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«Observe, collect, draw!», apprendre à créer autrement
en 2016, j’avais écrit sur le projet de Giorgia Lupi et Stephanie Posavec, deux filles qui s’échangaient des données sous forme de graphiques créatifs. allez visiter mon lien pour voir leurs cartes postales, ça vaut le coup. j’avais adoré la créativité de cette correspondance.
j’ai mis la main dernièrement sur leur livre. Un ouvrage qui vous entraine avec elles dans ce genre d’exercices. «Observe, collect, draw!» nous offre une démarche qui nous sort de notre zun de confort. elles y expliquent de bien belle façon comme ramasser vos données, quelles formes elles peuvent prendre et finalement créer vos propres shémas à partir de cela. un lien magnifique entre la science et les arts. un bijou.
une piste à explorer, c’est certain!
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diffuser…
bien sûr que l’on fait de l’art parce qu’on ne peut pas faire autrement. mais j’avoue que j’ai aussi un grand plaisir à présenter ce que je fais. j’aime recevoir les commentaires, répondre aux questions, discuter.
comme je soumets mon travail un peu partout, sans trop savoir, j’ai des refus, mais aussi de bonnes nouvelles.
• j’ai appris récemment que mon livre «Algorithm: When they weaken my vision» fera partie de l’exposition à la bibliothèque de la ville de Rochester (NY) en décembre prochain.
• j’ai reçu un courriel me disant que ma pièce «Swap to find» (ci-dessus) sera présentée numériquement à la conférence internationale des Royal College of Physicians and Surgeons of Canada’s (RCPSC). il fallait présenter quelque chose sur le thème: «The Learning Environment and Residency Education: The Evolution of Training within medicine and healthcare».
j’avais participé à ces deux événements l’an dernier. alors je suis bien contente d’en faire partie encore cette année.
• j’avais aussi envoyé quelques photos de mes livres au magazine américain «creative quartely». j’ai appris cette semaine que mon livre «Algorithm: When they weaken my vision» avait gagné un prix runner-up dans la section fine-art. mon livre fera partie de l’exposition en ligne. j’espérais gagner une place dans le magazine imprimé, mais non. surveillez, ils font des appels de dossier assez souvent.
• finalement, je suis tombée un peu par hasard sur un appel de dossier pour une exposition sur frankenstein en angleterre. j’ai donc envoyé mon zine «Frankenstein is looking for love» qui a été accepté.
pour vous rassurer, j’ai été refusée pour une résidence d’artiste… l’important pour moi est de faire voir largement ce que je fais. pour se faire, il faut aussi soumettre largement.
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2 publications sur la creativité
je suis à lire en ce moment «L’imaginaire en déroute: quand nos enfants ne savent plus inventer» de Tristan Demers sur la créativité chez les enfants. un livre que j’adore et que je lis avec grand plaisir.
pourquoi les enfants et les jeunes adultes ont de la difficulté avec l’imaginaire? on est porté à croire qu’avec tous les stimulants, les jeunes sont de plus en plus créatifs. pas vraiment. en fait, justement, trop stimulés, ils ne font que réagir aux choses au lieu de les créer. il n’y a rien comme un enfant qui s’ennuie. après quelques minutes, il va finir par se créer un monde, un jeu, etc. peut-être pas au début… mais avec le temps ça deviendra une autre façon de faire.
l’auteur donne beaucoup d’ateliers dans les écoles et fournit des tonnes d’exemples. il est bien conscient qu’aujourd’hui avec tous les écrans, etc, tout cela est de plus en plus difficile. de là l’importance d’éloigner les écrans de ces jeunes cerveaux. bref on suit l’auteur dans ses réflexions, ce qui nous fait réfléchir à notre tour.
par la même occasion, j’en profite pour vous faire part de la sortie d’une publication spéciale du magazine Time sur la créativité «special time edition, the science of creativity». il traite de plusieurs angles très intéressants. j’ai toujours adoré les articles du time sur ce sujet. ils sont toujours tellement pertinents et riches d’informations.
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un de mes dessins dans uppercase
vous vous souvenez peut-être de mon billet sur une participation de la publication uppercase pour le dessin d’emballage. j’avais partagé avec vous mes quelques essais.
mon amie marie vient tout juste de me faire parvenir cette photo (merci! merci!) où on voit mon dessin dans le bas de la page. ça fait plaisir!
vous pouvez survoler la publication en ligne avant de vous la procurer. je ne suis jamais déçue de toute l’inspiration que j’y trouve. j’ai hâte de voir les dessins des autres!
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deux sujets pour un mardi plutôt chaud
connaissez-vous Hervé Tullet? c’est ma grande soeur qui me l’a fait découvrir par «Un livre», une de ses publications (voir le petit vidéo du lien pour comprendre le livre). ensuite, j’ai regardé d’un peu plus près sa démarche. il faut voir ici une courte vidéo de l’auteur/artiste qui parle de son exposition idéale, de son travail et donc de ses livres. magique!
je voulais ensuite vous parler du livre «Le Montréaler», publié récemment. un magnifique projet créatif sur montréal qui a commencé en 2015, qui fut aussi une exposition et qui continue par un magnifique livre. essayez de mettre la main dessus pour parcourir une soixantaine de pages couvertures de cette publication fictive.
du site infopresse:«Le catalogue du projet Le Montréaler réunit toutes les couvertures produites pour penser le magazine imaginaire du même nom. Inspiré du projet The Parisianer, qui a vu le jour en 2013 à Paris, Le Montréaler rend hommage aux couvertures du magazine The New Yorker et offre plusieurs interprétations éclectiques et surprenantes de la ville.
La soixantaine d’artistes invités à exprimer leur vision de la métropole proposent ainsi des perspectives originales, poétiques, caustiques, décalées ou encore réalistes de la métropole québécoise. Tirage limité de 850 exemplaires.»
une belle surprise sur notre ville.
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mon livre de roches
sur mon projet 7.45, je suis à travailler sur mon troisième livre. celui-là porte sur ma collection de roches.
comme tout le monde qui aime le bord de mer, rapporter des roches fait parti du rituel. j’en avais vraiment beaucoup. j’ai dû me défaire de plusieurs il y a quelques années. maintenant, en immortalisant celles-ci dans un livre, je pourrai peut-être m’en départir aussi. c’est un peu ça l’idée. le livre se développera autour de trois styles de mise en place.
pour débuter, il me fallait faire un «casting» de roche. ce que j’ai fait ce matin. je dois avouer qu’elles ont presque toutes passées le test. par contre, vous en conviendrez, une roche ramassée dans l’eau ou encore mouillée perd un peu de son charme lorsqu’elle s’assèche. projet à suivre.