-
la nature en texture et une nouvelle technique d’impression
je vous parle de textures et d’une nouvelle technique aujourd’hui.
je vous présente d’abord le travail du photographe icelandais Brynjar Ágústsson. déjà que c’est un endroit exotique pour la plupart d’entre nous, l’artiste saisi son coin de pays en y dénichant surtout des textures, des mouvements dans la terre, de la roche, de la glace, de l’eau, etc. j’aime particulièrement ses photos en noir et blanc que vous trouverez sur son site. les photos couleur sont sur sa page instagram. dans plusieurs des cas, la richesse des compositions nous fait penser à des gravures.
je vous envoie ensuite voir un projet particulier de l’artiste Jane Ormes. elle fait en ce moment une formation en «mono-screen printing». en gros il s’agit de dessiner directement sur la soie de sérigraphie pour imprimer par la suite. donc, toutes les copies sont uniques et l’impression en sérigraphie permet une impression des couleurs exceptionnelle. sur le lien, vous pouvez voir comment ça fonctionne.
comme j’aime beaucoup le travail de Jane, je dois avouer que de la suivre sur instagram est un grand plaisir. j’adore ses compositions et la force graphique de ses dessins.
-
les arbres, c’est fragile et toujours inspirant
dans la dernière livraison de l’infolettre de colossal, j’ai trouvé deux sujets bien intéressants et émouvants d’une certaine façon.
d’abord l’installation extérieure «Brier Patch» d’Hugh Hayden. il s’agit de 100 chaises du primaire en bois qui sont parsemées d’arbres au Madison Square Park. c’est tellement beau. cette œuvre de l’artiste évoque les inégalités en matière d’éducation et cite les obstacles inhérents à la réussite.
dans le reportage ici, vous verrez plusieurs photos, dont une de l’artiste et de son processus. visitez son site ici pour voir l’étendue de son travail.
ensuite, il faut voir les magnifiques photos de baobab de Beth Moon qui en a fait son sujet de recherche depuis 2006. cette variété est aussi en danger. l’artiste présente ici des photos de Tsitakakoike, un arbre de 1400 ans tombé en 2018.
«Astonishment and horror set in as Tsitakakoike come into view. Half of
the tree has collapsed; a portion of the sides and back of the trunk
remain. Gigantic branches, larger than most trees, lay in disarray at
the base of the trunk. The entire spectacle is about the size of a
football field.»ici aussi, visitez le site de l’artiste pour apprécier son univers de création.
-
une bonne nouvelle et du froid
allez, j’y vais avec une bonne nouvelle aujourd’hui. je vous propose le top dix (sur plus de 200) des plantes découvertes en 2021. oui oui, on découvre encore de nouveaux spécimens et j’en suis bien contente. remarquez, il y en a plusieurs que l’on perd aussi, par notre manque de respect des écosystèmes…
«In 2021, Kew scientists and our partners worldwide named approximately
205 plants and fungi from Africa, Asia, the Americas and even here in
the UK.»de là l’importance de les identifier, leur donner un nom afin de mieux les suivre dans leur environnement et de les protéger.
question de rester dans la nature, il faut voir les photos de glace de Ryota Kajita prises en alaska.
le résultat est magnifique. cette collection nous fait aimer le froid et la beauté souvent monochromatique de l’hiver. vous en apprendrez plus sur cette série ici.
il faut savoir que les bulles que nous voyons sont en fait du méthane ou de la dioxine de carbun, effet de l’urgence climatique. la nature me surprend toujours par sa beauté.
-
apprendre la nature
je lis toutes sortes de choses sur toutes sortes de sujets.
hier, dans le bulletin de Dense Discovery, l’auteur du blogue faisait référence à un texte (en anglais) où l’on expliquait que bien sûr, on a exploité la terre à fond la caisse, mais que lui avons-nous donné en retour? à force de s’en éloigner, on ne sait plus trop comment se reconnecter avec elle.
«Ethnobiologists tell us that our great-grandparents spoke fluent natural history. They knew the names and personalities of dozens of birds and hundreds of plants. Today the average American school child can recognize more than a hundred corporate logos. They can give a name to about ten plants, and these include such categories as ‘Christmas Tree’ and ‘Grass’. We have lost an entire vocabulary, of speech, of experience, and of relationship. Our fundamental currency of relationship, our highly evolved capacity for paying attention to those species who sustain us, has been subverted in a kind of intellectual hijacking. How can we care for them, monitor their well-being, and fight for their existence if we don’t even know their names?»
le texte complet est ici.
en bref, si on ne peut pas nommer les fleurs, les arbres et les animaux de la nature qui nous entoure (de moins en moins), il est presque normal de plus s’y intéresser. achetons des guides dans les livres usagés pour en apprendre plus.
je vous propose ce magnifique reportage sur colossal où le photographe Joshua Nowicki a saisi des colonnes de sable qui se forment l’hiver sur le bord du lac michigan. magnifique.
***dernière nouvelle: vous êtes vraiment nombreux à vous intéresser au guylainelab de février. j’en suis très très heureuse. j’ai tellement hâte à nos rendez-vous quotidiens, c’est à dire la mise en ligne votre page du jour. cela sera très stimulant. n’hésitez pas à partager avec votre entourage.
-
un jardin sur soi
je me suis fait plaisir et j’ai dessiné quatre légumes que j’ai ensuite appliqués sur quelques items.
vous trouverez une tomate (un fruit, je sais) bien rouge et au trait généreux.
j’ai fait un radis, parce que j’adore les radis. je trouve qu’en plus d’être bons, ils sont beaux! ça fait toujours une belle assiette. j’espère que vous trouvez que cela fait un beau t-shirt, parce que c’est certain que je m’en commande un bientôt.
j’ai aussi dessiné une carotte, parce que c’est une crudité que je mange beaucoup. j’aime les carottes de différentes couleurs où le centre est dans une couleur contrastée.
et finalement, une échalote verte… ou peut être un poireau? ça pourrait fonctionner pour les deux, je crois.
les dessins ressortent bien sur la couleur, le blanc et le noir, c’est selon vos goûts.
si vous avez des questions ou des demandes spéciales, écrivez-moi!
-
la science et l’art
par ce mercredi je vous partage deux sites où l’art et la science se mélangent.
allez voir le travail de Sarah Hearn, une artiste qui explore plusieurs aspects de la science. c’est sur la page couverture de la publication québec science que j’ai découvert son travail .
sur son site, vous y trouverez plusieurs visions artistiques de recherche scientifique. vraiment intéressant.
aussi, je suis depuis un bon moment déjà le mot-clé #slimemoldsunday (Dimanche de la moisissure visqueuse) sur instagram. des fanatiques de moisissure qui partagent de très très gros plans de leur sujet préféré. c’est absolument fascinant. il y a une telle beauté là-dedans. à voir pour les formes, les couleurs, c’est magnifique.