voyage, j’essaie de faire une visite dans un des cabinets de dessin d’un musée. il faut trouver et écrire à ce département du musée, savoir ce que l’on veut voir, prendre rendez-vous et se présenter avec une pièce d’identité quand on vous ouvre la porte.
j’aime beaucoup les carnets de l’artiste, et j’ai eu la chance d’en voir quelques-uns de J.M.W. Turner.
à londres, c’est à la Tate Britain que je suis allée. nous avons pu voir trois carnets sur les quelques 300 qui existent. en fait, ses carnets sont la seule portion de son travail qui m’intéresse vraiment. il y a une telle liberté dans son geste, ça en devient abstrait et très contemporain. il faut voir à quel point les couleurs sont restées vibrantes et les papiers n’ont pas jauni.
ce musée offre beaucoup plus, on peut pratiquement tout voir en ligne maintenant. voici quelques liens
• son carnet «Skies», qui a été publié en livre maintenant.
• pour ma part, j’aime particulièrement la période après 1836.la prochaine fois, j’essaierai de voir des carnets d’artistes plus contemporains.
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par quoi commencer…
une semaine à londres est une semaine bien remplie. notre oeil est tellement sollicité par la vie en générale, les affiches, les gens, les commerces, les musées, qu’on en revient avec une tête où toutes les images se bousculent.
je vous en présente quelques-unes ce matin choisie un peu au hasard. ci-dessus, dans la boutique de matériel d’artiste L. Cornelissen & Son. on croit rêver!
une visite chez liberty. toute la beauté d’un design coloré réuni à cet endroit. découvert les objets de la collection Ibride.
aussi, un chocolat chaud mémorable près de brick lane.
*les photos sont parfois de ma nièce Daphnée ou de moi.
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l’histoire du rose millenium
on voit beaucoup de rose depuis quelques années, couleur destinée surtout aux jeunes. son histoire est racontée dans cet article du new york magazine. cela m’a bien fait sourire.
sortie depuis 2012, cette couleur a évolué vers plusieurs teintes depuis l’été dernier, ça va du rose au beige rosé, à saumon ou rose grisé. même si cette couleur n’apparait pas nécessairement dans les tendances, elle est bien présente et c’est celle qui vend. selon les commentaires dans l’article, un item offert en rose se vend très rapidement alors qu’un vert émeraude reste sur les tablettes. de plus, cette couleur a été adoptée par la communauté transgenre et les hommes.
«Millennial Pink’s desaturated shade is a subtle wink back to those lesser aesthetic times, paired with a sincere confidence that we’re doing it better now. It’s cheeky, sincere, and nostalgic all at once»
vous y trouverez aussi l’historique artistique de cette couleur et à la toute fin, d’autres couleurs tendance.
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on apprend à savoir vivre… en buvant du thé.
Une tendance, mais qui est là pour rester je dirais, le retour du balancier. à l’hôtel Plaza de New York, Myka Meier enseigne à d’autres jeunes femmes l’étiquette. les cours parlent de la vie sociale, mais aussi de l’étiquette via les réseaux sociaux. question d’avoir confiance en soi. tendance intéressante.
la journaliste commence ainsi:«I made several mistakes within my first minute.
My posture was poor (I leaned too far back in my chair), my leg crossing was incorrect (ladies cross at the ankles, not thighs), and I was not properly aligned to the dining table (you should be a hands-width away).
I did, however, pass the wardrobe test (thanks, J.Crew holiday sale), so I had that going for me.»
pour rester dans le même esprit en souriant, découvert ce matin le «art afternoon tea» de l’hôtel Rosewood de Londres. alors là… pour 75$ par personne, quelques magnifiques desserts inspirés d’artiste. les photos sont magnifiques. le menu complet ici. wow.
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dans l’eau… ou sur la plage
à voir, les photos de Josie Iselin, américaine. son sujet, la mer et les plages. l’artiste a publié plusieurs livres et son site regorge de magnifiques photographies d’algues, de roches, etc.
«Josie Iselinis the photographer, author and designer of seven books, with new projects in development in her San Francisco studio, Loving Blind Productions. Her books focus on those forms in nature we find at hand and in particular, at the beach.»
pour rester dans le sujet, qui ne ramasse pas des bouts de verre dépoli bien cachés parmi les petites roches ou le sable? pas grand monde. moi j’en rapporte toujours, peu importe l’endroit. quel n’a pas été mon émerveillement à voir ces plages russes composées en grande partie de ces petits morceaux de verre et de porcelaine.
«In the past, it was used as a dump for truckloads of unwanted glass bottles and waste from a local porcelain factory, or so the story goes.»
c’est très photogénique en tous les cas. l’endroit doit être magique avec la lumière.
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ah… le hygge
vous êtes peut-être complètement tendance sans le savoir. je croise partout des références au hygge, cet art danois du bonheur.
«Le hygge, c’est la poursuite du bonheur au quotidien, à petite échelle, explique Meik Wiking. On parle ici de moments qui riment avec confort, expérience positive, atmosphère, relaxation, bonheur ensemble.»
êtes-que vous êtes du genre à vous dire soudain: «ah ça, c’est un petit bonheur!». moi très souvent. parce que mon café est bon. parce que je croise un rayon de soleil ou parce qu’il neige à gros flocons et que je marche dans la rue. parce que j’observe mes amis en belle conversation et que tout semble parfait. je dis souvent merci à l’univers, alors je suis super hygge j’imagine.
selon cet article de Silvia Galipeau: «Mais ce que la recherche démontre, c’est que ce qui influence (et de loin) le plus notre bonheur, ce sont nos émotions positives au quotidien. »
alors bienvenu les chocolats chauds, les pyjamas en flanelle et les raclettes (ça c’est suisse, mais on va dire que ça fait pareil). avant on était dans le feng shui, ensuite «la pleine conscience» et maintenant le hygge.
je trouve fascinant que l’on doive à tout prix entrer ça dans une vague et qu’on en fasse des livres, des thèmes de magazines, et bientôt des bas de laine «hygge» (je rigole… à peine). les petits bonheurs sont partout, suffit de les voir, de les mentionner. svp, pas besoin de créer une mode qui fait consommer.
feuilleter en ligne ce magazine hygge
(photo ci dessus: Seemi Samuel)