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des dessins et du papier coloré
j’ai lu un reportage ce week-end sur les œuvres de Shirley Trevena. elle y expliquait sa façon de travailler la perspective. elle disait que la perspective est peut-être de mettre en 2d quelque chose en 3d, mais ça peut aussi être son propre point de vue. c’est cette avenue qu’elle emprunte dans ses natures mortes/dessin. vous pouvez en voir plusieurs ici (déroulez vers le bas).
elle place quelques objets et décide d’en faire la mise en place en 2d d’une façon tout à fait libre. c’est très intéressant comme façon de faire.
le deuxième lien du jour est le site «super make it!» un endroit où le bricolage de papier est roi. Vous y découvrirez les idées et les livres de Jodi Levine et Amy Gropp Forbes. voici un billet pour la st-valentin. un site définitivement créatif!
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deux artistes pour un vendredi
ce matin je vous présente deux artistes à suivre sur instagram.
d’abord le travail très particulier de Dasha Plesen (russie). elle se décrit ainsi:
«Biology, microbiology, materials, science art, microcosms, textures, tuns, colours, reactions, relations, installations, art, Petri dishes, bacteria, fungi, growing, harvesting,»
c’est large et c’est très beau. de l’art vivant en quelque sorte. à découvrir absolument.
ensuite je vous suggère de suivre le défi de Caroline Le Meur (maroc). cette artiste du livre et du papier s’est donné le défi de faire une structure de papier par jour pendant 100 jours. elle a d’ailleurs ouvert une nouvelle page pour présenter ses créations.
inutile de vous dire que je me suis abonnée instantanément.
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un livre sur la création au féminin
le livre «more than a muse, creative partnerships that sold talented women short» de Katie McCabe porte sur un sujet très intéressant, la place de la femme artiste dans un couple d’artistes.
dans sa préface, elle fait référence à une exposition de 1949 à new york qui portait le titre «man and wife». elle explique que le fait qu’on nomme la femme «épouse» et que l’on ne nomme pas l’homme «époux» discrédite déjà au départ la valeur du travail de la femme artiste. la suite du livre démontre que ce préjugé a toujours existé et est sans doute encore présent aujourd’hui.
cet ouvrage présente, à travers plusieurs époques et à l’aide d’exemples, la place des femmes artistes qui sont en couple avec un autre artiste. c’est un angle que je n’ai pas souvent lu.
c’est un livre à texte et non pas un livre illustré. je ne peux m’empêcher de dire (comme designer graphique) que le livre aurait mérité mieux comme page couverture et comme présentation graphique à l’intérieur. dommage car le sujet est très riche et original.
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deux reportages photo intriguants
les plantes de bureau laissées à elles-mêmes. c’est l’observation photographique qu’a fait Saskia Grunberg dans des bureaux en allemagne en 2012.
l’attrait d’ajouter un élément organique aux espaces de bureau est indéniable. le sort de ses plantes est parfois à la limite de la survie, ou maintenue avec les moyens du bord. j’aurais aimé pouvoir visionner tout son reportage, mais on en voit quand même quelques-unes sur son site ainsi que son projet d’exposition et le livre qui accompagnait tout le projet.
deuxième lien, des maisons délaissées où le désert a repris ses droits, car elles se remplissent de sable. voici un projet en cours du photographe James Kerwin dont j’ai parlé à quelques reprises. les photos de cette série sont de véritables tableaux. si vous aimez les lieux abandonnés, faire le tour de son site il en présente plusieurs.
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m2, ma participation au dernier #areyoubookenough_shelter
j’ai participé au défi #areyoubookenough de janvier. vous vous souvenez de mon livre sur les jambes? ce mois-ci le thème était «shelter», abri.
j’ai fait des recherches et j’ai trouvé cet article de Tamara Pearson datant de 2016 très intéressant sur la superficie des habitations moyennes dans divers pays. j’ai travaillé à partir de ça.
la structure est en accordéon. j’ai fait des pages avec des bouts de textes tirés de l’article et des pages en monotype où une maison coupée représente la grandeur de l’espace.
ce projet m’a permis de mettre en train ma presse que je n’avais pas utilisée depuis mon déménagement.
je suis contente parce que j’ai réussi à faire un mélange de montage informatique, pour le texte et de gravure.
plusieurs photos sont sur ma page instagram.
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des rouleaux cachés et 100 jours de créativité
j’adore les trucs, astuces et découvertes artistiques.
cette fois-ci, dans le bulletin de «the curious printmaker» reçu cette semaine, l’artiste Emily Harvey partage l’utilisation des rouleaux qui se trouvent dans la cartouche vide de son imprimante. je n’avais jamais pensé à ça…
comme mentionné, à faire à l’extérieur absolument avant d’ouvrir la chose, **attention**, il reste sûrement de la poudre de tunr qui va s’étendre partout. donc je garde mes cartouches pour plus tard.
les rouleaux ont de très petites circonférences, mais on peut y intervenir et les utiliser pour des motifs ou autre. apparemment, il y aurait un rouleau en caoutchouc et un autre en mousse.
définitivement sur ma liste de chose à faire ce printemps.
ça vous dit de faire un projet 100 jours? cette année est la 8e année de ce projet en ligne et il y a un nouveau départ le 31 janvier prochain. toute l’information est ici.
«#The100DayProject is a free, global art project. The idea is simple: choose a creative project, do it every day for 100 days, and share your process online.»
je mijote à ça. peut-être. je ne l’ai jamais fait.