-
deux carnets d’été
dans le carnet de vacances de Charlotte Durance, on voit par les hublots ou les fenêtres de train. c’est très intéressant comme idée. j’aime ses couleurs franches dans tout ce blanc. il parait que c’était lors d’une formation de #3materialsdrawingchallenge, dessin à faire en 30 minutes. faites le tour de sa page instagram, de bien belles choses à voir.
maintenant le cahier d’été de l’artiste Harman Kaur de vancouver, vous trouverez des double-pages de dessins et citations traités au crayons de bois. elle utilise très peu de noir ce qui donne une ambiance toute personnelle à son carnet. j’aime beaucoup ses portraits aux couleurs vives, mais pas trop. pas facile à faire…
y a-t-il un retour aux crayons de bois ou alors ce sont mes algorithmes qui font ce choix?
vous aimerez peut être...
L’Arbre aux cœurs de Colette
les larges paysages de Debbie Mackinnon
des vases plus grands que moi
-
clins d’œil d’un vendredi
je suis à terminer mon bulletin du mois de juillet que vous recevrez demain matin. ce matin, je vous présente deux idées qui m’ont fait sourire.
un peu comme les machines distroboto, l’artiste Anastasia Inciardi (états-unis) a créé sa «Mini Print Vending Machine». en glissant quelques pièces de monnaie, on peut recevoir une petite gravure. découvrez le fonctionnement ici. ça donne des idées…
aussi, belle utilisation de petits encadrements. j’ai bien aimé les créations de Bekah Worley où le cadre fait partir de l’œuvre. je réalise que même si le cadre est laid, ça donne un résultat qui fait sourire. on achète ce genre de chose dans les ressourceries à des prix qui font plaisir. j’aime beaucoup le résultat.
-
de mon côté…
je suis dans une période en suspension. entre projets, je dirais. j’attends une réponse à savoir si mon livre sera accepté ou non pour une expo. pour le reste, je fais du ménage de dossiers, d’atelier. les tas de feuilles que je n’ai pas touché depuis quelques années sont-ils toujours pertinents? faites-vous ce genre de chose?
j’ai commencé un petit cahier de restants. oui, des restants de gouache pour l’instant. l’idée ici est de remplir les pages selon l’air du temps. pas d’urgence. vous savez, ces petits bouts de papiers, surplus de couleurs que l’on ne veut pas jeter? alors ils trouveront leur place dans ce petit livret (A6 acheté en voyage il y a aussi très longtemps…).
parlant de récupération, j’ai imprimé, plutôt à l’aveugle, des petits cartons, restants de gravure sur du bon papier qui avaient au moins 15 ans… je me sers de ces petits cartons comme carte de remerciement quand les gens achètent quelque chose sur mon site boutique, comme une petite œuvre en extra.
le reste, c’est de la lecture, beaucoup de lecture et quelques réflexions.
-
grand talent inspirant
aujourd’hui, un autre talent inspirant. William Kentridge de Johannesburg est un artiste aux multiples talents très connu que je découvre tout simplement via instagram. curieuse, j’ai ensuite parcouru l’ensemble de sa production. impressionnant, le mot est faible. l’artiste utilise le théâtre, la performance, la musique, l’écriture et le dessin.
il utilise sa page instagram est comme un journal de ses créations. j’ai beaucoup aimé ses compositions abstraites sur une petite base en papier découpé et ses sculptures d’outils récupérés et aussi ses dessins au fusain qu’il transforme.
prenez 3 minutes pour voir les animations sur la page d’ouverture de son site. intéressant.
vous aimerez peut être...
faire du joomchi
un blogue pendant 20 ans?
prix photos et de biens beaux petits livres
-
deux magnifiques univers artistiques
découvrez les livres imprimés en sérigraphie de Godelieve Bieswal, artiste fascinante. c’est le choix des couleurs et l’aspect collage très graphique des pages de ses carnets (livres) qui m’ont vraiment intrigué. il faut visiter sa page instagram ou sa page facebook pour en découvrir un peu plus sur sa pratique. j’ai trouvé cette interview avec elle ici.
sur la sérigraphie: «C’est une technique intéressante, il y a un savoir-faire, une démarche
artisanale, ça amène à perdre du temps, le temps amène une réflexion,
une maturité dans ce que l’on fait, ce qui est intéressant.»il faut voir aussi le travail de l’artiste japonaise Sayuri Ichida. là, on est ailleurs. elle parle ici de son projet «Absentee» qui parle du deuil.
«…“Absentee,” her series of images of industrial buildings, nature, and
her own body, a project that pictures the outside world but somehow
manages to convey a somber interior landscape.»ce projet particulier est en lien avec la perte de sa mère. un travail touchant et d’une grande beauté. lire l’article sur ce projet ici.
vous aimerez peut être...
guylainelab, fin de la quatrième édition
amatrice, dites-vous?
un vendredi de carnets
-
livre du mercredi: women’s work
le livre «women’s work» de Ferren Gipson touche une autre partie des artistes femmes. l’autrice nous présente 33 talents choisis pour la grande qualité de leurs créations dans le monde de ce que l’on appelle communément «craft»: des œuvres utilisant des matériaux qui touchent les objets utilitaires: céramique, courtepointe, tissage, sculpture «molle» (matière souple, souvent textile). le sous-titre «from feminine arts to feminist art» est important pour se faire une idée de l’angle historique du livre.
chaque artiste est présenté dans un chapitre de quelques pages. on y trouve un portrait, un texte sur l’artiste et des photos de son travail. elles sont placées en ordre chronologique à partir de leur date de naissance. une belle façon de voir toutes ces créations évoluer.
ce que j’ai le plus aimé de ce livre est la réelle découverte de plusieurs artistes. des femmes qui ont créé toute leur vie, des artistes accomplies dont nous n’avons quasiment jamais entendu parler. leur travail est engagé, présente différent point de vue et témoigne de leur vie. c’est vraiment un livre riche d’exploration.
le livre lui-même est un bel objet avec une reliure apparente qui va tout à fait avec l’idée du «craft».
