-
la beauté du champignon
l’artiste est souvent la nature elle-même. on en a un bien bel exemple ici. les biologistes estiment qu’il existe plus de 3,2 millions différents champignons dont 120,000 seraient répertoriés. un peu de recherche et on voit que c’est tout un monde!
les chercheurs Danny Newman et Roo Vandegrift sont allés faire du repérage dans la cordillère des Andes (je crois). il faut voir la vidéo pour être subjugué par le sujet.
j’en parle parce que parfois on cherche des sujets et franchement, en parcourant leurs découvertes sur le site mushroom observer, j’ai souvent l’impression de regarder des œuvres d’art contemporain. j’admire la richesse des textures, des couleurs sans parler des composantes qui semblent varier d’un champignon à l’autre.
un monde fascinant. -
atelier retaille, ouvert ce week-end
j’ai fait une visite très intéressante ce week-end. grâce à mon amie Minh, j’ai découvert l’atelier retailles, un atelier de papier fait main sur la rue bordeaux à montréal.
Sophie P-Voyer a fondé cet atelier il y a quelques mois. ce week-end l’endroit ouvre ses portes (voir les détails ici). sur place vous trouverez une exposition de quelques artistes qui ont travaillé le papier pour leur projet, une designer de vêtement et bien sûr, les papiers de Sophie. allez faire un tour, tout le monde est très accueillant. surtout, visitez le site pour voir les magnifiques photos de Magalie Massey.
j’avoue que j’aurais bien aimé assister à une démonstration de papier. peut-être une autre fois.
-
«Observe, collect, draw!», apprendre à créer autrement
en 2016, j’avais écrit sur le projet de Giorgia Lupi et Stephanie Posavec, deux filles qui s’échangaient des données sous forme de graphiques créatifs. allez visiter mon lien pour voir leurs cartes postales, ça vaut le coup. j’avais adoré la créativité de cette correspondance.
j’ai mis la main dernièrement sur leur livre. Un ouvrage qui vous entraine avec elles dans ce genre d’exercices. «Observe, collect, draw!» nous offre une démarche qui nous sort de notre zun de confort. elles y expliquent de bien belle façon comme ramasser vos données, quelles formes elles peuvent prendre et finalement créer vos propres shémas à partir de cela. un lien magnifique entre la science et les arts. un bijou.
une piste à explorer, c’est certain!
-
nommer les couleurs selon l’endroit qu’on habite
on dit souvent que les inuits ont de multiples mots pour nommer la neige. en fait, il en est de même pour la couleur en général dans toutes les cultures. chacune a sa façon de nommer les couleurs. dans cette courte vidéo, on explique le nom des couleurs ainsi que leur référence. on y explique la démarche de Brent Berlin et Paul Kay.
vraiment intéressant.
-
diffuser…
bien sûr que l’on fait de l’art parce qu’on ne peut pas faire autrement. mais j’avoue que j’ai aussi un grand plaisir à présenter ce que je fais. j’aime recevoir les commentaires, répondre aux questions, discuter.
comme je soumets mon travail un peu partout, sans trop savoir, j’ai des refus, mais aussi de bonnes nouvelles.
• j’ai appris récemment que mon livre «Algorithm: When they weaken my vision» fera partie de l’exposition à la bibliothèque de la ville de Rochester (NY) en décembre prochain.
• j’ai reçu un courriel me disant que ma pièce «Swap to find» (ci-dessus) sera présentée numériquement à la conférence internationale des Royal College of Physicians and Surgeons of Canada’s (RCPSC). il fallait présenter quelque chose sur le thème: «The Learning Environment and Residency Education: The Evolution of Training within medicine and healthcare».
j’avais participé à ces deux événements l’an dernier. alors je suis bien contente d’en faire partie encore cette année.
• j’avais aussi envoyé quelques photos de mes livres au magazine américain «creative quartely». j’ai appris cette semaine que mon livre «Algorithm: When they weaken my vision» avait gagné un prix runner-up dans la section fine-art. mon livre fera partie de l’exposition en ligne. j’espérais gagner une place dans le magazine imprimé, mais non. surveillez, ils font des appels de dossier assez souvent.
• finalement, je suis tombée un peu par hasard sur un appel de dossier pour une exposition sur frankenstein en angleterre. j’ai donc envoyé mon zine «Frankenstein is looking for love» qui a été accepté.
pour vous rassurer, j’ai été refusée pour une résidence d’artiste… l’important pour moi est de faire voir largement ce que je fais. pour se faire, il faut aussi soumettre largement.
-
2 publications sur la creativité
je suis à lire en ce moment «L’imaginaire en déroute: quand nos enfants ne savent plus inventer» de Tristan Demers sur la créativité chez les enfants. un livre que j’adore et que je lis avec grand plaisir.
pourquoi les enfants et les jeunes adultes ont de la difficulté avec l’imaginaire? on est porté à croire qu’avec tous les stimulants, les jeunes sont de plus en plus créatifs. pas vraiment. en fait, justement, trop stimulés, ils ne font que réagir aux choses au lieu de les créer. il n’y a rien comme un enfant qui s’ennuie. après quelques minutes, il va finir par se créer un monde, un jeu, etc. peut-être pas au début… mais avec le temps ça deviendra une autre façon de faire.
l’auteur donne beaucoup d’ateliers dans les écoles et fournit des tonnes d’exemples. il est bien conscient qu’aujourd’hui avec tous les écrans, etc, tout cela est de plus en plus difficile. de là l’importance d’éloigner les écrans de ces jeunes cerveaux. bref on suit l’auteur dans ses réflexions, ce qui nous fait réfléchir à notre tour.
par la même occasion, j’en profite pour vous faire part de la sortie d’une publication spéciale du magazine Time sur la créativité «special time edition, the science of creativity». il traite de plusieurs angles très intéressants. j’ai toujours adoré les articles du time sur ce sujet. ils sont toujours tellement pertinents et riches d’informations.