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de la couleur, de la transparence!
j’aime beaucoup le travail de Lisa Stubbs. cette artiste graveuse d’angleterre travaille avec la transparence des couleurs franches, de superpositions et de formes découpées dans le carton.
ses compositions sont enjouées, surtout à cause des couleurs, je crois et des personnages sympathiques qu’on y trouve parfois. l’artiste, qui est aussi illustratrice, utilise un style très différent en gravure. les formes sont simplifiées à l’extrême.
sur son site, on visite son atelier et elle partage généreusement son processus. que ce soit des impressions avec une presse traditionnelle ou une plaque gelli, les résultats sont riches d’imagerie diverses. il y a vraiment beaucoup de photos, c’est très inspirant.
je vous présente deux billets de son blog où elle partage son travail d’atelier. on aimerait ça y être aussi.
voici mon dernier billet avant les vacances. je vous reviendrai autour du 8 août. de mon côté, je vais en profiter pour admirer et dessiner la végétation de plus près.
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lecture d’été?
vous connaissez peut-être «Histoire de l’art sans les hommes» de Katy Hesse. je suivais l’histoire de «The Story of Art Without Men» avec curiosité, car ce livre a eu un retentissant succès. cet ouvrage a fait tous les palmarès importants et pas seulement en art, ce qui démontre la popularité et l’importance de ce livre.
«En octobre 2015, alors que j’assistais à une rétrospective
artistique majeure à Londres, j’eus une révélation. En regardant autour
de moi, je réalisai qu’aucune œuvre d’une femme artiste n’était exposée.
Me vint alors cette question: pouvais-je nommer vingt noms de femmes
artistes sans y réfléchir? La réponse était non. Avais-je exclusivement
étudié l’histoire de l’art à travers un prisme masculin? La réponse
était oui.»trop curieuse et intéressée, je l’ai commandé à ma bibliothèque et voilà que je l’ai entre les mains pour quelques semaines.
le livre fait un peu moins de 500 pages. divisé par grandes sections, on parcourt en détail l’histoire de ses artistes femmes depuis les années 1500 à aujourd’hui. c’est une bonne brique à lire et ça doit être vraiment intéressant. j’avoue qu’après avoir lu les premiers paragraphes de l’intro, j’aimais le ton et le style écrit comme un roman. je me suis dit qu’il fallait que je le commande.
vous trouverez aussi à la fin un glossaire, une frise chronologique, de courtes bibliographies, etc. un livre complet pour apprendre l’histoire de l’art autrement.
vous pouvez aussi suivre l’autrice sur sa page instagram où elle partage tous les jours le travail d’une artiste femme.
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un talent et une ressource pour un lundi
plusieurs artistes aiment le collage. c’est une démarche très personnelle. avec les mêmes éléments, deux artistes peuvent faire des choses complètement différentes.
dans cette capsule vidéo, l’artiste Erika Lujano (mexique) se filme pendant une création de collage. sur sa page instagram, vous pourrez en visionner plusieurs autres. c’est une créative de grand talent à découvrir.
l’autre lien est une trouvaille si vous aimez l’impression sur papier journal. le «newspaper club» est un endroit où l’on peut produire vos zines (ou tout autres documents imprimés) comme un journal. visitez le site ou leur linktr.ee, plusieurs trouvailles et belles idées à faire.
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livre du mercredi: une bédéiste culottée!
j’ai attrapé à la bibliothèque le livre «culottées» de Pénélope Bagieu. ce livre, qui n’est pas récent, présente des femmes qui ont eu des vies pas banales. pour chacune, quelques pages nous expliquent leur vie et leur parcourt en BD et avec beaucoup beaucoup d’humour.
au sujet de l’autrice: «En 2016, la dimension féministe de son travail prend une nouvelle
ampleur avec la publication de portraits de femmes sous le titre Culottées. Le succès est retentissant. Traduits en 20 langues et couronnés d’un Eisner Award en 2019, les deux volumes de Culottées sont aussi adaptés en version animée par France TV.»j’ai particulièrement aimé que l’on y trouve des femmes que l’on n’a pas connues ailleurs. une femme à barbe? une gardienne de phare? eh oui, vous trouverez cela dans ce livre. il existe un deuxième tome et aussi des livres qui présente le projet intégral (ils ont toutes les éditions à ma bibliothèque!).
une magnifique lecture surtout l’été. laissez trainer le livre. on lit quelques portraits, pour poursuivre un peu plus tard. on s’inspire sur la force de toutes ces femmes et de leur créativité pour sortir des sentiers battus. inspirant!
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deux carnets d’été
dans le carnet de vacances de Charlotte Durance, on voit par les hublots ou les fenêtres de train. c’est très intéressant comme idée. j’aime ses couleurs franches dans tout ce blanc. il parait que c’était lors d’une formation de #3materialsdrawingchallenge, dessin à faire en 30 minutes. faites le tour de sa page instagram, de bien belles choses à voir.
maintenant le cahier d’été de l’artiste Harman Kaur de vancouver, vous trouverez des double-pages de dessins et citations traités au crayons de bois. elle utilise très peu de noir ce qui donne une ambiance toute personnelle à son carnet. j’aime beaucoup ses portraits aux couleurs vives, mais pas trop. pas facile à faire…
y a-t-il un retour aux crayons de bois ou alors ce sont mes algorithmes qui font ce choix?
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clins d’œil d’un vendredi
je suis à terminer mon bulletin du mois de juillet que vous recevrez demain matin. ce matin, je vous présente deux idées qui m’ont fait sourire.
un peu comme les machines distroboto, l’artiste Anastasia Inciardi (états-unis) a créé sa «Mini Print Vending Machine». en glissant quelques pièces de monnaie, on peut recevoir une petite gravure. découvrez le fonctionnement ici. ça donne des idées…
aussi, belle utilisation de petits encadrements. j’ai bien aimé les créations de Bekah Worley où le cadre fait partir de l’œuvre. je réalise que même si le cadre est laid, ça donne un résultat qui fait sourire. on achète ce genre de chose dans les ressourceries à des prix qui font plaisir. j’aime beaucoup le résultat.