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le livre du mercredi: devenir un «super maker»
aujourd’hui, ce n’est pas un livre sur la créativité, bien que… «Super Maker» parle plutôt du côté «affaire» de votre créativité.
l’autrice Jaime Schmidt est connue pour être devenue une «supermaker», un terme qui décrit une petite entreprise qui a commencé dans une cuisine ou un atelier à la maison pour devenir pratiquement une multinationale.
le sous-titre du livre est «crafting business on your own terms».
Jaime a, au départ, conçu un déodorant naturel dans sa cuisine. elle explique son processus et c’est très intéressant. comment a-t-elle développé ce produit? pourquoi en a-t-elle laissé tomber d’autres? etc.
les femmes développent souvent un plan d’affaires un peu différent, parce qu’il y a la famille, la qualité de vie qui sont des aspects importants, mais ça ne les empêche pas de réussir, au contraire.
après plusieurs années, elle a vendu son entreprise à unilever en s’assurant que les valeurs qui étaient importantes pour elle resteraient présentes dans l’entreprise qu’elle avait fondée.
la raison d’être du livre n’est pas vraiment de raconter son histoire, mais plutôt d’aider les autres à parvenir à un succès qui leur convienne. pour l’autrice, c’est une façon de redonner à cette communauté de «makers».
en réalité, même si vous n’êtes pas en affaires, c’est une histoire intéressante à lire.
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les étranges carnets de Tommy Kane
Tommy Kane est reconnu comme un urban sketcher. j’en parle aujourd’hui parce que contrairement à d’autres, il fait de ses pages des compositions plus étranges les unes que les autres.
pour lui, il s’agit en effet de dessiner ce qu’il voit en mélangeant les éléments devant lui et placés avec beaucoup de fantaisie et d’humour. ses dessins au crayon très fin sont parfois presque surréalistes. parcourir les pages est très inspirant.
j’ai beaucoup aimé. je vous envoie vers ses cahiers, mais faites le tour. cet artiste devenu végane dans les dernières années a même fait une section à ce sujet sur son site. visitez son blogue pour voir ses plus récents projets.
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retour à mon livre «guylaine lab»
après tous les mouvements des derniers mois, j’avais mis sur la glace mon livre «guylaine lab». j’ai ressorti tous mes dossiers pour finaliser une proposition que je pourrai envoyer à une maison d’édition dans un futur rapproché.
je suis en ce moment à en faire le look graphique. une partie qui a aussi sa part de défi. je vous en montre deux pages parce que je sais qu’à la version finale, ça aura l’air d’autre chose. «work in progress» comme on dit. j’ai en tête d’ajouter des dessins au trait dans le style de l’époque.
j’ai décidé de m’inspirer d’une période que j’adore, le mid-century. j’ai un livre sur cette période qui est très intéressant et j’avais aussi parlé des femmes designers de cette époque dont j’avais admiré le travail dans une exposition en 2012. tout cela est très inspirant.
de ces années, on reconnait les formes et les styles de tracés, les harmonies de couleurs et les choix typographiques. tout cela prend forme sur ma table et j’adore cette partie du travail qui est au fond, une partie de mon métier.
si cette période vous intéresse aussi,vous pouvez allez lire et voir l’article sur Marian Mahler ici. ou voir plusieurs motifs de l’époque ici.
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magnifique reportage photo et création organique
vous l’avez peut-être vu, il s’agit d’un reportage de photos (avec drônes) prises de plusieurs sites protégés de l’unesco.
c’est fascinant de prendre le temps d’apprécier ces photos pour leur composition, leurs couleurs et finalement reconnaitre de quoi il s’agit.
j’ai eu un grand plaisir à les parcourir, car les endroits sont très différents. inspirant.
je vous amène aussi voir le travail de Flore Cosmos (mexique) qui fait du stylisme organique. elle est fleuriste au sens large, mais c’est sa recherche qui m’intéresse. le choix des végétaux est aussi intéressant de par l’endroit où elle vit.
je l’ai découverte par un reportage dans le magazine vogue que vous pouvez voir sur sa page instagram.
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ménage de portfolios
avec tous les dessins que j’ai faits, plusieurs se sont retrouvés dans des poubelles, ensuite des bacs de recyclage.
j’ai fait le ménage de quelques portfolios ce week-end. à petite dose. j’ai tellement de tests, dessins, que je ne peux effectivement tout garder et d’ailleurs tout ne mérite pas d’être conservé, loin de là.
je ne jette jamais sur le moment par contre. j’attends. car ça évolue dans ma tête. on ne fait jamais rien pour rien et en général, je vais retrouver l’essence. c’est ça qui est important, l’intention, jamais le résultat.
il y a des dessins que je conserve depuis très longtemps. je vais en présenter quelques-uns sur ma page instagram dans les prochains jours.
j’ai eu une très longue période où j’utilisais la gouache où les couleurs sont sans réflexion de lumière. l’intensité est toujours au rendez-vous.
c’est surtout cela que j’ai photographié aujourd’hui. je dessinais souvent à partir de photo à l’époque, question de faire des variations sur le traitement de l’image. ici, les deux dessins sont autour de 1985.
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la beauté du livre et de son message
le livre papier aura toujours sa place. en fait, il se transforme. dans le bulletin du magazine étapes (publication sur les arts graphiques), on parlait cette semaine de deux livres très particuliers.
le premier est une nouvelle de Charlotte Perkins Gilman publiée une première fois en 1892, une histoire de dépression périnatale et d’enfermement. republiée plusieurs fois depuis, voici qu’une maison d’édition a voulu en faire plus.
«Papier peint jaune» a utilisée la tapisserie au motif jaune et cache la dépression derrière les pages que l’on découvre en les ouvrants, comme les anciens livres. voir le billet et la vidéo pour apprécier la richesse de cette mise en page.
l’autre livre est une collaboration entre un frère et une sœur. le frère, Damien Chemin, est atteint de trisomie 21 et sa sœur, Flore est illustratrice et fait aussi de la peinture. ils ont travaillé sur le livre «La Planète en Colère».
allez lire le billet et voir quelques images supplémentaires, avoir les informations sur le processus et apprécier la densité de ce projet de livre. une collaboration qui n’est pas banale.