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chantier, toute la série
je fais le projet chantier depuis 2005. en bref, sur 4 feuilles de 11 po x 17 po, je fais des pages sans savoir vraiment qu’est-ce qui sera à côté de quoi. ensuite, j’ajoute des bouts de phrase, en collage, ou à la main. ma coloc d’atelier a résumé en disant: «tu “tagues” sur du papier finalement». et effectivement, c’est pas mal ça.
j’ai décidé de faire imprimer les numéros 2 à 8 (petite tirage, ah la beauté du numérique!). j’étais vraiment énervée quand j’ai reçu mon premier jeu de copies (image). je les coupe avec un coup-papier pour avoir le bas de mes pages frangées et le livret de 16 pages est broché (format 8,5 po x 5,5 po). l’impression numérique sur du papier recyclé rend le résultat final encore plus intéressant.
j’ai mis les numéros 4 et 7 en ligne.
les portes de l’atelier seront ouvertes les 21 et 22 mai prochains en après-midi dans le cadre de l’activité APO. j’aurais mes copies pour l’événement et mes originaux.
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dessiner au jardin
quoi de plus reposant et dépaysant que de mettre toute son attention à dessiner une feuille ou un bout de branche. avec la nature qui se réveille, c’est un exercice très ressourçant.l’artiste jill bliss a sorti récemment le livre «drawing nature». un livre d’exercices en fait. et comme tous les livres publiés par chronicle books, il semble bien beau et inspirant.
sur le lien, un petit film où jill explique les exercices suggérés et comment utiliser son livre. c’est tout simple, dessiner au parc ou dans sa cour, pas besoin de partir trop loin pour avoir un moment de vacances.
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parlons livres
voici une bien belle campagne de pub pour faire la promotion du livre. c’est une idée qu’on a déjà vue, mais ici, elle se renouvelle: bon choix typographique, casting, choix des livres et ambiance générale. campagne de la lithuanie, le résultat donne des affiches formidables.
et dans un autre ordre d’idées, un article instructif sur la bible (vendredi saint…). eh oui, on apprend plusieurs petites choses surprenantes dans cet article de émilie folie-boivin dans le journal le devoir d’aujourd’hui. c’est l’histoire d’un «best seller» après tout et plusieurs aspects m’ont fait sourire.
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un cadeau dans ma boîte aux lettres
il est rare de recevoir des œuvres d’art par la poste. j’ai été une très chanceuse personne aujourd’hui. j’ai reçu ce magnifique livre «m» de linda, lectrice assidue (je crois) de ce blog. j’avais fait un commentaire sur cette pièce sur sa page flickr. et, surprise, je l’ai reçu!
un bonheur ! je suis vraiment touchée. je n’en croyais pas ma chance. merci linda, merci merci! c’est encore plus magnifique en vrai.le plus extraordinaire là-dedans, c’est qu’on ne s’est jamais rencontré ni parlé. mais nous sommes connectées artistiquement (j’ose le dire de cette manière), comme le web nous permet de le faire. ses photos et recherches artistiques sont débordantes d’ambiance, ce que j’arrive difficilement à faire.
encore merci de ton talent et de ta grande générosité!
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10,000 sketchbooks
plusieurs d’entre vous ont sûrement entendu parler du «sketchbook projet» qui a terminé sa deuxième édition récemment.
on écrit sur le site que plus de 28,000 personnes se sont inscrits et 10,000 ont complété et retourné leur carnet. maintenant l’expo se promène un peu partout à travers les états-unis. les gens pourront emprunter les carnets pour quelques jours comme des livres à la bibliothèque.
un si grand intérêt pour le carnet d’esquisses, journal personnel ou un peu des deux est vraiment une bonne nouvelle. comme quoi les objets électroniques qui nous accompagnent n’ont pas fait disparaître le goût du crayon et du papier. on est content.
donc à voir en ligne, quelques pages des carnets. la navigation n’est pas si aisé pour s’y retrouver. commencez par ici.
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des échecs pour avancer
je suis à lire un livre qui vous intéressera peut-être.
«Design Disasters: Great Designers, Fabulous Failure, and Lessons Learned» par steven heller, parle des échecs graphiques de plusieurs designers connus. on fait référence à la fois à des cas très précis, mais aussi à la place importante des échecs dans nos carrières (je m’inclus là dedans, bien sûr).
chaque témoignage écrit par une ou un designer fait deux ou trois pages. le ton est toujours personnel et pas vraiment spécialisé. si vous n’êtes pas designer, mais que le sujet vous intéresse, vous y trouverez votre compte.
dans une société où les gagnants ont la cote, il est rassurant de lire que les gens (qui deviennent parfois des références pour nous), se rappellent très bien d’échecs cuisants et les voient comme des étapes inévitables, voire cruciales de leur parcours.on se sent moins seule en lisant ça. les échecs, comme les bons coups, font ce que nous sommes, il ne faut jamais l’oublier. une lecture qui nous fait réfléchir.
le livre est disponible sur le site google book. vous pouvez donc le lire en ligne si le coeur vous en dit.