• air du temps,  créativité,  environnement,  graphisme/typographie

    le design dans nos vies, selon bill buxton

    il est toujours intéressant de lire les propos de quelqu’un qui croit profondément à l’importance du design dans le processus de décision au sein d’une compagnie. le design n’est pas simplement l’enveloppe mignonne ou la finition d’un produit. s’il est seulement beau, ce dernier ne restera pas sur le marché. mais un produit fonctionnel agréable à regarder a plus de chance de s’intégrer dans nos vies et d’y rester un certain temps.

    à lire, l’entrevue avec bill buxton, dans journal le devoir de vendredi dernier. m. buxton était à montréal pour donner une conférence aux étudiants et enseignants de la faculté de design industriel de l’université de montréal.

    voici quelques lignes tirées du texte :
    À son avis, pas de création ni de progrès sans risques. «À long terme, la sécurité tue la créativité. Elle est beaucoup plus dangereuse que le risque», répète-t-il comme un mantra.

    Plus encore, les entreprises qui, par souci d’économie, n’accordent pas au design intelligent la même importance qu’à la technique, au marketing ou à l’administration seront condamnées à l’échec, dit-il. «Y a-t-il un chef du design dans votre entreprise qui prend part aux décisions majeures? C’est la question que doivent se poser les entreprises», affirme cette tête chercheuse.

    «En moyenne, dix ans de travail sont nécessaires avant qu’une technologie ne soit commercialisée. Les succès de demain sont toujours fondés sur les réalisations d’hier. Cela signifie que la technologie nécessaire à la création du iPod existait bien avant qu’il ne soit conçu. Cela signifie que ce qui sera une « innovation » dans nos vies demain existe déjà quelque part», soutient ce grand sage à la mèche rebelle.

    bonne lecture !

  • air du temps,  artistique,  environnement

    les derniers icebergs

    un autre magnifique site de photos. les derniers icebergs : époustouflant, pour dire le moins. encore ici, inspirant pour des dessins.

    on voudrait y être, mais bien chaudement habillé, je vous l’accorde. ils sont tout de même chanceux ceux et celles qui peuvent voir cette partie de la planète en vrai !
    sur ce projet, les photos sont de camille seaman, une jeune américaine.

  • artistique,  curiosité,  environnement

    les restants de nos intérieurs

    ça nous est tous arrivé de croiser sur notre chemin, en voyage ou ici, un édifice en démolition et de voir, tout à coup, mis à jour, les intérieurs des derniers habitants.
    comme on trouve de tout sur flickr, il y a un groupe de photos dédié à ce sujet.

    en plus de la qualité artistique du projet, ça éveille aussi un peu notre côté voyeur. «bizarre quand même cette couleur de salle de bain…» on se met à imaginer la vie qui allait avec cette couleur là.

    photographié avec talent, ces empreintes de vie deviennent vraiment très intéressantes, chaleureuses malgré tout. on se rend compte que finalement on démolit pas mal partout pour faire de beaux condos neufs au lieu de faire l’effort de restaurer en conservant quelques détails de caractère.

  • environnement

    les riches et l’environnement

    lundi le 5 (demain), à bazzo.tv, une entrevue avec Hervé Kempf sur son dernier livre «commentaire les riches détruisent la planète».

    pour vous présenter le livre et l’auteur, lisez l’article de Louis-Gilles Francoeur du journal leDevoir paru au début de janvier.
    passionnant et, à mon avis, très vrai.

    tiré de l’article:
    «Cette oligarchie, qu’il cible, ne se contente pas de consommer et de gaspiller aveuglément les ressources matérielles de la planète avec ses grosses voitures, ses voyages en avion, sa consommation débridée de produits vivants, ses maisons inutilement vastes, son gaspillage d’énergie à tout vent. Elle a aussi, ajoute Hervé Kempf, engendré un modèle d’hyperconsommation tentant désormais d’imiter les classes inférieures et surtout la classe moyenne, tout comme les pays en développement tentent d’imiter les pays occidentaux, même si, d’instinct ou rationnellement, chacun sait clairement que «cette idéologie du gaspillage» et sa ponction sur les ressources planétaires arriveront inévitablement à un terme abrupt.»

    est-ce que tous les efforts des gens sensibilisés aux problèmes environnementaux peuvent avoir un effet sur l’avidité et la gourmandise toujours grandissante des multinationales? quand je découvre semaine après semaine le nombre de «bébelles» inutiles apparaître sur les tablettes des commerces, je suis de plus en plus découragée…

  • environnement

    nous sommes ce que nous faisons

    «we are what we do» est un site très informatif et très joli sur le virage vert. encore ! direz-vous, eh oui, encore. puisque la responsabilité n’en revient pas uniquement aux gouvernements, mais aussi à nous comme individu. remplir le bac de recyclage n’est pas suffisant.

    avez-vous changé vos habitudes de vie ? de consommation ?
    le site nous propose 50 actions auxquelles il est possibles de s’engager, suffit de cliquer. vous en faites peut-être plus que vous ne le croyez, allez vérifier !

    544 408 actions ont été complétées sur le site mondial, (3252 sur le site canadien…). le tout est aussi disponible sous forme de livre un 10 $ qui finance le mouvement (puis-je ajouter que la couverture canadienne est vraiment moche à coté de celle du site britannique).
    les options sont légèrement différentes entre le site mondial(.org) et le site canadien (.ca), mais comme c’est le geste qui compte…