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SFRUITNIK, le livre
je participe parfois au défi sur instagram #areyoubookenough. le thème du mois de mai était les fruits. j’ai décidé d’y participer. un livre plus léger parce que j’ai moins de temps pour le faire et aussi parce que je terminais en même temps mon livre sur les arbres qui lui, m’a demandé de longues réflexions.
j’ai terminé SFRUITNIK ce matin. je me suis concentrée sur les fruits exotiques. il y a vraiment des fruits aux formes, couleurs et textures très curieuses. je n’y ai pas goûté, mais j’aurais sûrement eu des surprises. je me suis fiée aux photos et descriptions que j’ai trouvées.
j’ai ensuite fait un dessin schématisé que j’ai transposé sur des plaques de carton tetrapak. j’ai dû graver plusieurs fois parce que souvent mes traits n’étaient pas assez profonds pour faire une belle gravure. chaque vaisseau est un fruit exotique, on le voit complet recto et une fois ouvert au verso. au recto, j’ai placé un hublot avec un «quelque chose» de souriant.
la société de fruits entre dans la base spatiale SFRUITNIK. l’idée générale étant que nous sommes dans un monde de diversités et qu’il faut rester curieux et être ouvert à ce que l’on ne connait pas. même chose pour les humains.
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un week-end de soldes sur ma boutique red bubble
vous savez que je vends quelques designs sur des objets ou vêtements sur la plateforme red bubble. je vous en parlais récemment pour vous présenter ma mini-collection «potager». j’ai aussi une petite collection en noir et blanc.
bref, je le mentionne à nouveau aujourd’hui parce que red bubble fait un super solde ce week-end. à partir de maintenant et jusqu’au 1er juin il s’agit d’utiliser le code chacunsontruc pour avoir de 20 à 60% de rabais sur vos achats. je viens de me commander deux t-shirts. ma boutique est ici.
que ce soit mes designs ou ceux d’autres artistes, nous recevons un petit quelque chose (pour un t-shirt, je reçois environ 2$). la fabrication n’est peut-être pas locale, mais le design, oui. red bubble s’occupe vraiment de tout, alors ça me semble ok. j’ai commandé plusieurs fois et je ne suis jamais déçue de la qualité des produits.
si vous avez une demande spéciale, n’hésitez pas à m’écrire.
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Katalin Karikó, le chemin d’une femme créative en science
on a entendu parler, trop rapidement, de Katalin Karikó, cette chercheuse hongroise qui a trouvé le vaccin contre la covid chez pfizer-biontech.
j’en parle aujourd’hui parce qu’elle a eu un chemin rempli d’obstacles, comme tant d’autres malheureusement. vous pouvez lire son histoire ici. il y a plusieurs articles sur elle, faites votre choix sur google.
on le sait, la place des femmes dans la recherche scientifique n’est pas aisée. l’histoire de Katalin se répète encore trop souvent aujourd’hui. à lire son histoire, sa passion et sa détermination son exemplaire. peu importe le domaine, qu’il soit scientifique ou artistique, la
créativité est nécessaire partout. trouver un angle, une façon de voir une problématique, votre point de vue personnel est toujours important. l’histoire de ce vaccin en est une
belle illustration.il faut s’en inspirer les journées où l’on est moins sûr de nous, de nos projets. on parle de prix nobel, mais l’important est d’en parler à tout le monde pour que cela se sache et que son nom soit connu.
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travailler le papier comme matière.
si vous aimez le papier comme matière, la pâte de papier en particulier, vous aimerez visiter ma suggestion de ce matin. j’ai découvert récemment l’exposition «National Juried Exhibition» au «Morgan Conservatory», un centre américain spécialisé dans tout ce qui touche le papier.
«The Morgan Conservatory is the largest arts center in the United States
dedicated to every facet of papermaking, book arts and letterpress
printing and to cultivating the talents of established and emerging
artists. An international destination that is free and open to the
public, the Morgan Conservatory is a working studio, gallery, gathering
place for the community, educational hub and purveyor of some of the
finest handmade papers in the world.»ça donne le goût d’en savoir plus sur ce centre, non?
on peut voir en ligne les pièces retenues pour leur exposition annuelle. vous y trouverez des œuvres 2D et 3D. j’ai particulièrement aimé la diversité des façons de faire et la richesse du vocabulaire artistique. c’est stimulant de visionner l’ensemble. ça donne des idées qui nourrissent notre production. c,est pour cette raison qu’il faut toujours voir le plus de choses possible. visitez le site, les expositions antérieures, inspirations garanties.
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une journée de contrastes
hier j’ai participé à deux défis que j’ai mis en ligne sur instagram. je n’étais pas fière des résultats. devrais-je les présenter ou pas? à l’air des médias sociaux, que doit-on faire?
j’ai choisi la réalité, c’est-à-dire les bons et les moins bons coups parce que oui, des fois, on n’est pas bon et ça fait partie du processus et de l’apprentissage. ne pas les présenter aux gens qui me suivent serait de leur mentir un peu.
dans le premier cas, j’ai travaillé avec de l’aquarelle, des crayons-feutres qui se diluent au contact de l’eau et un peu de crayon de bois qui n’a pas aidé… pour l’autre, j’ai fait mon dessin à la gouache, mais j’ai décidé de faire quelques traits avec des pastels à l’huile. cette idée fonctionne bien, mais le dessin reste ordinaire.
il y a des contrastes dans une journée. j’avais vendu mon livre «m2» en février dernier à une galerie de boston. ils viennent de mettre l’exposition «pressing issues» en ligne. ça fait drôle de voir mon livre parmi tous les autres. je suis contente de faire partie d’une exposition à saveur sociale. mon travail côtoie des œuvres remarquables. comme quoi on ne sait jamais où et comment notre créativité fera son chemin.
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«interest & exchange in the dirt», mon dernier livre d’artiste
mon livre du mercredi est la présentation de mon dernier livre d’artiste, juste pour vous. il est fraichement terminé. j’ai pris rapidement quelques photos ce matin.
«interest & exchange in the dirt» porte sur le réseau invisible qui existe entre les végétaux d’une forêt. le mélange des racines et des champignons forme le réseau mycorhizien. il s’agit d’une découverte de Suzanne Simard, professeur à l’université de la colombie-britannique. son premier article sur le sujet a été publié en 1997 et est maintenant largement documenté.
pour ce livre, j’ai lu une grande quantité d’articles très spécialisés ou bien vulgarisés pour en tirer quelques grandes idées à mettre dans le livre. Suzanne Simard semble quelqu’un de très sympathique à travers toutes les conférences et les articles que j’ai parcourus. j’irais certainement prendre un café avec elle.
j’ai fait plusieurs explorations en impression pour cet ouvrage. toutes les gravures ont été faites à partir de végétaux: des aiguilles de pin, des restants de graminée, etc. une belle façon d’amener la nature dans l’atelier et de créer l’effet d’un amas de racines.
le livre de base est très très fragile puisqu’il s’agit d’un livre d’équivalences de prix imprimé à montréal en 1857. un livre usuel pour une période limitée. le papier est très friable. j’ai dû trouver des façons de faire tenir le tout sans colle liquide qui fait gondoler le papier. j’ai aussi appris à faire des fils en papier, un ajout intéressant.
voilà. je vous en reparlerai plus longuement bientôt.