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trouver LES couleurs
la couleur est un aspect pratiquement incontournable de la pratique artistique. sur les deux sites d’aujourd’hui, vous trouverez des références en lien avec ce sujet.
dans le premier lien, Charlotte Durance nous explique dans le détail où elle trouve toutes ses harmonies de couleur. que ce soit par ses photos de voyages, dans une épicerie fine ou qu’elle utilise internet. elle fait vraiment le tour de la question. j’ai beaucoup aimé et cela me rappelle que parfois, on va un peu vite et qu’on sort difficilement de nos réflexes. les pistes que l’artiste nous fournit sont toutes intéressantes et valent la peine d’être placées sur notre menu d’expérimentations.
au autre billet en lien avec le précédent. ici, on parle des emballages inspirés de l’esprit «vintage». là, j’avoue, le vintage est très large, mais les couleurs utilisées, la typographie et la mise en page sont des éléments qui ont été utilisés avec succès. très inspirant à parcourir. on explique que ce choix de style donne une «histoire» au produit et serait plus attirant.
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retour sur le #guylainelab, deuxième édition
quoi dire sinon que, encore cette année, ce fut pour moi un moment fort de belles découvertes. j’ai suivi la démarche de plusieurs, j’ai perdu le fil du nombre. toutes les fins de journées, je passais en revue ce qui avait été publié dans la journée.
l’important pour moi dans cet exercice est de se donner un espace d’exploration. on ne sait pas trop, on manque notre coup, on essaie autre chose, on évolue, on découvre, on voit les autres sans que cela nous influence outre mesure puisque tout le monde a son propre chemin. c’est ce que j’aime principalement de ce défi. une seule structure et des routes différentes pour tout le monde.
comme vous le voyez, je ne peux résumer en quelques mots près de 1000 images qui ont été ajoutées au mot clé #guylainelab. hier en regardant les carnets déployés, j’ai été touché par tant de belle énergie et de beauté.
une amie, qui nous a suivi et veut le faire l’an prochain, m’a lancé l’idée d’en faire une expo. épingler au mur les livrets ouverts serait facile à organiser et ça ne serait pas trop onéreux pour les créatives et créatifs à envoyer par la poste vu le format. je peux très facilement imaginer la belle expo que ça donnerait. une expo collective d’explorations!
encore merci, merci de votre participation, de vos commentaires. vous ne savez pas à quel point vous m’enthousiasmez! sachez que vous m’avez accompagné dans mon propre défi par vos créations.
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«body of water», tout juste sorti de l’atelier
je vous présente aujourd’hui mon tout dernier livre, «body of water». nous sommes constitués à 70% d’eau. cet élément me fascine depuis toujours.
vous pouvez lire la description du livre ici.pour la petite histoire, j’ai fait plusieurs lectures depuis le mois d’août dernier. puis avec les activités de l’automne: cours, foire de zines, organisations diverses, etc., j’ai un peu perdu le fil.
en janvier, je m’y suis replongée plus sérieusement, fait des tests de toutes sortes, baigné des livres dans l’eau, essayé plusieurs sortes de matériaux, j’avais même ajouté des personnages, bref, j’étais parti sur quelque chose. ça avançait, mais à chaque fois que je feuilletais mes cahiers imprimés, le coup de cœur n’était pas là. quelque chose clochait.
comme ça arrive parfois, j’ai tout mis de côté et recommencé. j’ai choisi des pages de livres et j’ai joué avec mes feuilles pour voir ce que je pouvais en faire. l’idée de l’ondulation est très évidente, mais comment faire autrement. ensuite, le papier devait tenir l’impression gelli, parce que les papiers anciens collent à la plaque et se déchirent à rien. comme je devais imprimer des deux côtés de chaque page, les papiers devaient être plus résistants, encore que dans le cas du vieux papier, ce n’est pas évident à trouver.
je ne pouvais utiliser de colle liquide, car ça fait onduler le papier, alors là aussi, j’ai fait des tests. j’ai finalement utilisé ma petite machine autocollante.
et le voilà, tout frais sorti de l’atelier.
pour moi, cela a été très intéressant d’expérimenter les bleus, une teinte avec laquelle je travaille peu. maintenant, il faut lui trouver une maison!
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application de la couleur selon Helen Frankenthaler
« Il n’y a pas de règles. C’est comme ça que l’art naît, que les percées
ont lieu. En allant contre les règles ou en les ignorant. »
– Helen Frankenthaler –je vous présente aujourd’hui l’artiste Helen Frankenthaler, américaine. je
l’ai découverte via l’infolettre artips arts. on y mentionne que l’artiste a essayé une nouvelle façon d’utiliser la couleur sur son tableau en la diluant.«Elle commence par poser sa toile à même le sol,
puis mélange ses pigments avec de la térébenthine, une résine liquide.
La voilà qui verse cette mixture directement sur la toile, faisant de
grandes taches sur le tableau vierge. En quoi le fait d’inonder une
toile va-t-il lui servir dans sa recherche ?»dans l’infolettre, on nous suggère de lire cet article pour avoir un portrait plus large de cette artiste. elle a travaillé avec Pollock mais refusait le dripping et a plutôt développé la méthode de la peinture coulée.
vous pouvez voir un large éventail de son travail ici. en haut à gauche une oeuvre de 1961 et à droite, 2002. une idée de la couleur qu’elle a poursuivi toute sa vie en fait. un bel exemple qu’il ne faut pas avoir peur d’essayer et d’expérimenter!
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livre: la forme des idées
aujourd’hui, je vous propose le livre «The shape of ideas» qui explique le processus créatif par la bande dessinée. le créatif Grant Snider utilise cet art pour expliquer et témoigner de son processus créatif qui ressemble beaucoup au mien et au vôtre sans doute. ce livre existe aussi en français «La forme des idées », je l’ai trouvé ici.
l’ouvrage est divisé en plusieurs sections dont l’inspiration, l’improvisation, les frustrations quotidiennes, etc. tout y passe. il explique avec humour, le stress de la page blanche ou les chemins du succès.
bref, quand on est créatif (et tout le monde l’est à sa façon), il y a une reconnaissance de ce que l’on vit, les doutes, la petite voix qui nous dit de continuer, la découverte, etc.
j’ai vraiment beaucoup aimé. si le genre vous plaît, sachez que l’auteur a aussi écrit sur d’autres sujets qui nous touchent toutes et tous.
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des talents d’un lundi
j’adore découvrir des carnets. ils sont souvent le coeur de la recherche d’une artiste.
dernièrement j’ai découvert les pages de Sally-Anne Ashley, une artiste britannique. elle se définit comme une peintre intuitive et on le sent à parcourir son univers. vous y trouverez un mélange de collage, d’acrylique sur laquelle elle intervient avec des crayons, des pinceaux, etc.
tout est bon à voir la provenance des morceaux qu’on retrouve dans ses compositions, bout de papier, notes manuscrites, etc. elle a aussi développé une large communauté de créatives autour d’elle, des cours, etc.
de son côté, Elly Dijkshoorn fait des petits objets en trois dimensions et des collages. cette artiste hollandaise travaille un peu comme Sally présentée plus haut, sauf qu’elle le fait sur des bouts de bois, des boîtes, des pages de livres. son harmonie de couleurs mélange des couleurs naturelles avec quelques éclats ici et là.
elles sont inspirantes toutes les deux!