si vous enviez la spontanéité des dessins d’enfant, ce livre est peut-être pour vous. «Draw Like a Child, Take Chances, Make Mistakes, Find Your Artistic Style!» est un livre où justement, on doit accepter un lâcher prise. comme le titre l’indique, on prend des chances, on fait des erreurs et on trouve sa voie ou son style.

l’autrice, Haleigh Mun, est une illustratrice coréenne qui vit à new york. sa façon de dessiner, un brin naïve, vous inspirera, je crois, car elle a vraiment conservé son trait d’enfant dans ses dessins.

le livre est divisé en sept grandes sections. elle parle du matériel, du temps, de la composition, du mouvement, des caractères, des endroits et des souvenirs. dans ses trucs et astuces, elle écrit: dessinez quand vous en avez envie et arrêtez quand ce n’est plus le cas.

un des grands avantages de ce livre est qu’on y a laissé de la place pour réaliser tous les exercices, donc le livre deviendra aussi un cahier d’esquisses avec le temps. il est d’un format très pratique à traîner avec soi. vous pouvez voir plusieurs pages du livre sur le lien plus haut.

ce que j’aime beaucoup dans les groupes d’artistes, ce sont les échanges de ressources. quand j’ai fait ma session intensive de dessin à la fin du mois d’août, on m’a suggéré ce livre de Bill Buchman, «expressive figure drawing», publié en 2010. je l’ai trouvé sur un site de livres usagés. je viens tout juste de le recevoir. quelle belle ressource! vous pouvez voir plusieurs pages sur le lien du livre.

l’auteur du livre a lui-même un site bien rempli. il y présente surtout ses toiles abstraites, mais si vous allez dans la section «gallery», vous y trouverez ses dessins de modèle vivant. il y a de magnifiques œuvres là-dedans. la section «archive» est aussi intéressante.

de son livre, je retire des tonnes de façons de dessiner le corps humain. j’ai beaucoup aimé sa gestuelle, le dessin rapide, les touches de couleur, une sorte de suggestion du corps avec peu de ligne.

il explique au départ ce qu’est le dessin expressif, ensuite le matériel utilisé et la plus grosse section du livre porte sur les dessins par le geste, les masses, la ligne, la structure, les couleurs, etc. tout est largement illustré. voilà, je le recommande à mon tour. tristement, ce n’est que la page couverture qui n’est pas réussie… ça, c’est la designer-graphique qui parle.

je vous présente aujourd’hui Jocelyne Thibault. cette artiste en art visuel utilise parfois le livre d’artiste comme forme créative.

il y a des rencontres manquées… Jocelyne était dans le groupe de jasefanzine que j’ai, en partie, animé au printemps dernier chez arprim. honte à moi, je n’ai pas pris le temps d’échanger avec elle un peu plus longuement. j’ai manqué ma chance cette fois-là. j’essaie de me reprendre un peu aujourd’hui.

c’est mon amie Raymonde qui m’a rappelé cette artiste en me partageant deux capsules de la fabrique culturelle, une sur son prix Artiste de l’année Laval 2021• Prix du CALQ et une autre sur un projet de livre d’artiste bien particulier.

c’est vraiment dans les capsules vidéo qu’on saisit la démarche de travail de cette créative et l’étendue de sa production. j’ai très hâte de voir son travail à partir d’une buche attaquée par l’agrile du frêne dont elle parle dans la première capsule. j’espère qu’on se croisera bientôt et merci Raymonde pour les liens.