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des champignons et des crayons
j’ai déjà parlé de l’artiste Olga Ezova-Denisova. cette fois-ci c’est au sujet de ses gravures. à voir, cette série de plaques lino découpées et imprimées avec suffisamment de pression pour laisser une trace dans le papier. le sujet: la végétation et surtout les champignons. j’adore ses reportages, car elle y présente vraiment tout le processus de création et production. inspirant.
aussi, les paysages de Bittu/Nimisha de l’inde. j’ai beaucoup aimé ses fonds à l’aquarelle ou à la gouache et le dessin au crayon de bois. ça donne un résultat vraiment riche. une très belle technique qu’elle exploite bellement. à voir.
dans les deux cas, n’hésitez pas à faire le tour de leur dossier behance, beaucoup à voir.
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faire du collage comme une méditation
le designer Michael Hendrix trouvait qu’à force de travailler sur un clavier/ordi, il avait perdu une bonne partie de sa sensibilité au design. la création manuelle lui manquait. à l’exemple d’un de ses confrères, il a décidé de revenir au collage. tous les matins, un peu comme un moment de méditation avant de commencer sa journée, il compose un collage.
le court article est très intéressant et fournit quelques pistes.
«There
was nothing precious about it. In fact, it was so quick that it felt
like whiplash. My intent was simply to reassemble the mass of trash on
my tabletop. It was an intuitive, thoughtless act that allowed my
fingers to be free to make new movements. My sense of touch was back. I
could hear the pink noise of tearing paper. I could smell the tape and
glue. I had escaped the box.»j’ai découvert par la même occasion le collectif «we are young monster». composé de designers/artistes de quelques villes américaines, vous verrez une grande quantité de représentation de tête, de personnages, etc. c’est coloré, urbain, j’ai adoré.
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merci d’être au rendez-vous
je voudrais vous remercier. merci de vous inscrire à mon infolettre. vous êtes des lectrices et des lecteurs tellement fidèles, c’est incroyable!
un très grand pourcentage des gens inscrits en profite pour revenir à mon blogue, plusieurs m’écrivent, me donne des nouvelles, j’adore ce moment du mois.
dans la vie où nous sommes sollicités par tellement de choses, c’est vraiment un honneur et une immense motivation pour moi de savoir que vous êtes au rendez-vous et voulais vous remercier tout spécialement.
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rentrer dans l’univers de Juanan Requena
aujourd’hui je vous présente l’artiste Juanan Requena. sur son site est écrit:
«Juanan Requena is a creator, photographer & crafter currently based in Nauchipán, somewhere in Spain.»voici son site. maintenant, vous entrez dans l’univers d’un artiste par ses cahiers, ses livres d’artistes, ses installations.
j’ai adoré. beaucoup de photos, des traits, des collages de matières diverses, des taches, des messages. ses cahiers sont tous plus beaux et inspirants les uns que les autres. il faut souvent seulement faire dérouler la page de gauche à droite pour en voir l’étendue.
l’artiste travaille surtout dans les tons naturels, avec des boitiers en bois. on a parfois l’impression de parcourir un journal personnel ou un journal de voyage.
un univers, vraiment. prenez le temps.
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créativité: avant de laisser tomber
vous arrive-t-il de vouloir laisser tomber une idée que vous aviez, un objectif ou un projet créatif? cela vous semblait une bonne idée au départ, pourquoi avoir arrêté?
dans l’article «Don’t Quit, Create», Ward Andrews nous explique que les plus beaux projets créatifs sont souvent des échecs avant même d’avoir existé. pourquoi?
«In my experience, most quitting is rooted in fear.»
les peurs sont nombreuses: peur de l’échec, peur du travail que cela va demander, peur des critiques, etc.
«Sometimes, fear feels noble. Other times, it feels shameful.»
j’ai bien aimé le petit tableau qui peut aider à déterminer si on quitte un projet pour la bonne ou mauvaise raison.
«The good news is that inside of you, there’s also a champion of creativity.»
à la fin de l’article on trouve des pistes afin de reprendre son projet en main et commencer à travailler pour le faire avancer réellement. il y a des stratégies pour y arriver si la motivation manque.
trés éclairant.
photo de Svetlana Pochatun
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«the booksellers», si vous aimez la vie des livres
j’ai écouté récemment le film «the booksellers», un film sur le monde du livre rare, ses libraires, ses collectionneurs, ses passionnés du livre de tous âges.
vous pouvez voir le film gratuitement en ligne ici sur le site de la cbc.
j’avais hâte de le voir parce que c’est un monde fascinant. on apprend beaucoup dans ce documentaire sur cette faune de passionnés qui vivent dans des endroits tous plus bizarres les uns que les autres. le tout se passe autour d’un salon du livre ancien à new york. on y rencontre ces gens qui ont des particularités différentes, mais une même obsession.
sur la photo vous voyez un des marchands faisant le tour d’une bibliothèque privée afin de l’évaluer. si nous aimons les livres, c’est notre bibliothèque qui est la chose qui nous ressemble le plus. c’est le mélange tout particulier de ce que nous aimons, ce qui nous intéresse, etc.
pour revenir au film, on explique que c’est souvent la recherche du livre rare qui est la partie intéressante de cette passion, car une fois qu’on a le livre en main… on le regarde, mais on le lit rarement. on distingue aussi que le livre rare n’est pas nécessairement un livre ancien, mais peut dater de 1980, 90, car tant que le document n’a pas été numérisé et diffusé, avoir la copie en main est la seule façon d’avoir accès à des textes de cette époque.
vers la fin du film, on réfléchit sur l’avenir du livre, l’avenir de ces marchands d’œuvres aux inventaires hallucinants.
et si vous aimez vraiment cet univers, il faut lire «L’homme qui aimait trop les livres» de Allison Hoover Bartlett, un livre rempli d’information sur le livre, les faussaires, la valeur, etc. passionnant.